Une promenade rafraîchissante. [pv Keiko]

Yùka et Keiko ♫

Ce matin, je m'étais réveillée tôt, comme depuis quelques semaines déjà, c'était la lumière et la chaleur qui m'avaient tirés de mon sommeil. Les beaux et longs jours étaient là, mais cette année, peut-être à cause du réchauffement climatique pourquoi pas, chacun sa théorie, toujours est-il que cette année il faisait particulièrement chaud, tant que la chaleur en devenait assez désagréable par moments. Il était en ce moment impossible de sortir des bâtiments climatisés entre 12h et 16h sous peu de choper une insolation. La bibliothèque et même les salles d'études, d'habitude si peux fréquentés pendant les vacances scolaires, étaient des lieux où beaucoup de monde se réunissait pendant le début de l'après-midi pour profiter de leurs fraîcheur. C'est donc plutôt à la bibliothèque que je passais mes journées avant d'aller me promener un peu le soir quand la chaleur tombait et que l'on pouvait profiter de quelques heures de fraîcheur avant que le soleil ne se lève le lendemain. C'est donc à la bibliothèque que je passais la plupart de mes après-midi, je lisais beaucoup, quand j'en avais le temps au moins un livre par jour. J'adorais lire et les vacances me permettaient de dévorer encore plus de livres que pendant l'année car je n'étais pas embêtée par les devoirs et les cours.

Après être passée par la case toilette, lorsqu'il était environ 11h et que j'avais finis mon petit déjeuner, je réglais deux trois truc, déjeunais puis me rendais à la bibliothèque pour mon habituelle lecture de l'après-midi. Quand j'entrais dans la grande pièce qui sentais les vieux livre, j'aspirais une grand bouffée de cet air à la fois frais et parfumé qui me faisait le plus grand bien. Je me dirigeais ensuite vers les rayonnages pour choisir l'ouvre que je lirais aujourd'hui. Je me décidais pour un grand classique de Jules Verne "Voyage au centre e la terre" que j'avais déjà lu plusieurs fois quelques années auparavant mais que j'aimais toujours lire et relire car j'en adorais l'histoire. Tellement concentrée dans ma lecture,je ne vis pas que Keiko venait s'assoir à côté de moi, ce n'est que lorsque j'eus finit la dernière page de mon livre et refermée celui-ci avec l'intention de le reposer sur son étagère que je la vis assise à côté de moi, elle-même en train de lire. Comme il était 18h je lui proposais en la saluant:

-Ça te dit une petite promenade dans le parc ?

Elle me sourie et esquissa d'un signe de la tête. C'est donc comme ça que nous partîmes nous promener dans le parc. Lorsque nous sortions de l'établissement, bien que le chaleur sois toujours présente, elle état soutenable et assez agréable agrémentée d'un petit vent doux et pas trop chaud. Nous nous dirigions doucement vers le parc de Death City qui ne se trouvait pas très loin de la Shibusen Academy.

L'été... Franchement, je pense qu'on pourrait se passer de cette saison ! Crever de chaud, se déshydrater tout en se mettant devant un ventilo, très peu pour moi ! On ne pouvait même pas profiter de nos vacances convenablement ! Alors, quand Yùka - avec qui j'étais devenue super proche- m'avait proposé de me balader au parc, j'avais tout de suite accepter. bah, déjà, c'était mon amie, et je ne l'avais plus vue depuis quelques jours, elle me manquait un peu, et, dans le parc, il y avait des arbres. Des graaaaaaaaaands arbres. Avec beaucoup de feuilles. En gros, de l'ombre quoi ! Et il y avait un lac... On avait le droit de s'y baigner. Mais je ne savais pas si Yùka accepterait de se baigner, alors je ne lui avais pas proposer. Nos rencontres étaient souvent proches de l'eau, d'après ce que j'avais pu remarqué. Cela m'arracha un sourire.

Les quelques dizaines de minutes qui nous séparaient du parc furent longues et éprouvantes, nous étions en plein soleil. En ce moment, je ne savais plus si mon visage était rouge à cause de ma timidité ou par un coup de soleil.. Quand nous arrivâmes en ville, je amenais vers un stand qui vendait des boissons. je m'en achetais une et en offrais à Yùka. J'achetais aussi une bouteille d'eau que je me renversais sur la tête. Que c'était agréable....Rien que de sentir de l'eau.... couler sur son visage...

