Deuxième rencontre [pv Izumi]

Je me levais, comme tous les matins… Mais qu’est-ce que je dis moi ? Bien sur que je me lève le matin ! Mais il faut dire que pour ne fois c’était différent. Je n’avais pas était, comme tous les matins depuis au moins un mois, réveillée par le soleil et la chaleur. Mais seulement à 10 heures et par un bruit qui ne m’étais plus familier mais que je connaissais bien tout de même. Celui de gouttes s’écrasant contre les toits des bâtiments et ruisselant le long des gouttières. Le familier goutte à goutte de celle-ci, cassée juste au dessus de la fenêtre de notre chambre à Rica, Melo et moi. Un bruit qui dés mon réveille me mis de très bonne humeur, une humeur encore meilleure que d’habitude et c’est dire car j’étais déjà d’un naturelle joyeux assez excessif. Et oui, il pleuvait bien ! Cette pluie que nous n’avions plus vue depuis des semaines, cette pluie qui même si elle rendait le temps maussades et les activités impraticables mais qui aujourd’hui je le pensais, était totalement la bienvenue. La nature et les plantes en avaient besoin. Les lacs et cours d’eaux en ce moment asséchés qui allaient pouvoir un peu reprendre de leur fonction. Et surtout les humains, entre autres les élèves de la Shibusen qui en avaient marre de rester cloîtrés dans leur chambre où autres lieux climatisés allaient pouvoir enfin un peu sortir, au risque d’être un peu mouillés mais au moins dans la fraîcheur.

Je me levais vite et m’habillais d’habits normaux et pas ultra aérés pour supporter la chaleur. J’attrapais dans un tiroir, la croissant que, la veille, j’avais acheté dans une boulangerie en faisant pas promenade du soir et qu’il me restait de mon gouter. Puis limitant ma toilette à un brossage de dents rapide, je courrais dehors en essayant tout de même de ne pas réveiller mas coloc’ qui dormaient encore ou au moins en donnait l’impression, mais vu le bruit que j’avais fait, je ne doutais pas qu’elles aient tout de même étaient un peu réveillées. Bien qu’heureuses qu’il pleuve enfin, elles devaient être quelques peux moins emballées que moi à l’idée d’aller se jeter sous de déluge. De toute façon il n’y avait que moi pour avoir des idées comme ça ! Je descendais les marches des escaliers menant au rez-de-chaussée quatre à quatre, avant de courir vers le hall d’entrée et enfin la porte principale menant devant l’école. Quelques élèves marchant aussi ou discutant dans les couloirs se retournèrent sur mon passage et me regardèrent d’un air interrogateur. Ils devaient surement se demander ce qui me pressait tant. Moi, je ne m’arrêtais pas pour autant et filait droit vers la sortie. Atteignant enfin les deux grands battants de bois menant vers l’extérieur, je les poussais à bouts de bras, ceux-ci n’étant pas ouvert surement pour éviter de mouiller l’intérieur si la pluie de tombait pas droit. Et enfin, j’étais sous la fraîche et douce pluie d’été.

Je ne vis pas grand monde autour de moi car oui, même si les gens étaient contents qu’il pleuve, ils n’étaient pas tous comme moi à aller se jeter dessous et remercier le ciel. Mais il fallait avouer que les quelques personnes que je croisais en me promenant un peu aux abords de l’école, ne passaient pas vite en courant et d’humeur maussade, mais plutôt et bavardant tranquillement et en rigolant. Ils avaient tous des parapluies, d’ailleurs souvent très originaux. Une autre chose qui m’amusais quand il pleuvait. Observer es parapluie des autres et surtout de ceux que je ne connaissais pas. Je pouvais ainsi presque découvrir leur humeur et leur caractère rien qu’aux couleurs et aux motifs de ce qui les abritaient. Par exemple, une fille qui passait à côté de moi, même si je ne discernais pas sa tête je pouvais deviner qu’elle était plutôt une fille gentille mais un peu gamine sur les bords ou bien lors avec des gouts particuliers, car elle s’abritait sous un parapluie rose avec des fleurs vertes et jaunes ce qui même si ce n’était pas spécialement moche, était tout de même assez original. Une autre par contre sous son parapluie gris unis et sans aucun motif devait être plutôt réservée et pas très bavarde. Et enfin une dernière avec un magnifique parapluie de marque, fluo et pétant devait plutôt être le genre à aimer se faire remarquer. –sois dis en passant le genre de personne que je n’aimais pas trop- .

