Event _ Le bal de fin d'année.~

J'avais fermé les yeux, lâche que j'étais, effrayé de subir la réaction potentiellement négative d'Erica. Puis, je m'aperçois que je ne suis pas mort. Je reouvre donc doucement les paupières, pour voir sa vraie réaction. Apparemment, elle est pas énervé, au contraire même. C'cool ça. Je baisse ensuite mon regard vers, oh vous savez. Ouaip, hum... c'est pas la taille qui compte voyons Kal tu devrais le savoir. C'pas bien, elle serait vexée. C'est alors qu'elle miaule. Pourquoi d'ailleurs? C'pas avec un chat que j'veux le faire. Pch. Et comme si elle avait lu mes pensées, elle pousse un autre miaulement... italien. Elle arrête jamais avec l'italien dis donc.

Mammamiao?!


Je tourne ma tête alors que Erica se serre fort contre moi. Oh tiens, c'est Jill. Accompagnée d'une femme qui, euh... Disons que sa masse volumique autour de sa poitrine doit être assez importante. Erica, timide, me soulève et me met dos aux intrus. Elle voulait peut être pas qu'on la voie, ah ça non. Puis elle regarde au dessus mon épaule puis de retour à moi.

-"Ç-Ça te... Plait de...Essere... Raaah! Ti piace essere guardato? Io, no. Se vuoi continuare, lo facciamo nei WC. No qui in pubblico."


Gniiii, ça va vite m'énerver c't'italien. J'aillais répondre, bien sur. Mais avant que j'ai pu dire "Αγαπητέ μου, δεν καταλαβαίνω δεκάρα λέξη που λέτε.", la version longue de "Mi no comprende" en grec, elle m'entraîne brusquement dans les toilettes.

Je continuais donc à marcher le long du bar, pas trop pressée et de plus, mes chaussures commençaient à me faire mal aux pieds. En même temps, quelle idée de mettre des ballerines trop petites pour aller danser !Bon, si j'arretais un peu de m'appitoyer sur le sort de mes pieds...

-Yup Yuka plutôt que de fuir pourquoi ne pas danser un petit coup maintenant que j'ai pu obtenir la musique dansante?

Ah justement voilà qu'on m'appelle dans mon dos ! Je me retourne mais ne vois pas tout de suite à qui j'ai affaire, il faut dire qu'avec toutes ces personnes qui n’arrêtent pas de bouger et le bruit de la musique ajouté à celui des personnes qui parlent, il est en peu dur de s'y retrouver. J’aperçois finalement Rezama, pas loin de l'endroit où je l'ai quitté a peu près une heure auparavant et toujours un verre à la main. C'est donc à ce charmant garçon que nous devons le radical changement du style de musique ! Au moins, il a de bons gouts ! Et en plus il se souvient de mon nom et du fait qu'il me doit une danse, c'est peut-être un type bien finalement. En évitant les personnes qui vont et viennent du bar en marchant plus ou moins droit, j'arrive prés de Rezama et lui répond en souriant :

-Alors allons-y, j'étais justement en train de me dire que j'aurai bien envie de danser un peu de rock !

Nous nous dirigeons donc tous les deux sur la piste de danse, face à face, nous nous donnons les mains et c'est partit ! On écarte les bras, on avance à droite, on recule, on avance à gauche, on recule, on croise les mains, on tourne... Les pas me reviennent vite en tête et le rythme est entrainant. De plus Rezama danse assez bien et c'est toujours sympa d'avoir un bon cavalier. Je relève la tête et lui lance en grand sourire tout en me laissant porter par le rythme de la musique.

-Alors allons-y, j'étais justement en train de me dire que j'aurai bien envie de danser un peu de rock !

Bon au moins elle ne me snob pas quand je l'appelle c'est déjà ça de gagné. On a évité le pire on peut dire parce que le vent en passant devant bon on peut dire qu'elle nous a pas vu mais le vent de je t'ai pas entendu alors que tu es à 2 centimètres j'avoue que j'ai un peu de mal... Mais bon là on est bien, on est posey au milieu de la piste à danser sur des rock endiablé! D'ailleurs c'est qu'elle la bougresse aucune idée d'ou elle a appris à danser mais elle a bien appris! Je la ois m'adresser un sourire à durant notre danse, un sourire qui fait plaisir ça on peut le dire. Je lui revoit sont sourire en essayant de ne pas faire un sourire froid comme j'en ai l'habitude... j'espère que ça a été.

Bien une chanson, deux chansons. C'est bien mignon toussa mais quand même au bout d'un moment c'est que ça donne soif le rock et ça essouffle surtout quand on a une partenaire qui suit le mouvement parce qu'on a pas le temps de s’arrêter parce qu'on en veut toujours plus! Et donc on danse on danse on tourne sans s'arrêter.

Fin de la quatrième chanson Green Onions vient de ce lancer bon c'est beaucoup plus calme comme musique.

-Bon petite pause en attendant un morceau un peu plus pechu? On se pose sur les canaps la bas?