Nous finîmes par arriver au parc. Comme je l'avais prévu, l'ombre était dominante. Nous commençâmes à marcher doucement dans la forêt. Quand j'aperçus le lac, mon idée me revins en tête.

- Dis, tu veux qu'on se baigne au lac ? Avec la chaleur qu'il fait...dis-je d'un un peu plus rassuré que d'habitude.

Quand j'étais avec Yùka, je m'affirmais un petit peu plus, elle me donnait confiance. Était-ce parce qu'on se confiait tout et que je me sentais vachement proche d'elle ? Enfin, je n'en savais rien et je ne cherchais pas à savoir, ce changement était des plus agréables.Par contre, dès que je n'étais plus avec Yùka, je revenais au stade Tomate. Un garçon de mon cycle m'avait même sorti que ça allait bien avec mes cheveux...

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Spoiler:

Nous marchions donc en direction du parc. Bien que j'aurais pensé que la température serait plus supportable à cette heure là, elle en restait tut de même très peux agréable. Je me demandais si j'avais bien fait de proposer cette promenade puis me disais que oui, nus allions dans quelques minutes arriver dans la parc, là nous pourrions nous reposer en discutant un peu à l'ombre des vieux et grand arbres dont regorgeait le parc. Avant d"arriver au parc, nous devions passer par la ville. La, les quelques gens qui se déplaçaient en voiture créaient de grand courant d'air chaud avec leur véhicule. Les autres personnes présentes étaient bien souvent à pied et ne sortaient seulement que pour aller faire leurs courses ou d'autres choses indispensables. Ce qui n'était pas forcément une mauvaise idée d'ailleurs car les supermarché était ventilés et donc frais et il était agréable d'y faire ses courses par ce temps là.

Alors que nous passions devant un stand de boissons où suait un vendeur qui malgré la chaleur était resté dehors. Surement parce qu'il savait que c’était le meilleure moment pour faire un chiffre d'affaire puisque chaque personne qui traversait la rue de avait être bien contente de pouvoir boire un verre. C'est d'ailleurs ce que nous fîmes, Keiko pris une bouteille d'eau qu'elle se versa sur la tête pour se rafraichir et m'en offrit une que je préférais moi boire car j'avais la gorge très sèche et par une telle chaleur il était important de se déshydrater pour ne pas tomber dans les pommes, ce que je préférais éviter. Après cette courte pause désaltérante, nous reprîmes notre route en direction du parc.

Quand nous y arrivâmes enfin, nous marchâmes un peu sous l'ombre des arbres. J'enlevais même mes sandales pour profiter de la fraîcheur de l’herbe qui caressait mes pied enfermés toute la journée dans des chaussures. Car si cela ne dépendait que de moi, je passerais ma journée pieds nus, je ne supportait pas vraiment d'avoir des chaussures au pied, je me sentais plus libre sans. C'est donc pied nu que j'avançais dans le parc avec Keiko. Nous ne parlions pas trop, par cette chaleur, mieux valait économiser notre salive puis nous n'en avions pas forcément la force de toute façon. Plus nous avançons dans la parc, plus l'ombre se faisait grande car il y avait de plus en plus d'arbres. Le soleil s couchait petit à petit, ce qui aidait aussi. Après avoir marché quelques minutes sous l'ombre reposante des platanes, nous arrivâmes au lac qui marquais la fin du parc. Au delà s’étendait la forêt qui quoique praticable était tout de même moins agréable pour se promener. Je m'apprêtais à proposer à Keiko de nous arrêter là lorsqu'elle me devança et pris la parole:

- Dis, tu veux qu'on se baigne au lac ? Avec la chaleur qu'il fait...

Me dit-elle d'une voix bien que toujours timide, un minimum assurée. La baignade qu'elle me proposait était bien tentante. De plus cela me rappelait la façon dont nous nous étions rencontrée dans une piscine... et qui avait d’ailleurs un peu dégénéré au début, mais pourquoi pas renouveler cette expérience sans essayer de se noyer l'une l'autre cette fois ? Cela pourrais être sympathique ! Acceptant donc d'un hochement de tête et d'un sourire, je m'approchais du bord de l'eau. Coup de chance, j'avais justement mon maillot de bain sur moi car si je n'avais pas croisée Keiko à la bibliothèque, je comptais peut-être aller à la piscine. Sans même gouter la température de l'eau, je commençais à enlever mes habits avant d'entrer dans l'eau d'un souple plongeon. Ressortant ma tête avec mes cheveux ruisselant sur les épaules, je me retournais vers Keiko et lui faisait signe de venir en criant:

-Vient, elle est super bonne !