C’était donc un moyens assez pratique de découvrir les gens avant même de leur parler, et donc par la même occasion savoir à qui je voulais parler. Car j’étais plus du genre à parler aux gens timides qui n’allaient surement pas faire eux-mêmes le premier pas. Et qui de plus pouvaient se révéler des gens vraiment plus sympathiques que tout autres. La preuve avec Jill, si je n’étais jamais allé lui parler, nous ne nous connaitrions à peine à ce jour et pourtant elle faisait maintenant partie de mes amies les plus proches. Mais bref, dans la pluie, il n’y a bien sur pas que le plaisir des parapluies, de multiples autres activités drôle sont praticables par ce temps, même si personne ne s’y intéresse vraiment. Bon d’accord, il ne faut pas avoir peur de se mouiller mais après tout tant qu’on n’est pas en sucre, à part peut-être attraper un rhume, l’on ne risque pas grand-chose ! D’ailleurs, je me rendais compte seulement maintenant que je n’avais pas mis la capuche de mon imperméable, alors que j’étais là à regarder dehors et moi-même sous la pluie depuis au moins cinq bonnes minutes. Mes cheveux commençaient déjà à se mouiller c’est pourquoi je mettais vite ma capuche avant d’être complètement trempée. Je réfléchissais ensuite à ce que j’aurais pu faire aujourd’hui par ce temps qui, pour moi, était un peu temps. Je me dis qu’aller en ville ne serais pas trop mal, et puis je pourrais décider sur place ensuite.

Je marchais dans la rue, prenant bien le temps d’avancer sous les goutte à goutte des gouttières, cela m’amusais car j’étais protégée de la pluie mas en même temps le fait de sentir l’eau ruisseler sur mon imperméable me procurais une étrange sensation de bien-être. Oui, je suis étrange, je sais, pas la peine de me le rappeler. Et puis je suis fière d’être étrange, je prends ça comme un compliment moi ! Mais ce n’étais pas le sujet, je disais que j’avançais dans la rue et puis arrivant au centre ville, voyant que la pluie se faisait de plus en plus forte et que l’orage menaçait, je trouvais plus prudent de m’abriter dans un bar. Poussant la porte, un léger bruit de carillon se fit entendre, je la referais ensuite derrière moi et me dirigeais vers une table. J’aimais bien ce petit bar, bien que très accessible, sympathique et en centre ville, il n’était pas très fréquenter et donc on pouvait s’y retrouver dans un calme relatif. Le serveur que je connaissais bien aussi vint me faire un brin de causette et je lui demandais un jus de pomme pour compléter mon petit déjeuner composé de seul un croissant et que j’avais pris en quatrième vitesse. Quand il me l’apporta, je le remercier, payais et commençais à boire. Je n’en étais pas à la moitié de mon verre quand mon portable vibra dans ma poche, je venais de recevoir un sms. Je le sortais donc pour regarder son contenu.

Citation :

De : Izumi Curtis A : 10h 37 Contenu : Slt Yù ! Je sais pas si tu te souviens de moi, en boîte l’autre jour… mais ce serais cool qu’on fasse plus connaissance non ? Je te propose de venir chez moi aujourd’hui, comme il pleut je pense que tu n’auras pas grand-chose d’autre à faire. Je t’attends quand tu veux au quartier résidentiel ! bye.

