Melo's Birthday!

Aujourd’hui était un jour important, l’anniversaire de ma meilleure amie ! Pour cela, même si nous étions dimanche un jour où il n’y a pas de cours, je m’étais levée à l’aube. Je m’étais proposée pour être organisatrice de la fête de ce soir. A 7h30, quand les premiers rayons du soleil avaient percés par ma fenêtre, je m’étais levée, avait pris une bonne douche bien fraîche, mon secret pour être en forme et bien réveillée dés le début de la journée, m’étais habillée en vitesse, avec un vieux jean bleu et un pull noir. Je n’avais pas encore mis mes habits de fête que je ne voulais surtout pas salir avant ce soir. J’avais envie que cette fête sois grandiose, ma Melo chérie le méritais bien. Après m’être habillée, j’avais filé en direction des cuisines où le personnel de service avait était chargé de préparer un bon repas… et surtout, un énorme gâteau fait de crème glacée au citron ! Il était écrit dessus, en glaçage au chocolat : « Happy Birthday Melo !!! ». Je le regardais avec envie, mais me retenais d’y gouter en trempant mon doigt dedans. « Attend ce soir !!! » me dis-je intérieurement, il fallait être patient. Après avoir fait tout cela, je me dirigeais vers les chambres de mes camarades. Je réveillais Erica, notre coloc’ de chambre à Melo et moi, mon autre meilleure amie, en lui secouant discrètement l’épaule et prenant garde à ne pas réveiller Melo. Car tout avait était organisé, le professeur Walker, qui avait bien voulu nous aider avait proposé un cours particulier aujourd’hui à Melo, au village. Comme ça, nous pourrions préparer tranquillement la fête sans avoir trop à nous cacher. Je dis donc à Erica qu’après s’être préparée, elle me rejoigne au réfectoire et allais ensuite réveiller l’autre chambre des filles où dormaient Jill, une assez bonne amie, et Gaby, ma partenaire. Ensuite, j’espérais que les garçons auraient pensés à se réveiller car je n’ais pas le droit d’entrer dans leurs dortoirs, en tant que fille. Ensuite, après un petit détour dans mon armoire pour prendre deux trois éléments de déco que j’avais préparés à l’avance, je me dirigeais vers le lieu de la fête. Il devait être 10h a peu près quand j’arrivais dans le réfectoire. Quelques personnes étaient déjà là et je leur fit signe de m’aider à pousser les tables sur un côté de la salle en réunissant celles de forme carrée pour former un grand banquet. Ensuite, nous mîmes sur les tout une grande nappe en papier rose . Puis je demandais de l’aide à Erica, qui se trouvait à côté de moi à ce moment là pour accrocher une banderole que j’ais faite moi-même quand j’avais un petit moment libre. Il était écrit dessus : « A notre Melo, nous souhaitons tous, un Joyeux Anniversaire !!! ». Tout cela écrit en belle calligraphie et le tout décoré avec pleins de couleurs. J’aimais varier les couleurs, j’étais un peu excentrique, d’ailleurs, cela se voyait sur mes tenues. Ensuite après avoir installée la bannière, il fut temps de finir la décoration, de choisir les musiques, commencé installer certains plats. Très bien organisés, nous travaillâmes toute la matinée et le début de l’après midi, partant par petits groupes pour aller manger ou faire autre chose pendant que nous nous rellaiions pour finir de tout installer. Il fallait que tout sois prêt pour la fête qui devait débuter à 16h et durer… autant longtemps qu’il était possible !

Je dormais tranquillement dans mon lit. Comme d'habitude, j'étais sur le ventre. Ma position favorite. Je dormais donc paisiblement quand je sentis quelqu'un me réveiller. J'ouvris un oeil ensomeiller et vit Yùka en plein dans mon champs de vision. Voyant que j'étais réveiller, elle fila après avoir réveiller Jill. Je me mis sur le dos, et m'étirait longuement. Je profitais de la bonne sensation de mes muscles s'éveillant, après plusieurs heures à ne pas bouger. Je me levais ensuite, et chassait les mèches devant mes yeux. Je sortis du lit et prit des affaires propres. Aujourd'hui était un jour important. C'était l'anniversaire de Melo, une bonne amie à moi. Je sortis de ma chambre d'un pas vif et filais sous la douche. Je profitais de l'eau chaude à souhait pour bien me réveiller. Et remarquais par la même occasion que j'avais les cheveux en bataille. J'y remédiais et en me lavant les cheveux, et en les peignant soigneusement, vu leurs longueurs. Une fois fraiche et légèrement maquiller, je sortis de la douche, et rejoignis ma chambre.