A ces mots je l'entrainais sur les canapés histoires de ce poser parce que voila quand même il fait soif par ici et c'est l'occasion de faire plus amples connaissance des nouvelles recrues de la Shibusen

On danse, on danse, quand la musique est aussi entrainante, pas possible de s'arrêter, on est pris dans le rythme... et on danse ! Quand je souris à Rezama, il me répond par un sourire, un peu hésitant et assez drôle à la fois, en tout cas moi ça me fait sourire encore plus.

-Bon petite pause en attendant un morceau un peu plus pechu? On se pose sur les canaps la bas?

Ça n'est pas de refus ça ! Parce mes pieds commencent sérieusement à me faire souffrir là. Pas le temps de répondre de toute façon car Rezama m'entraine vers les canapés dans un coin de la salle, au passage j'attrape deux bières parce que c'est la première chose qui me passe sous la main et une fois assis je lui en tend une.

-Ça donne soif de danser !

Et tout en disant ça je lui sourit encore. En fait je sourie tout le temps, et après tout c'est toujours mieux que de pleurer ! Par contre, si quelque chose devait me donner envie de pleurer là tout de suite maintenant, ce sont mes pieds. Donc ça c'est à noter, plus jamais de ballerines pour aller danser ! J'ai l'impression que chacun de mes orteils est compressé et qu'ils vont tous exploser. Pour soulager un peu la douleur, sort les talons de mes chaussures histoire de laisser un peu plus de place à mes pieds. De toute façon personne ne va s'amuser à les regarder !

Mais pour en revenir à Rezama, je me rend compte que je ne connais absolument rien de lui. Nous nous étions seulement croisés sur les toits une fois alors que j'allais rejoindre des amies après les cours, mais je ne me souviens pas que nous ayons parlé plus que ça. C'était donc 'occasion de faire plus ample connaissance.

-Et du coup tu es dans cette école depuis combien de temps ?

Question un peu basique, mais en même temps sans le connaitre c'est un peu dur d'orienter la conversation vers quelque chose de particulier pour l'instant.

-Ça donne soif de danser !

A ces mots elle me tendit une bière, et on peut dire que c'est assez attentionné comme geste ça, une bonne, non en faite elles sont immondes. Je lui adressai un petit signe de tête histoire de la remercier et m'affala sur ce canapé tant souhaité. Parce que le rock on peut dire tout ce qu'on veut mais ça épuise et pas qu'un peu surtout pour le mec vu que la fille elle se charge de suivre les instructions donné par le mec durant la danse. Alors que le garçon lui il doit gérer les pas de pied, les bras, la suite le rythme et faire en sorte que la fille ne vomisse pas aussi en tournant trop =D.

Mais en y repensant, la p'tite Yuka c’est quelle danse plutôt bien! Aucune idée de ou elle a bien pu apprendre à danser mais une chose est sur c'est quelle a eu un bon professeur! Faudra que je lui dise ça.

Je commençai à siroter ma bière en attendant qu'il se passe quelque chose, que Yuka parle je ne doute pas qu'il se passe quelque chose quelque part dans la soirée, mais bon voilà c'est moi qui est invité à la danse. Certes elle m'a invité déjà avant mais j'ai du refuser par nécessité et par survis, vu que je n'ai pas du tout assez bu pour danser sur des trucs de "Jeune". Et après c'est moi qui est dirigé la danse... m'enfin bon pourquoi est ce que je me dis ça moi? Je dois prouver quelque chose ou je suis juste débile? Et bah Rez faut se reprendre, c'est pas la pose couscous.

-Et du coup tu es dans cette école depuis combien de temps ?

Ah ouf elle commence et j'ai même pas a dire quelque chose! Et en plus je peux parler de ma chose préféré c'est à dire MOI!

-Moi je suis arrivé à la Shibusen quand j'avais 12 ans, et j'y suis maintenant depuis 8 ans.

Bon on va faire court pour la première histoire de pas l'étouffer et surtout histoire de pas me péter la voix vu que ici on doit vraiment gueuler comme un putois pour se faire entendre.

-Et toi alors t'es en quelle cours?

-Moi je suis arrivé à la Shibusen quand j'avais 12 ans, et j'y suis maintenant depuis 8 ans.

-Et toi alors t'es en quelle cours?

Et oui, question conne, réponse conne? Bien sûr, la plupart des élèves de cette école y étaient arrivés à l'âge de douze ans, âge où débute le premier cycle. A part de rares exceptions dont je faisais partie moi. A cause de ma mère alcoolique, j'avais été envoyée à la Shibusen academy à 10 ans, pendant deux ans j'avais vécu avec les élèves plus vieux et commencé à suivre quelques cours avant de vraiment commencer ma scolarité à 12 ans, lorsque les autres élèves de mon âges étaient arrivés. Mais bon, j'avoue que mon histoire n'est pas forcément très inintéressante à raconter et encore moins à écouter, c'est donc pour ça que je vais épargner ça à Rezama. Je me contente donc d'une réponse aussi basique que la sienne :

-J'en suis au 6ème cycle, mais moi je suis arrivée à l'école à l'âge de 10 ans donc je suis là depuis 7 ans déjà, presque autant que toi !