Izumi… mais qui était-elle déjà ? Ah oui, cela me revenais. C’était une jeune fille que nous avions rencontrée en boîte il y a quelques semaines Melo et moi. Comme elle faisait partie de la Shibusen, nous avions échangés nos numéros de téléphone mais il était vrai que je ne l’avais pas revue depuis. Le fait qu’elle habitait dans le quartier résidentiel et pas dans l’école même, diminuait aussi mes chances de la croiser dans les couloirs. Je me disais donc que ce ne serais pas une mauvaise idée d’aller lui rendre visite aujourd’hui. Fouillant aussi un peu dans le memo de mon téléphone portable, je retrouvais son adresse et pensais savoir à peu près où se trouvait son appartement. Pour la prévenir de ma venue, je répondais à son sms.

Citation :

A : Izumi Curtis Contenu : Justement, je ne savais pas quoi faire ! Je suis déjà en centre-ville, je finis mon verre et dés que la pluie montre une petite accalmie, je me mets en route. Histoire de ne pas être complètement trempée en arrivant chez toi a+

Comme je l’avais dit à Izumi, je finissais mon jus de pomme, prenant mon temps car la pluie n’avait pas l’air d’avoir envie de se calmer. Finalement lorsque j’eus bue la dernière goutte de mon verre, je remarquais dehors une légère accalmie. Enfin une accalmie façon de parler, on va dire que d’après moi les gouttes s’étaient faites un peu plus petites. Je me le vais puis réenfilant mon imperméable qui n’était pas encore totalement sec d’ailleurs car il était totalement détrempé quand j’étais entrée ici. Je poussais la porte et, prenant une grande inspiration, me lançais sous l’averse. D’un pas rapide, longeant les grandes rues du centre ville puis toute la rue commerçante qui était longée de magasins, j’arrivais rapidement au quartier résidentiel. Je regardais une seconde fois l’adresse de l’appartement puis mémorisant le numéro et la rue, je me dirigeais vers cette dernière. Arrivant à un croisement, je lis le panneau. Vers la droite était indiquée l’avenue Victor Hugo, celle que je cherchais. Je me mis ensuite en quête du numéro de l’immeuble que je trouvais bien vite car c’était le 3 et que j’étais partie dans le bon ses de la rue. Je courrais presque a présent et j’arrivais, presque pas trempée, devant la porte de l’immeuble. A côté de la porte, il y avait un clavier numérique pour faire le code et entrer. Code que je ne connaissais bien sur pas et il fallait que je sonne chez Izumi pour qu’elle puisse m’ouvrir de chez elle.

Je cherchais donc des yeux un panneau de sonnettes et en voyait un de l’autre côté de la porte. Je cherchais dessus le nom d’Izumi et l’ayant trouvé appuyais dessus pendant environ trois secondes. J’attendais ensuite environ une minute avant d’entendre la voix de celle-ci qui parlait par l’intermédiaire d’un haut-parleur.

Oui ?

Je lui répondais donc, toujours sur un ton assez mélodieux et joyeux, exprimant ma joie et que e prenais souvent, et en me rapprochant au mieux du haut parleur pour qu’elle puisse m’entendre.

Bonjour Izumi, c’est Yùka. Je suis là mais il faudrait que tu m’ouvres ta porte s’il te plait !

Et elle me répondit bien vite.