Jill était habiller, je le remarquais immédiatement à mon retour. Je déposais mes affaires de toilettes et me tournait vers Jill. Je vis tout de suite à son air qu'elle ne voudrait pas venir nous aider, quand elle saurait que c'était un anniversaire. Ah la la, ma chère coloc, toujours aussi solitaire. Je lui expliquais donc ce que j'aimerais qu'elle fasse en ce jour si particulier. Je vis à sa tête que j'avais eu raison à mon analyse. Je connaissais bien Jill. J'allais de nouveau devoir la forcer à me suivre. Remake de la position sac de patates? Nan, désolé de le dire Jill, mais elle était lourde et j'étais une fille, et aussi Jill savait bien taper. Mes pauvres jambes s'en souvenait encore. Je décidais donc de sortir la menace de la mort qui tue. Avant qu'elle ne puisse m'en empêcher, je me saisis de ses écouteurs, de ses crayons et de ses feuilles. Je pariais gros, très gros même.

-Sorry, mais tu vas me suivre, on a besoin d'aide et ca te fera du bien. Je te rendrais tes chers objets après la fête.

Je vis à son regard hyper noir, et que si son regard pouvait tuer, je serais déjà morte, que j'avais gagner. De bonne humeur, je l'invitais à me suivre. Nous parcourâmes les couloirs de l'Academie et arrivâmes dans le refectoire. Yùka était déjà là. Je souris et lui fit signe, toujours suivi par une Jill pas contente du tout et qui devait mourir d'envie de m'étrangler. J'avais mis les objets confisquer dans ma besace et décidais d'aider les autres dans les préparatifs de la fête.

L’aube se levait à l’Est, chassant la quiétude liquide qui m’enveloppait jusque-là. Je m’étirais, voussant le dos. Pas bon pour la colonne vertébrale, mais je m’en fichais royalement, ce matin. J’avais envie de m’étirer, point. Mais sûrement pas pour saluer un soleil qui allait darder ses traîtres rayons sur mon crâne toute la journée. Surtout parce que j’avais passé là ma nuit, et qu’il fallait bien se dérouiller au bout de quelques heures assise. Je posais la main sur mes feuilles et mes crayons, me plongeait dans une autocritique de mes esquisses de la nuit. Je pensais consacrer une bonne partie de la journée à en faire des dessins ‘’finis’’. Mais pas ici. Je passerais les heures jusqu’à ce soir hors des murs de l’Academy. Mais pas dans la ville. Trop de monde en cette journée qui s’annonçait belle et chaude. Trop pour moi. Aussi le parc et les grandes artères de Death City étaient déjà tout proscrits. Je regardais ma montre. 4 :43. Bien, il était temps. Si je voulais profiter de la fraîcheur matinale et du terrain de sport encore désert, il était temps que j’y aille. Ayant prévu le coup depuis… Hier soir ? Je m’étais habillée en conséquence avant de sortir. Je portais donc un sweat-shirt. Mais comme on ne me changerait pas, il portait la jaquette d’un vieux CD d’Iron Maiden en plein sur le dos. J’avais troqué mon short habituel contre… Un short. Mais bien de sport, cette fois. Tenue prévue pour me laisser l’amplitude de mouvement dont j’avais besoin. Je détestais être confinée alors que j’avais besoin d’être libre de me mouvoir, que ce soit par des bouts de tissus, quatre murs et un toit, ou par une foule. Parallèlement, je ne portais quasiment jamais de vêtements amples. Mais je m’étais habituée à ma tenue habituelle et tant qu’elle ne me gênait pas, il n’y avait aucun problème.

Je me levais, sautant souplement sous mes pieds. Personne ne dormait sous cette partie du toit, je ne risquais pas d‘être repérée. Je me baissais, pris mon sac, et descendis lestement de mon perchoir. En passant dans l’Academy endormie, je fis un détour par le réfectoire, dont une des portes était toujours ouverte, par inadvertance du personnel, ce qui m’arrangeait tout à fait, et chopais de quoi me faire un petit dej me permettant de tenir pour la matinée. Je pris la direction d’un des terrains de sport, celui tout au bout du complexe, en lisière de l’Academy, déjà peu fréquenté en temps normal. Rien de bien compliqué ce matin, quelques échauffements, étirements, puis quelques enchaînements. J’aurais voulu pouvoir faire plus, mais cette satanée blessure au bras mettait un temps fou à cicatriser correctement, et je n’avais aucune envie qu’elle se rouvre, ou j’étais bonne pour des points de suture. Et comme c’était au bras droit, j’allais avoir du mal à le faire seule. Je m’élançais sur la piste et en fis quelques tours, avant d’en regagner le centre. M’accordais une minute de pause, et m’assis sur le sol en terre battue, puis levais le regard vers le ciel. La nuit finissait de fuir, traînant d’horriblement charmants nuages rose et orange, emportant les dernières gouttes d’ombre. Tableau mignon au possible, dont je me détournais, pour me recentrer sur moi-même.