Voilà, question, réponse. Que dire maintenant ? J'avais oublié que c'était si dur de faire la conversation à quelqu'un. En plus, à la base, je ne suis pas de nature très bavarde moi et voilà ma timidité qui revient comme ça, dans les moments où je suis gênée...

Spoiler:

-J'en suis au 6ème cycle, mais moi je suis arrivée à l'école à l'âge de 10 ans donc je suis là depuis 7 ans déjà, presque autant que toi !

A question idiote réponse idiote comme dit le diction. Nous voilà dans une situation qui est pour le moins inconfortable. Une discussion qui est pour le point au point mort on peut dire qu'on a calé... Bon allez Rez là c'est à ton tour de relancer la conversation mais que dire... Si je la complimente sur sa beaaaauuuté elle va me prendre pour un dragueur raté et si je lui parle de cuisine elle va me prendre pour un boulet... alors on réfléchi rapidement à un truc à dire et on se lance! Et plus vite que ça on se sort les doigts DU CUL!

-En tout cas merci pour la danse, c'était super! Tu danse vachement bien mais par contre avec ces chaussures ça doit pas être top... Ça va pas trop mal?

En espérant que ça aille parce que c'est quand même super bizarre de parler de pied pour une "première rencontre" si on peut parler de "première rencontre" après notre escapade sur le toit ou on a fait un peu connaissance mais on ne peut pas trop dire ça étant donné que ça c'est concrétiser en; "bonjour t'es qui? ah d'accord au revoir"...
Super ambiance sur le toit comme vous voyez...

-En tout cas merci pour la danse, c'était super! Tu danse vachement bien mais par contre avec ces chaussures ça doit pas être top... Ça va pas trop mal?


Sympa le compliment ! Il avait remarqué que je me débrouillait plutôt bien pour danser le rock et d'ailleurs lui de son côté n'était pas trop mauvais non plus ! Mais ça me faisait plaisir de l'entendre car un compliment ça fait toujours plaisir et puis en danse, il n'y a a peu près qu'au rock que je suis douée. Mais en fait, je ne me souviens même plus d'où j'avais appris à danser ça...
Bref, ce n'est pas le sujet. Pour l'instant je devais plutôt m’inquiéter du fait qu'il intéressait à mes pieds. Déjà drôle d'idée de regarder mes pieds mais en plus, moi qui me croyait discrète en enlevant mes ballerines. Je renfilais prestement les talons de mes chaussures avant de lui répondre. Après tout, c'est lui qui avait lancé le sujet.

-Merci pour le compliment, tu n'es pas mauvais toi non plus ! Et pour ce qui est des chaussures, oui c'est assez douloureux... j'éviterais de remettre ces ballerines pour danser la prochaine fois !

Pas grand chose d'autre à dire sur mes pieds, en même temps ce n'est pas un sujet de conversation des plus habituels. Je ne suis pas plus inspiré que quelques minutes auparavant pour lancer la conversation, mais rien que le fait de détourner l'attention de mes pieds me motive.

- Et si non dans la vie, qu'est-ce que tu aimes faire à part danser le rock avec une fille aux chaussures trop petites et dormir sur les toits de l'école ?

Petite référence à notre première rencontre sur les toits, où je l'avais surpris en train de dormir alors que j'allais rejoindre quelques amies un soir après les cours.

-Merci pour le compliment, tu n'es pas mauvais toi non plus ! Et pour ce qui est des chaussures, oui c'est assez douloureux... j'éviterais de remettre ces ballerines pour danser la prochaine fois !

Je le savais, personne ne peut trouver ça bizarre de parler de pied dans une première discussion, alors que de la guerre au Libéria ou de l'accroissement du nombre de démon dans le monde si. Tout est dans les pieds surtout la cervelle de certain.

- Et si non dans la vie, qu'est-ce que tu aimes faire à part danser le rock avec une fille aux chaussures trop petites et dormir sur les toits de l'école ?

Damned, une autre question, elle esquive bien les discussion celle là... Je vais être obligé de répondre un truc là sinon c'est la cataschtroumpf. Mais que dire que dire? Aucune idée... Parce que la plupart de mon temps je le passe à dormir sur le toit du moins quand il fait beau.

- Eh bien en faite c'est ce que je fais la plupart de mon temps libre en faite... Soit dormir sur le toit, ou bien à la rigueur écouter ou jouer de la musique.
Mais bon ma vie de célibataire arme sans Meister n'est pas des plus passionnante donc bon. Tu as un Meister toi?

Voilà un sujet de discussion, les meister, entre armes on peut bien se moquer d'eux. Parce que voilà quoi!

Oh! Le joli couple qui s'est réfugié dans le cabinet de toilette était très occupé on dirait.
« Votre avis par rapport au voyeurisme ? »

-J'ai une meilleure idée, amusons nous, vous et moi dans la cabine d'à côté.