Oh oui, tout de suite

Et en même temps qu’elle prononçait ces paroles, un déclic, signe que la porte était maintenant déverrouillée, se fit entendre à ma droite. Je poussais vite celle-ci avant qu’elle ne se re verrouille et me dirigeais vers l’escalier. Arrivée au troisième étage je trouvais une porte avec le nom d’Izumi et y frappait. J’attendais ensuite qu’elle m’ouvre en regardant autour de moi. Le mur était blanc et donc pas très intéressant à regarder, comme d’importe quel mur d’ailleurs. J’enlevais donc mon imperméable et le secouait un peu pour éviter de trop mouiller l’appartement quand je rentrerais dedans. Je comprenais que cela n’aurait pue pas trop plaire à Izu. Oui, Izu parce que Izumi c’est décidément trop long. Je pense qu’elle ne trouverait pas d’inconvénient à ce que je la surnomme ainsi. Au bout d’une minute, la porte s’ouvrit enfin, laissant apparaitre Izumi souriante. Elle était toujours comme dans mon souvenir, brune et assez belle, comme lorsque je l’avais rencontrée pour la première fois, quelques semaines plus tôt en boîte.

[Je me réveillai en sursaut et en pleurs. Encore ce cauchemar. Ce cauchemar qui me hantait souvent, qui me rappelait toujours ce que j'avais perdu. Pourquoi ai-je eu cette maladie ? Pourquoi ai-je fait une fausse couche ? Cela me rendait plus que malheureuse. À chaque souvenir, j'avais l'impression que mon cœur se déchirait toujours un peu plus. Mon tendre enfant venait de sortir, j'entendis un mot que je ne pus deviner, un pleur peut être ? Puis plus rien,d'un seul coup le silence régnait. L'atmosphère peu réjouissante de l'hôpital ne faisait que soulever ma peine quand je compris ce qui venait de se passer. Plus un son de sortait de ma bouche, mes larmes coulaient en silence. Après tant d'effort pour procréer, pour avoir une mener une vie remplie, c'était cela ma récompense ? Je regardai mon bébé dans les yeux, et fermai ses paupières, c'était toujours à ce moment là que je me réveillai.

Je me levai, essuyant mes larmes avec ma manche de pyjama. Celui-ci était blanc crème, assez simple,seul un motif noir en croix avec un serpent qui s'enroulait autour de celle-ci ainsi que des ailes sur le côté gauche et le côté droit sans oublier la couronne qui surplombait le tout le superficie-lisait. Le pantalon était cependant de la même couleur que le haut mais aucun motif ou quoique ce soit d'autre ne le ornait. Je n'habitai pas encore dans la Shibusen Académy, je ne savais pas pourquoi. Peut être qu'on ne m'aimait pas ? Oui ça devait être la raison, je n'ai presque aucun ami malgré les efforts que je fournis pour m'en faire, personne ne veut me rajouter à sa liste. Peut être que je fais peur ? Mais pour quelle raison ? Je n'ai rien fait de mal ! Je suis sûrement trop dépréssive, je n'ai pas encore de rayon de soleil dans ma vie. Toutes mes lamentations sur ma vie me coupèrent l'appétit, je n'avais plus faim. Pourtant il fallait que je mange, les placards étaient pleins, des boîtes de céréales, des briques de jus de fruit, du pain avec bien sûr comme accompagnement de la confiture et du beurre, tout ce petit monde remplissait mes deux placards dans la cuisine. Tant pis, je les mangerai demain, après-demain et... enfin je me comprends... Je les mangerai plus tard, voilà, ça c'est simple ! Il ne faudrait pas que cela deviennent avariés par contre... Bon, j'arrête de penser à ça, je panique pour un rien là. Se demander quoi faire de la nourriture mais je dis n'importe quoi, surtout que je mange comme quatre.

Après cette réflexion sur mon petit-déjeuner j'allai dans ma chambre -l'unique chambre de mon appartement- qui était en fin de compte aussi la cuisine puisqu'aucune porte ne séparait les deux pièces... Enfin bref, j'allai dans ma chambre pour m'habiller. Je mis ma longue blouse blanche sans manche, et qui tombait aux mollets. Enfin avant cela je mis bien sûr un soutien-gorge, blanc et une culotte gris clair mais je pouvais me passer de le dire je crois... Dans la salle de bain, je me lavai la figure ainsi que les dents, mais je n'avais pas à me brosser, vive les dreadlocks ! Je me demandai ce que j'allais faire, quand je regardai pas la fenêtre: il pleuvait ! Le ciel avait des nuages gris et des gouttes tombaient à un rythme régulier. J'hochai la tête à chaque goutte que je voyais tomber, clip clop, clip clop. Génial j'ai " Enchantement " maintenant dans la tête. Je chantai tout haut "Clip clop, petite pluie d'avril , tombe du ciel en diamant, clip clop petite pluie d'avril, ta mélodie est un enchantement. Enchantement, enchantement ! ", j'ai des problèmes mentaux, je crois.