Et je continuais à nager par d'amples mouvement dans cette eau clair et fraiche en attendant qu'elle me rejoigne. Peut-être un peu trop fraîche car elle ne chauffait jamais au soleil, se trouvant H24 sous l'ombre des arbres. Mais par cette chaleur, de l'eau, aussi fraîche sois-telle faisait toujours le plus grand bien.

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Spoiler:

Je ne voyais pas comment Yùka aurait pu refuser de se baigner. On était le soir, la température avoisinait les 35 degrés (ce qui était trèèès logique) et nous avions à peine la force de marcher -ce qui expliquait le silence qu'il y avait eut pendant le trajet, on tenait à peine debout, alors parler...- et nous nous retrouvions devant une étendue d'eau, avec presque personne autour. Pourquoi hésiterions-nous ? J'attendais donc sa réponse avec impatience quand soudain un souvenir ressurgit et me fis sourire.

Nous nous étions rencontrés près de l'eau... Elle m'avait d'ailleurs à moitié noyé. Je ne pouvais qu'espérais qu'elle ne me coule pas une nouvelle fois car il était presque certain que je l'éclabousserai, ce ne serait pas drôle sinon.

-Viens, elle est super bonne !

Sans plus la faire attendre, je retirais mes vêtements. Avec quelques difficultés mais je m'en sortais à peu près. Mon tee-shirt était accroché à mon maillot de bain et je n'arrivais pas à l'enlever. A force de pester et de forcer, je finis finalement par l'enlever. Mon short glissa avec plus de facilité. J'étais vêtue d'un bikini, qui mettais en avant mes formes qui étaient assez avantageuse. Oui, on pourrait penser que j'avais encore le corps d'une enfant, mais non. Je n'étais juste pas du genre à m’exhiber pour le plaisir comme certaines filles de ma classe.

Je plongeais donc directement dans l'eau, éclaboussant copieusement Yùka. L'eau était fraiche, ce qui me fis le plus grand bien et ce, immédiatement. Soudain, je me rendais compte de ce que 'javais fait et j'eus une soudaine envie de me moquer gentiment. Je remontais d'un battement de pieds à la surface et repris ma respiration.

- Aujourd'hui, j'ai commis un crime. J'ai arrosé cette chère Yùka. Pour se venger, elle va me couler.

Je tirais la langue et envoyais de l'eau sur Yùka.

L'eau était bonne, quelques brasse par ci, quelques brasse par là. J'étais détendue et la pureté de l'eau était apaisante. Ne voyant toujours pas Keiko me rejoindre, je regardais si elle avait eu un problème. En fait elle s'était seulement emmêlée dans ses vêtements et son maillot de bain, ce qui eu le don de bien me faire rire. Je replongeais donc au fond de l'eau. Bizarrement cette eau était douce et tellement pur que l'on pouvait ouvrir les yeux dedans sans que cela ne fasse mal. J'observais un peu les fonds marins, des coraux s’épanouissait sur le sable lisse et brun. Soudain, une vague d'eau trembla à côté de moi. Je sortais donc là tête de l'eau pour voir ce qui se passait.

Et la cause de cette vague était bien ce dont je doutais c'était Keiko. Elle avait tout simplement plongée dans l'eau en faisant bien sorte de m'éclabousser. Elle l'avait déjà fait quelques semaines plutôt, involontairement et j'avais ensuite essayé de la noyer. Là elle venait de le refaire, je savais que c'était volontaire et qu'elle le faisait bien exprès. D'ailleurs, elle continua à m'éclabousser en disant:

- Aujourd'hui, j'ai commis un crime. J'ai arrosé cette chère Yùka. Pour se venger, elle va me couler.

Puis elle me tirais la langue et continuait à m'envoyer de l'eau. Je le fis aussi en créant des petites vagues avec mes mains. Puis je prenais un air faussement boudant et lui répondais, sur un ton qui voulait se faire triste et boudeur. Mais qui au contraire donnait plutôt une impression de délire car je ne pouvais m'empêcher de bouffer pendant que je parlais:

-Oh oui, je vais te couler !

Et je me jetais sur elle, en m’appuyant sur ses épaules de toutes mes forces. Mais comme nous étions dans l'eau, cela n'appuyais pas beaucoup sur Keiko à laquelle je faisais bien attention de toute façon. Je ne voulais pas risquer de la faire couler une deuxième fois !