Et avec ma dernière phrase, je lui soumet un clin d’œil pour "suggérer" le type d'amusement tout en lui mettant une main baladeuse, là où ça fait rougir. *
On pourra toujours mater le couple de temps à autre, surtout que la femelle était très dominante et séduisante... Le mâle était bien équipé quand même.

*:Les fesses

- Eh bien en faite c'est ce que je fais la plupart de mon temps libre en faite... Soit dormir sur le toit, ou bien à la rigueur écouter ou jouer de la musique.
Mais bon ma vie de célibataire arme sans Meister n'est pas des plus passionnante donc bon. Tu as un Meister toi?

Ah tient, il joue de la musique ! Ça c'est intéressant, je suis moi-même très fan de musique ! Mais bon il a changé de thème alors ça fera un sujet de conversation pour plus tard, à retenir...

Le fait qu'il n'ai pas de Meister m'étonna, je pensait pourtant qu'après 8 ans à la Shibusen, toutes les armes avaient finit par trouver un Meister. mais d'un autre côté, je le voyait plutôt solitaire, libre comme il le disait lui-même.

- Oui, Gaby Jenkley est mon Meister, je ne sais pas si tu vois qui c'est mais elle était avec moi la première fois que nous nous sommes rencontrées sur les toits.

Moi j'ai assez rapidement trouvé un Meister, à vrai dire c'était plutôt par hasard que Gaby et moi nous nous étions rencontrées. Nos tempéraments avaient tout de suite collé et depuis nous nous entrainons dur pour atteindre de bons résultats. J'étais tout de même curieuse de savoir quels objectifs il comptait atteindre en tant qu'arme seul, oui ce garçon était intéressant.

- Je suppose que tu n'a pas de Meister par choix, mais tu comptes en avoir un un jour ?

Je choppais une autre bière en attendant la réponse à cette grande question, et bien quoi une discussion où on doit chercher des sujets de discussion ça donne soif pardi!

- Oui, Gaby Jenkley est mon Meister, je ne sais pas si tu vois qui c'est mais elle était avec moi la première fois que nous nous sommes rencontrées sur les toits.

Gaby, gaby, gab... non aucune idée de qui ça pouvait bien être déjà que je n'arrive pas à retenir le nom de mes profs que je vois presque tous les jours, alors le nom d'une fille que j'ai vu une fois dans ma vie et en sortant de ma sieste journalière...
Mais c'est marrant son expression à changer lorsqu'on s'est mis à parler de Meister. Il est vrai qu'être seul au bout de 8 ans de Shibusen c'est presque un record mais bon.

-Je suppose que tu n'a pas de Meister par choix, mais tu comptes en avoir un un jour ?

-Exact, c'est sûrement un record à la shibusen 8 ans sans meister  mais il faut se qu'il faut pour l'instant je n'en veux pas et il faut dire qu'ils ne sont pas foule à la porte pour le moment où je voudrai bien d'un partenaire pour prendre un peu de grade.

Petite pose pour l'ambiance et faire monter de suspense...

-Vois tu on peut me comparer à ce que disais baudelaire dans l'étranger, je n'aime ni ma patrie pour le peu d'en avoir une. Les amis? c'est là un mot qui met pour l'instant inconnu. Quant à la beauté j'en ferai ma compagne pour le peu qu'elle m'accompagne...
On boit un petit coup au passage il faut pas mollir
Non pour l'instant il n'est rien en ce monde que j'aime et me satisfasse.

Bien maintenant elle me prend pour un fou et c'est tant mieux ou alors juste un mec un peu étrange qui peut ressortir du Baudelaire comme ça je sens venir le blanc mais non je ne suis pas raciste.

-Exact, c'est sûrement un record à la shibusen 8 ans sans meister  mais il faut se qu'il faut pour l'instant je n'en veux pas et il faut dire qu'ils ne sont pas foule à la porte pour le moment où je voudrai bien d'un partenaire pour prendre un peu de grade.

D'un coup, il devint beaucoup plus bavard je trouve, au moins ma question n'avait pas l'air de le gêner.

-Vois tu on peut me comparer à ce que disais baudelaire dans l'étranger, je n'aime ni ma patrie pour le peu d'en avoir une. Les amis? c'est là un mot qui met pour l'instant inconnu. Quant à la beauté j'en ferai ma compagne pour le peu qu'elle m'accompagne...

Petite gorgée de bière.

Non pour l'instant il n'est rien en ce monde que j'aime et me satisfasse.

Wouah, ça c'était de la réponse. Étant moi-même une grande littéraire, j'étais très fan. Par contre, je ne savais pas vraiment quoi répondre, de plus je devais avoir une tête assez ridicule avec mes grands yeux bleus ouverts d'un air assez étonné. En même temps, je n'avais jamais rencontré de garçon capable de citer ainsi du Baudelaire au milieu d'une conversation. Ça pouvait avoir un côté flippant mais moi je continuais à trouver ça intéressant.