J'allais sur mon balcon-terrasse, je m'amusai à regarder les gens passer, ils avaient tous des parapluies ou des capuches. C'était normal en fait. Bon il était 10 heures, et après un quart d'heure, ce n'était plus très drôle de regarder des gens passer dans la rue. En plus, 'ils avaient souvent des parapluies peu différents. Bon, que faire ? Une demi-heure passa, quand j'eus l'Illumination avec un grand I. Et si j'envoyais un texto à Yùka ? Elle m'avait sembler très gentille à notre rencontre en boîte, et cela allait être une des rares amies féminines que j'aie. Je pouvais toujours tenter ma chance. Bon, pour envoyer un texto il faut un portable... Où il est ce [censuré] de portable ? Tu es retrouvé mon cher et tendre téléphone, je t'aime tu le savais ? Oh oui il s'était caché dans mon coussin, oh là là qu'il est mignon. Mais... je suis vraiment folle. Il faudrait que j'aille voir un psychologue un de ces jours. Bon, où est Yùka là-dedans ? Ah voilà, oui je veux lui envoyer un message, tu pourrais te dépêcher de charger, s'il te plaît ? Merci. Alors :

Citation :

A Yùka Hayashi Contenu : Slt Yù ! Je sais pas si tu te souviens de moi, en boîte l’autre jour… mais ce serais cool qu’on fasse plus connaissance non ? Je te propose de venir chez moi aujourd’hui, comme il pleut je pense que tu n’auras pas grand-chose d’autre à faire. Je t’attends quand tu veux au quartier résidentiel ! bye.

Les touches faisaient une belle musique quand je tapais, je vois tout en musique , parce que ça n'avait pas de son particulier au fond. Quelques minutes après mon SMS, j'en reçus un de sa part comme réponse.

Citation :

De : Yùka Hayashi Contenu : Justement, je ne savais pas quoi faire ! Je suis déjà en centre-ville, je finis mon verre et dés que la pluie montre une petite accalmie, je me mets en route. Histoire de ne pas être complètement trempée en arrivant chez toi a+

Elle... était d'accord ? C'était génial ! Je sens que j'allais passer un bon moment avec elle. Elle devait juste finir son jus de pomme et attendre que la pluie se calme. Pendant qu'elle arrivait, j'essayais d'arranger au mieux mon appartemment, après tout j'avais le temps comme le temps n'était pas décider à changer. Ah, un minuscule rayon de soleil traversait les nuages, j'espère qu'elle l'a vu, si c'est le cas elle ne devrait pas tarder à arriver. Je vais me laver, j'espère avoir le temps. J'allai donc dans la salle de bain et me déshabillai -je ne décrirai pas cette partie-, je fus sous la douche et je tournai le robinet de façon avoir obtenir de l'eau chaude. Malheureusement, l'eau chaude n'était pas décidé à venir, il n'y avait que de l'eau froide qui coulait. Quelle plaie ! Je me lavai donc sous l'eau froide, et je sortis de la douche. C'est là que j'entendis la sonnette. Elle était déjà arrivée ! Elle devra attendre que je m'habille un minimum, voilà il ne manquait plus que la blouse à mettre. Elle attend dehors depuis plus de deux minutes déjà, ce n'est pas bon pour monter dans son estime ça... J'arrivai enfin vers le haut-parleur.