Trois quarts d’heure après mon arrivée au terrain de sport, je filais aux douches communes. Mes vêtements habituels se trouvaient dans ma besace avec mes affaires de toilettes. L’eau froide me réveilla, me débarrassant de la sueur de ma séance de sport d’avant. Je me rhabillais, enfournais mes affaires dans mon sac, en prenant garde de ne pas froisser mes feuilles, puis regagnais ma chambre par la fenêtre laissée ouverte par mes bons soins. J’avais décidé de m’offrir deux petites heures de sommeil… Allez, jusqu’à huit heures, et on n’en parlait plus. Je me glissais sous ma couette toute habillée.
J’ouvris un œil en entendant des pas dans le couloir. Yùka, si je ne me trompais pas. Elle voulait sûrement parler à Gaby, vu l’heure, aussi, je ne bougeais as, et adoptais la respiration lente du dormeur. Qu’elle me secoue par l’épaule me surpris. Je me retournais à moitié, lui adressais un signe de tête, puis me relevais après qu’elle et Gaby soient sorties. Je me demandais bien ce qu’elles voulaient… On verrait bien plus tard. Mais là, j’avais ma tignasse à dompter. Après l’avoir démêlée tant bien que mal, je m’attachais les cheveux en une queue de cheval sur le côté, histoire que les longueurs ne traînent pas sur mes feuilles. Je m’attelais à la première esquisse, laissant ma main courir sur le papier.

C’est à ce moment que l’odeur atteignit mes narines, alors que celle de mon shampoing se dissipait enfin. Ça sentait le… Mâle. Gaby faisait ce qu’elle voulait, mais dans une chambre en coloc’… C’était très moyen. J’ouvris grand la fenêtre, et m’assis adossée à l’encadrement de celle-ci. Quand Gaby entra, je lui adressais tout de suite un regard froid. Elle n’eut pas l’air de le remarquer, car elle commença à débiter sa tirade d’un air enjoué. Ça sentait mauvais pour moi, tout ça, et dans tous les sens du terme… Un anniversaire ? Et quoi, encore ? J’attendais l’invasion de l’orchestre des éléphants bleu vénusiens… J’allais lui balancer un ‘’Non.’’ Tranchant comme mes lames quand elle… Se jetta sur mes feuilles et mon oreille gauche. En la voyant se rapprocher, mon seul réflexe, acquis au bout de plusieurs années d’entraînement, fut d’esquiver. Sauf que sa main se referma sur mes écouteurs. Alors là, je ne savais pas si j’étais sur le cul ou en pleine hallucination.

-Sorry, mais tu vas me suivre, on a besoin d'aide et ça te fera du bien. Je te rendrais tes chers objets après la fête.

Et puis quoi encore ?! Déjà, j’allais bien être obligée d’aider à préparer cette fichue fête, mais en plus, non d’y participer, fallait pas pousser, mais d’y assister ? Sans moyen d’oublier le bordel monstre qu’il y aurait autour de moi ? Dans une salle bruyante à cause d’une foule débile et débilitante, accompagnée par de l’électro ?! Manquait plus que Josette la souris, chef d’orchestre de son état, et la joyeuse bande était au complet… Je jugeais inutile de lui répondre. Je la fixais donc avec des yeux aussi noirs que la nuit de solitude que je regrettais déjà par pur principe, alors que je la suivais dans les couloirs.
Lorsque nous arrivâmes devant la porte de la salle prévue pour la fête, la première chose que je remarquais fut la foule monstre qui se précipitait devant les portes. Qui valait ce mouvement de peuple ?! Je me souvins que c’était l’anniversaire d’une amie de Gaby et Yùka. Ah, oui, Melo. La sœur de Shin, aussi, quasi toutes les filles lui tournaient autour, dans l’espoir de se rapprocher de son frère. Pitoyable. Mais elle avait l’air de s’en ficher royalement.

Nous entrâmes. Là, les couleurs diverses, variées, d’une immense banderole me sautèrent aux yeux, criardes. Entre deux tâches jaunes et vertes, je réussis à distinguer Yùka qui avançait vers nous, affichant elle aussi le même sourire que Gaby. Mais là, une nappe qui recouvrait les tables de toute la salle finit de m’achever à coup de rose flash. Je vérifiais, promenant mon regard dans toute la salle. Mais pas d’échappatoire, du moins, pas de sortie discrète, les fenêtres m’arrivant toutes au-dessus de la poitrine. Et pas de musique… J’en étais à présent certaine : je ne survivrais pas à cette soirée.
Je lancais un:

B'jour.

Peu enthousiaste, et à la cantonnade, puis alait voir ce que j'avais àà faire, en sachant très bien que ça ne m'aiderait pas à me libérer de ce fichu calvaire...

Euh.... Juste un truc.. Tu te prend pour une modo ou quoi ?

Non, pas du tout ^^


Pourquoi cette question ?

Yùka faisait juste référence au fait qu'il n'y avait plus de réponse depuis presque trois mois hein ^^

Oui mais c'est pas elle qui décide si on ferme un sujet ou pas.

D'accord, mais alors qui va le faire dit moi ?

Et puis cite moi les multiples intérêts de laisser ce sujet ouvert ?

Ou au contraire les inconvénients de le fermer ?

Je suis ouverte à tout je précise, je pensais juste bien faire ^^