- Je vois...

Ça, c'est la réponse qui tue. Quand les gens l'entendent ils pensent tout de suite que la personne vient de faire semblant de les écouter pendant deux minutes. Pourtant moi, j'avais tout écouté et tout compris, je n'avais simplement rien de plus à rajouter. N'ayant donc rien de plus à dire par rapport à sa réponse, je me repliais sur ce que j'avais noté dans ce que m'avait dit Rezama quelques minutes auparavant.

-Et si non, tu joues de la musique ?

C'est bon la tirade est passée et ça donne quoi?? Un merlan frit! félicitation vous êtes maintenant en compagnie d'un poisson, qui a de beaux yeux en tout cas d'un bleu euh très bleu...

- Je vois...

Ça c'est de la réponse on voit qu'il y a de la réflexion derrière et toutes une construction grammaticale. Nan mais sérieux? On vous fait des putains de phrases qui resteront dans les annales, bien sur je n'en ferai rien, et pas même un "woouuuaaah" ou un "ooooh". Non monsieur, rien le monde est bien triste c'est moi qui vous le dit...

-Et si non, tu joues de la musique ?

- En toute modestie bien sur, je n'ai rien vraiment à dire là dessus.

C'est vrai quoi j'en ai un peu marre de faire toute la conversation tout seul va falloir qu'elle bosse un peu elle aussi sinon ça va vite me saouler.

Mais fi de mon cas parlons plutôt de toi maintenant. Je te retourne la question que tu m'as posé tout à l'heure, Que fais tu de ton temps libre?

Je ne sais pas vraiment si ce brusque changement de sujet allait lui plaire mais bon. Que répondre à une telle tirade, je n'allait tout de même pas lui montrer que j'étais impressionnée de sa culture, il en aurait été trop heureux ! Et partir sur un autre sujet était tout de même mieux que de laisser un blanc s'installer.

- En toute modestie bien sur, je n'ai rien vraiment à dire là dessus.

Modestie ? Je ne connais pas encore très bien Rezama, mais la modestie ne ferait pas partie des premières qualités que je lui aurait attribuées. De plus, c'était vraiment dommage qu'il ne veuille pas développer ce sujet, j'y aurait été beaucoup plus à l'aise et j'aurais pu plus parler. Mais bon, ça façon de changer de sujet était peut-être pour répondre à la mienne une minute auparavant.

Mais fi de mon cas parlons plutôt de toi maintenant. Je te retourne la question que tu m'as posé tout à l'heure, Que fais tu de ton temps libre?

Très galant de retourner la conversation vers moi, sauf que je n'aime pas parler de moi. Enfin disons que je réponds aux questions quand comme celle-ci elles ne sont pas trop indiscrète, mais si non je fais en sorte de détourner le sujet. Pas que je n'aime pas a vie et ce qui s'y rapporte, mais égoïstement je préfère écouter les autres me raconter la leur. Au moins, ça c'est quelque chose de nouveau que je ne connais pas.

-Et bien j'écoute de la musique, je me promène avec mes amis, mais surtout je lis beaucoup, j'aime beaucoup avoir de nouvelles connaissances, imaginer d'autres endroits... Avec ma meilleure amie Erica, nous envisageons de faire le tours du monde en bateau, nous passons e longue après-midi à nous promener dans le parc en discutant de nos projets...

Ma vieille, quand tu parles il y a bien un moment où il faut dire stop. Raconter des rêveries c'est pas très intéressant pour la personne qui écoute.

- Mais bon, tous ces rêves de gamines ne sont pas passionnants !

Et je lui lançait un grand sourire. Parce que c'est ma marque de fabrique de sourire.

-Et bien j'écoute de la musique, je me promène avec mes amis, mais surtout je lis beaucoup, j'aime beaucoup avoir de nouvelles connaissances, imaginer d'autres endroits... Avec ma meilleure amie Erica, nous envisageons de faire le tours du monde en bateau, nous passons e longue après-midi à nous promener dans le parc en discutant de nos projets...


Ah ouai c'est quand même gnangnan tout ça.

- Mais bon, tous ces rêves de gamines ne sont pas passionnants !

Et c'est là que je dois dire un truc... mais quoi? Aucune idée et bah on va improviser ou alors juste faire autre chose et libérer notre hôtesse de notre présence. Mais au moins ça va se faire dans le sourire et ça c'est quand même grandement positif quitte à se retrouver un peu plus tard la soirée n'est pas terminé du tout.

Je vois que notre discussion s’essouffle comme un asthmatique au bout d'un cent mètres. Que dirais tu d'une dernière petite danse avant de ce quitté pour l'instant? Après tout la soirée n'est pas finie!

Et on tente de sourire de façon non psychopathe.

Quand je dis que ça miaule dans ces chiottes, c'est pas qu'une expression.
Parce qu'apparemment Erica a une double personnalité féline, et si je sais qu'il y en a que ça excite, personnellement c'en est juste tellement choquant que ça me tirerait presque de ma transe.