Oui ?

Bonjour Izumi, c'est Yùka. Je suis là mais il faudrait que tu m'ouvres la porte s'il te plaît !

J'avais oublié sa voix, elle était douce et mielleuse. C'était magnifique à entendre.

Oh oui tout de suite !

J'appuyais rapidement sur le bouton pour ouvrir la porte. Le temps qu'elle monte les escaliers ou qu'elle prenne l'acenseur j'avais largement le temps de mettre ma blouse, ce que je fis à l'instant d'ailleurs. Une minute après, j'entendis la porte frapper. Je me dépêchai d'ouvrir, c'est là que je la vis. Elle était très belle, des cheveux blonds, une visage souriant. Décidément elle avait pleins de qualités, belle, sociable, gentille et j'en passe sûrement. Les gouttes qui étaient restées sur son impérméables coulèrent sur le sol, je m'en fichais, après tout ce n'était que de l'eau !

J'attendais dans le couloir, mon imperméable à la main, tranquillement en train de s'égoutter. Personne ne venait m'ouvrir, mais cela ne faisait que quelques instants que j'avais frappé sauf que mon impatiente de revoir Izu devait faire passer le temps plus lentement qu'à l'ordinaire. Donc j'attendais, ne voulant pas refrapper ce qui aurait pu paraître assez malpoli. Après tout, je n'étais pas pressée et je savais que'Izu viendrais bien m'ouvrir à un moment où un autre. D'ailleurs j'entendais justement un bruit derrière la porte. Et c'était elle qui arrivait. J'entendis quelques bruits au niveau de la serrure et quelques instants plus tard la porte s'ouvrait devant moi, laissant voir Izu.

Dés qu'elle me vit elle sourit et se décala de l'embrasure de la porte pour me laisser passer. Elle vit mon imperméable qui coulait par terre mais cela n'eu pas vraiment l'air de l'incommoder. je rentrais donc dans son petit appartement qui n'en était pas moins mignon. Il était bien aménagé, de façon à ne pas perdre de place dans cet espace qui était déjà assez réduite. Elle referma la porte derrière moi puis me fit un peu visiter avant de me conduire au salon.

Je m'assis sur le canapé et elle sur un fauteuil puis nous commençâmes à parler. Un doux senteur provenant, de l'imaginais, de la cuisine, inondais mes narines. Izumi avait surement préparé un repas pour moi et s'il était aussi bon que ce qu'il sentais, j'allais me régaler ! Je lui souriais et entamait la conversation.

C'est bien mignon chez toi dit moi !

Ce n'était pas la meilleure phrase pour engager une conversation, mais comme je ne savais pas vraiment quoi dire, rien de mieux qu'un compliment !

Je fis donc entrer Yùka. Une petite visite s'imposait... Une toute petite visite vu la taille de mon appartement. Après cela, je l'accompagnai au salon où elle s'assit tranquillement sur le canapé qui était d'un marron clair. Pour éviter qu'on se colle, je m'installai sur mon fauteil vert pâle et moelleux. Puis nous discutâmes, je la sentai renifler de temps en temps, c'était sûrement à cause de l'odeur de mon Osso Bucco. Mon plat Italien préféré, j'ai appris à le cuisiner très tôt étant donné que mon pays d'origine est l'Italie.

C'est bien mignon chez toi dis-moi !

Been merci. dis-je avec un sourire un peu gêné.

Puis après 30 minutes de discution -qui concernait souvent la Shibusen Académy-, elle me demanda de mettre un peu de musique. Aucun problème, j'ai une chaîne hi-fi et quelques CD.

Ca te va l'album de Luciano Ligabue ?

Non, aucun soucis.

En plus il y a "Piccola Stella Senza Cielo" dedans. répondis-je avec un grand sourire.