Mais non, en bonne Jill que je suis, je reste plantée là, l'écarquillement des yeux inversement proportionnel à l’étrécissement des pupilles. Le clin d’œil de l'Italienne ne parvient à me faire réagir plus que ça, tout comme le commentaire de Shaman quelques secondes plus tard.

Sa main sur mon cul, en revanche, y parvient très bien.


Y a eu ce même instant où tout se passe trop vite pour que ma petite cervelle traite les infos relatives à la situation, et où mes réflexes prennent le dessus ; toujours est-il que je me retrouve plaquée contre elle, et elle plaquée contre le mur dans son dos, mon poing serré quelque part dans le peu de tissu de sa robe ▬ et c'était pas une bonne idée parce qu'elle va sûrement finir un sein à l'air, mais je pense pas vraiment m'en plaindre ▬, mon souffle à quelques millimètres du sien. Comment ça mes lames sont sorties. Non pas du tout.

Est-ce que j'ai déjà dit que mes réflexes sont genre, waw, et que ceci n'était absolument pas prévu.
Parce que ceci était absolument prévu. Aha. Complètement. Dans les moindres détails.

Aha.

L'avantage de ne pas être expressif c'est qu'au moins quand vous êtes gêné ça se voit pas, vous arrivez à donner le change. Là j'ai une magnifique créature entre le mur et moi ▬ et des griffes à la Wolverine mais faites comme si de rien n'était ▬, y a moyen de tourner la situation à mon avantage. Hein.

« Pas que je ne rêve pas d'ôter les vêtements que vous avez en trop, mais j'ai d'un peu plus hauts standards que ceux de la Catwoman d'à côté. » Que je lui susurre. On est pas tous des adolescents avides de se déflorer l'un l'autre dans les toilettes glauques de leur lycée.

Alors après en avoir profité pour tirailler sa lèvre inférieure entre mes dents (parce que je suis une connasse et que même si s'adonner à une séance de pelotage dans un endroit dégueulasse ne faisait pas partie des plans, j'allais pas me gêner pour titiller mon vis-à-vis, ses lèvres étaient putain de tentantes, et j'étais faible), je l'entraînais vers les bâtiments.

Dans les bâtiments, y a des chambres, propres, avec des lits, propres aussi, et le plus important c'est que votre serviteur ici présent avait décidé en début d'année d'occuper l'une des chambres supposément inoccupées. Ouais, y en a qui font les choses bien.

Donc déposer ma partenaire sur les draps, et lui adresser un demi-sourire iradiant la self-satisfaction, un genou posé entre ses jambes et une main de chaque côté de sa tête, je fais ça bien aussi.

J'attends la réaction de Kal, en mode pokerface. Oui le meme, non pas la musique. Mes yeux verts et pleins d'espérance sont plantés dans le bleu profond des siens. En un sens, c'est un peu une allégorie, une métaphore de la rencontre de l'eau et de la terre...
Mais surtout du bullshit et de l'incompréhension que la situation avait fait naitre. : "C'EST TOUT, MOTHAFUCKAH?!"
J'lui laisse le bénéfice du doute. Si dans 3 secondes, mon démon n'a pas fait autre chose que sa bête main sur ma poitrine, minigun. Un, ..., deux ..., tr...?

Un bruit lourd perce le silence pesant qui s'était installé quelques secondes. Comme si une quelconque inconnue plaquait une autre inconnue contre un mur. Ah, nos squatteuses commencent, on dirait. La pression retombe, le fait de ne pas me sentir seule à flirter avec quelqu'un dans les toilettes de la salle me rassure, et le fait que Jill soit impliquée me fit étouffer un gloussement. C'est franchement pas elle que j'aurais imaginé en train de...  

« j'ai d'un peu plus hauts standards que ceux de la Catwoman d'à côté.»

Mia?...

« On est pas tous des adolescents avides de se déflorer l'un l'autre dans les toilettes glauques de leur lycée. »

Bruit de verre brisé numéro 3, en si bémol. Mouvement "j'tai cassé" allegro.
Elle murmure, mais avec le silence qui règne dans les toilettes depuis que mon regard outré a croisé celui de Kal, --et pasque Cat Power-- , je l'ai entendue chuchoter qu'elle m'était supérieure. Je dévisage Kal. A la réflexion, elle pouvait très bien avoir dit ça de lui. Ouais, ouais c'est ça. Je suis trop cool pour qu'on parle de moi comme ça. Pauvre Kal, il se prend vraiment tout dans la gueule. Petit sourire amusé et ma foi un peu mesquin.
... «Catwoman». « Toilettes glauques » «Nan mais oh conscience, j't'ai pas sonn...» Et d'un coup, je me rend compte de ce que je fais, l'écho des paroles de l'assoc' de service résonne dans ma tête comme un gong. Et reflète la réalité. C'était bien de moi qu'elle parlait. Sauf que j'avais trop peur d'elle et de sa réputation pour aller la chercher à coup de minigun. Pas envie de tester ses griffes... Puis bon, c'est une mini dépression dans laquelle elle vient de me mettre. Elle a raison. Pour l'instant!
J'oblige Kal à me lâcher, lui assène un regard courroucé. Je prends peur en regardant autour de moi. Je me sentais vraiment prête à faire ça ici? Il y a 5 minutes, oui, mais là, absolument pas. Je ramasse le haut de Kal et lui jette gentiment à la figure, par dessus mon épaule. Moi, c'est mon soutien gorge que je cherche.

-" Ci fermiamo per..."
Je me racle la gorge et me frotte les yeux. Suffit l'italien! Un peu d'autocontrollo, Eri!
-" Herm, on s'arrête là. J'me rend compte, je suis dégueulasse. Je veux prendre une douche et oublier."
Petite lueur pétillante dans mes yeux dont le vert blasé reprit de la couleur, grâce à l'image coquine qui venait de me passer par la tête.
-"Il n'y a pas de douche mixte je crois ici. Mais je pense pas qu'un simple interdit fasse peur à un démon, si?... Ghihihi!"

Bah quoi. Il m'avait "turned on", comme dise les anglais. Moi aussi ça me frustre de tout lâcher comme ça d'un coup. Mais eh, si tu veux bien me suivre, c'est... Qu'un déménagement!

Il était une fois un démon et une arme, dans les toilettes. Le démon c'est moi. Et l'arme c'est Erica. Voilà, maintenant retour au moment présent.

J'étais en train de me demander ce que j'aillais faire alors qu'elle me lâche en me lançant un regard énervé. C'est quelque chose que j'ai fais? Que j'ai dis? Mes pensées ont été interrompus quand je vis ma chemise obstruer ma vue. J'enlève le couvre-chef bizarre, et regarde Erica avec un air consterné.

-" Ci fermiamo per..."

Encore de l'italien? Raaah...

-" Herm, on s'arrête là. J'me rend compte, je suis dégueulasse. Je veux prendre une douche et oublier."

Hu?

-"Il n'y a pas de douche mixte je crois ici. Mais je pense pas qu'un simple interdit fasse peur à un démon, si?... Ghihihi!"

Mon regard devient glacial à la seconde où elle prononce le mot "démon". J'exagère peut être un peu, mais je ne supporte pas du tout qu'on me juge pour ça, surtout sur un soir comme ça. Et puis, elle change d'avis sans arrêt ou quoi? Un coup elle veut, un coup elle veut pas. Faudrait savoir à la fin. M'enfin bon, devrai-je accepter sa proposition? Elle a pas l'air très sure elle même... Si elle veut juste baiser parce qu'elle est un peu excitée, elle peut aller prendre sa douche avec sa main.
Toujours avec un regard à glacer le sang, je lui dis:

- Ouais, et tuer un démon, ça ferai pas peur à une arme non plus, si?

Je remet ma chemise calmement avant d'ajouter:

- Si je bravais tous les interdits parce que j'en étais un, je serais pas là.

Et je la fixe de mes yeux légèrement rougissant, sans vraiment répondre à sa requête.

Je vois que notre discussion s’essouffle comme un asthmatique au bout d'un cent mètres. Que dirais tu d'une dernière petite danse avant de ce quitté pour l'instant? Après tout la soirée n'est pas finie!

Oui en effet, il avait raison. Et puis discuter pendant le bal, ce n'était pas non plus l'activité la plus intéressante à faire. Je le suivit donc sur la piste de danse ou nous nous trémoussâmes quelques minutes avant de nous quitter dans la joie et dans la bonne humeur.

- Bon, et bien à plus tard !

Et en lui lançant un dernier sourire, je m'éloignais en direction de la porte du gymnase pour aller prendre un peu l'air. Comme ça je pourrais en profiter pour me poser dans un coin pour enlever un peu mes chaussures. Si les dortoirs n'avaient pas été si loin du gymnase, je serais même rentrée pour aller changer de chaussures. Mais flemme alors je retourne sur la piste de danse à la recherche de... quelqu'un ?

Bon, je suis coucher sur le dos sur un lit dans une chambre, dans une école de gens qui me déteste et dont certaines d'entre elles veulent me dévorer mon âme. Chouette.

Bon je me plains pas trop parce que j'ai une nana chaude comme la braise au dessus de moi en train de me tripoter. Je sens que les vêtements ne vont pas tarder à tomber, aussitôt pensé aussitôt commencé, ma robe se détache progressivement (ça sert d'être sorcière) et Jill commence à être sérieusement excité, à donf.

-Je sens qu'on va passer une bonne nuit. Dit-je, avant de la retourner sur le lit et de l'embrasser langoureusement, tout en lui caressant les seins.

Rei subit un infarctus du myocarde et s'écroula.

Argghl...

On pouvait entendre des petits gargouillis du fond de sa gorge, et voir de la mousse de bave en sortir. Il mourrait, une main sur le coeur et une autre en direction du ciel.