Nous fîmes un espèce de karaoké mais avec les paroles sur une feuille que j'avais soignesement imprimée en vert, en italique, et en double. Bien sûr il y avait Ligabue qui chantait donc en fait c'était plutôt un cover. Tout ça pour dire qu'on avait l'air de deux folles en train de chanter Italien dans l'appartement. C'était un moment inoubliable. Après avoir fini le CD, il était midi passé. C'était donc l'heure de... MANGER ! J'arrêtai le feu et mis le couvert. Yùka s'assit sur la chaise et je pris l'Osso Bucco.

Buon appetito !

Grazie.

Nous mangeâmes donc, tout en faisant la conversation. Après avoir fini le repas, elle me complimenta. Je lui demandai ce que nous allions faire puisque je n'avais plus d'idée. Elle ne me répondit pas, mais fit mine de chercher. Nous fûmes debout pendant plus de 5 minute... Je me chantais " Nesta Noite O Amor Chegou" puis "L'amore è nell'aria stasera" et comme j'avais finis les deux chansons je continuais à chanter -toujours dans ma tête évidemment- du Roi Lion, les deux chansons suivantes étaient "Can you feel the love tonight ?" version du film et "Oh I just can wait to be king !"... En fait, je la laisser chercher toute seule. Méchante que je suis ! D'un seul coup, elle eut un sourire étrange, il était pervers et en même temps machiavélique. Je reculais d'un pas... Mais Yùka ne fit rien et ne me dit pas encore son idée.

Izumi me fit entrer bien amicalement, elle était ravissante dans sa belle tunique et toujours aussi rayonnante que dans mes souvenirs de l'autre soir. Pourtant dur de voir quelqu'un rayonner à 23h du soir au milieu d'une boite de nuit vous me direz ! J'entrais et m'asseyais sur une chaise qu'elle me désignais, avec l'envie de mettre un peu d'ambiance, elle mettais dans son poste de radio un CD pour nous faire écouter un peu de musique. Luciano Ligabue me dit elle. Je ne connaissais pas mais rien que de nom, je reconnue tout de suite l'Italien, langue de ma chère Rica. D'ailleurs, plus elle parlait, plus en Izumi je reconnaissait cette passion de l'Italie que je ne connaissais auparavant que par ma meilleure amie elle même toujours prête à faire reconnaitre ses origines !

Nous avons mangé, avec en musique de fond le CD qui continuait de tourner. Même si j'étais loin de tout comprendre, j'arrivais tout de même à intercepter par ci par là quelques mots que je connaissait, sois par leur ressemblance à notre langue ou sois parce qu'ils étaient souvent employés par Erica. Avec elle, au bout de quelques années je parlerais couramment Italien sans même que ce sois vraiment voulu ! Izumi e fait manger Italien, me parla un peu Italien, me faisait écouter de la musique Italienne... Et en même temps elle avait l'air de penser un peu à autre chose. Je ne savais pas ce que c'était mais je ne pouvais m'empêcher de penser que ça avait un quelconque rapport avec l'Italie.

Quand nous eûmes finit ce repas, délicieux d'ailleurs, ce que je ne manquais pas de faire remarquer à mon amie, la question était de savoir ce que nous allions faire ensuite. Une promenade, dehors ? Non, pas vraiment possible, il pleuvait... Je réfléchissais donc à une activité qui pourrais nous occuper, il faut dire que le temps n'était pas vraiment favorable et limitais vraiment le nombre d'activités. Mais finalement, je pensais à quelque chose et un sourire que j'imaginais difficilement interprétable apparu sur mon visage. En fait pour tout dire, la musique m'avait donnéune idée que je formulais à haute voix pour l'exposer à Izumi.

-Et si on chantais !

Je n'ajoutais rien, pour voir comment elle allait réagir. Je ne savais pas si mon idée allait lui plaire mais en tout cas je vis un léger sourire éclairer son visage. Je ne chantais pas merveilleusement bien, mais je me débrouillais et chanter à deux ça pouvait toujours être marrant !