J'étais légèrement perdue. Voir carrément paumée. J'avais de quoi aussi. Après avoir voulu empêcher les deux obsédés de se tuer - apparemment ils avaient préféré copuler, je les comprenais, le sang c'est cool, mais il n'est pas synonyme de sexe. Normalement. Dans un monde normal. Avec des gens normaux.
Est-ce qu'ils étaient normaux ?
Putain, non.
Tout ça pour dire que j'étais très mal à l'aise. Le professeur était tout juste sorti des toilettes, et je l'avais suivi, quand une bonne idée m'était venue à l'esprit. Pourquoi ne pas faire la conversation ? Oui Keiko, bonne idée, mais pas après un certain nombre de verre.

FLASHBACK

- C'est particulier quand même, de faire l'amour debout. Vous avez déjà testé ?

Euh. Attends quoi. Stop. Pause. Je venais de dire quoi ? Avant que mon cerveau n'identifie cette connerie monumentale comme étant sortie de ma bouche, je devais trouver un truc. Vite, diversion.

- Vous allez rentrer chez vous là ?

Non, ça, c'est ce qu'on appelle une mauvaise diversion. Une très mauvaise diversion. Mais qu'est-ce qu'il me prenait ? Je savais bien que mon intelligence frôlait les -15 en temps normal, mais là je battais des records.

- Je vais me suicider je reviens.

FIN DU FLASHBACK

J'avais de quoi être mal à l'aise. Mais le pire c'est que le prof ne m'avait même pas engueulé, il s'était contenté de me fixer. D'un regard vide, certes, mais d'un regarde vide quand même. J'étais sur le point d’exécuter ce que j'avais prévu dans ma dernière phrase quand le prof s'écroula. Il avait des spasmes assez violent, et la bave qui sortait de sa bouche montrait qu'il était peut-être plus ou moins en train de mourir.  

Alors, je pris mon courage à deux mains, me préparant à intervenir, comme toute personne responsable - et dieu (cc harra) savait à quel point j'en étais une ! A ce moment là, je fis la première chose qu'il me passa par l'esprit.

Je lui arrachais sa chemise.

Loin de moi l'idée de vouloir admirer sa musculature finement dessiné, en vrai ça servait à quelques choses.
...
Ok ok c'est bien de faire de la charité, mais on peut profiter un peu non ?

Je commençais à lui faire un massage cardiaque -je priais très fort pour ne pas lui péter trop de côtes- et avec le coude, je me servais de se chemise pour lui essuyer la bouche -y a que la bave de bébé qui est bénéfique pour la peau, tout le monde le sait. Je me mettais donc à califourchon sur lui, et tout en faisant le massage cardiaque, je commençais à faire du bouche à bouche. Mais c'était un peu compliqué, je crois que la position n'était pas tout à fait adapté.
Le kamasutra et le secourisme c'est pas pareil ?
Ah merde.

... Ce regard de démon. Ce regarde de démon! Pourquoi qu'il me regarde comme ça, maintenant? Il a peur des douches? J'ai ravivé un horrible souvenir du fond de sa mémoire?... Ouais, je le vois bien faire tomber sa savonnette dans une douche publique, en fait.

- Ouais, et tuer un démon, ça ferai pas peur à une arme non plus, si?

... Touché. Mais je n'avouerais jamais! -Mon corps le fera pour moi, le vlà qui tique en entendant la phrase. Inconsciemment, je fronce les sourcils et commence à lui tirer la gueule.-
Faut arrêter avec les clichés, à la fin on va croire que je suis une chaudasse sans honneur parce que je suis italienne. La base du cliché, ça, les accusations sans fondement.


- Si je bravais tous les interdits parce que j'en étais un, je serais pas là.

Ses yeux rougissent... Il est pas content. Mais, je pense que j'ai la parade à ça.

Cet interdit là ne te semble pas tentant? Que ce soit pour un démon ou une arme, l'excitation des choses défendues est, heu... Excitante non?

Ouiiii, éloquence -1. Mais, au niveau suggestion, je n'ai rien à apprendre de personne. Subtilement (ou pas) j'avais relaché ma chemise, laissant mon ventre nu à découvert. Et la façon dont je le regarde, presque amoureusement, devrait achever de le convaincre. Presque je dis bien.
Doucement, je lui prends la main, pour l’entraîner hors de toilettes sordides, non sans avoir récupéré mon tailleur.

Toi aussi t'as besoin d'une douche. Vraiment.

Et pour contrer son éventuel contre argument, je lui assène un baiser sur les lèvres, presque chaste. Un baiser léger, fin et trop vite terminé, comme un amuse bouche trois étoiles. Et ça les enfants, c'est comment j'ai rencontré votre père la vraie définition d'un Teaser. Et j’espère que la frustration de n'avoir eu que ce si léger échantillon de ce qui l'attend lui fera oublier qu'il est énervé contre moi.
Logique -1. Erica a perdu un niveau.