Event _ Le bal de fin d'année.~

Le bal ? Rei en avait entendu parler. Enfin, il y avait aussi les innombrables affiches placardées partout dans les couloirs. Si au début il avait été réticent à s'y rendre, il avait finalement décidé d'y aller, même si il n'avait pas de cavalière. Pardon ? C'est un professeur ? Détail, détail... Après tout ce qui lui intéressait c'est de mater les filles, on va être honnête. Il avait passé quelques heures dans son bureau, à glander. Finalement, il se leva, pris une chemise et l'enfila. Il était donc simplement habillé d'une chemise blanche avec un bouton manquant, un jean noir et des savates. Quoi ? Quel problème avec les savates ? Ah et bien sûr il a toujours son bandeau sur le front, faisant relever ses cheveux. Finalement, en se regardant une fois dans le reflet de la fenêtre, il se trouvait plutôt beau gosse, peut être?... Tout ce temps passé dans son bureau à roupiller fera qu'il sera en retard mais bon; détail, détail...

Il prit finalement le chemin du gymnase, où se déroulait la fête. L'ambiance n'était pas totalement déjantée, et Rei ne voyait encore personne de sa connaissance, mais ça ne tarderait sans doute pas. L'objet de son désir se trouvait sur un buffet: De la nourriture gratuite ! Il y avait déjà deux personnes qui parlaient là-bas, et même si il ne paraissait pas très classe en mangeant, c'était tant pis. Rei adorait manger gratuitement, étant donné le fait qu'il était un piètre cuisinier. Il se jeta sur les petits fours. Délicieux ! Ca, ça s'appelait une vraie soirée.

Finalement, avoir référencé Brice de Nice n'eu pas de si grande conséquences que ça. Elle se contenta tout bonnement de m'insulter après m'avoir lancer un regard incrédule.

Imbecile.

Alors qu'elle prononçait ce mot, le slow se termina, et ce qu'il se passa ensuite fut tellement rapide et imprévu que je n'avait pas bien eu le temps de réagir. Elle me lâcha pour ensuite mieux m'empoigner et m'envoya valdinguer en direction des toilettes à la "This is Spartaaa!". Mes homoplates et l'arrière de ma tête heurtèrent la porte des water closet et l'ouvrirent de plein fouet. Je continuais ma trajectoire jusqu'au mur au bout de la salle. Sonné, je glissai le long du mur jusqu'au sol.

Ma vision était floue, et je vis les pieds de Erica devant. Une seconde après, j'entendit les roulements de ses miniguns. C'est là que je me demandais: "Est-ce la fin? Je vais finir comme çà? Tué dans les chiottes d'une fête?". Vous savez, on dit que votre vie défile devant vos yeux avant de mourir. Eh bien, c'est ce qu'il m'arrivais. Ces sorcières, je les voyais. Je les voyais refaire des expériences sur moi. Je les voyais implémenter l'âme d'une arme démoniaque en moi. Puis, je vis le sang. Les chaînes. Les chaînes qui étranglaient ces dites sorcières. Vengeance. Je croyais que c'était finis, j'avais tort. Je me voyais vadrouiller vers Death City, sans but précis, mais quelque chose m'attirait là-bas. Je voyais Shinigami-sama m'acceuilir. Je voyais la haine et la méfiance dans les yeux des autres élèves. Je voyais la première fois que Erica tenta d'avoir mon âme, puis la deuxième. Je voyais tout défiler devant moi, un mélange de peur, de haine, et de souffrance, jusqu'à ce jour. Et je me demandais: Tout ça pour quoi?! Tout ça pour qu'on se débarasse de moi dans des toilettes comme de la merde après avoir tiré la chasse? Eh bien, moi je dit, assez. Oui, j'en avais assez. Assez qu'on veuille me tuer. Assez qu'on me prenne pour une nuisance. Assez que l'on regarde ma partie démone plutôt que ma partie humaine.

Ma vision se teinta de rouge. Mes chaînes commençaient à sortir, telles des serpents, et un aura rouge s'empara de moi, mon âme. Je me relevais donc petit à petit et fixa mes yeux dans ceux d'Erica. Je ne réfléchissais plus, je devais éliminer la menace. Je devais survivre. Je décida d'agir avant qu'elle ne tire: j'envoyai alors ma Dogging Chain (http://img1.ak.crunchyroll.com/i/spire1/02242008/2/7/f/7/27f772b307a4c0_full.jpg) dans son ventre, éspérant la sonner.

« Noooon, pas la chaise, juste les cheveux. Enfin les cheveux, on a pas encore trop fait connaissance encore. »

Les mots s'enlisaient, un peu pâteux, mais d'après moi ma phrase faisait totalement sens ▬ Yùka comprendrait bien, Yùka était une fille suffisamment intelligente (ou folle, mais je suis persuadée que les deux vont bien ensembles). Les cheveux sont aussi vieux que notre espèce, ils ont aussi droit à un peu de considération et de respect, bordel. Maintenant, on aurait pu arguer la même chose par rapport aux poils, sauf que les poils, c'est crade. Yerk. Les cheveux c'est soyeux c'est fluffy... Les cheveux bien entretenus sont un cadeau descendu du ciel, quitte à user des métaphores chrétiennes.

Certes, ceux-là piquent un peu, mais je ne me laisse pas déphaser. Jusqu'à ce qu'on les arrache de mon étreinte énamourée. Keiko, comment oses-tu, comment daignes-tu me défaire de ta crinière. Dégage, mais laisse-moi tes chev▬.

Pas le temps de me plaindre qu'un truc vaguement humide et tiède se colle sur mes lèvres, et un truc moins humide et plus chaud que tiède m'agrippe le postérieur.
Pas le temps de comprendre que je viens de me faire passablement molester que j'atterris dans les bras d'Yùka. Et comme j'ai pas non plus eu le temps de respirer par le nez, je halète ▬ un peu comme un chien, et punaise je hais ça, ça bave c'est dégueulasse ils en foutent partout.

Je mets encore quelques bonnes secondes le temps de caler les dernières paroles de Keiko (RIP, hedgehog), et à nouveau la même période de temps pour capter qu'elle a essuyé sa bave sur mes cheveux.

Et comme vous commencez sûrement à le comprendre, les cheveux pour moi, c'est sacré. Encore plus quand c'est les miens.

« J'ai des comptes à régler », que je grommelle, vaguement. Sauf que mes jambes ont pas l'air d'être d'accord. Et que les cheveux d'Yù sont tout, tout doux.

Wait.

Les cheveux d'Yùka sont tout doux.

Affalée dans ses bras que je suis, je relève la tête, un regard de pure adoration collé sur le visage.

Spoiler:

Shāman était en retard, le bal avait déjà commencé, elle voulait y aller pour regarder les meisters, et s'amuser un peu. Elle utilisa son don de métamorphe pour avoir des habits de soirée, genre haute marque qui laissait beaucoup de peau à découvert. Elle se mis aussi du maquillage, et du parfum, tout ce qu'il faut pour rendre amoureux toute l'assistance. Elle se téléporta dans une ruelle près de Shibusen, et se dirigea dans la salle de la fête, les gens qui la regardait étaient bouches bées tant son charisme était puissant.
Elle entra dans la salle sous des regards médusés, remarqua une jeune fille sur une chaise à l'entrée, et son regard se posa immédiatement sur deux fille qui se bavaient dans les cheveux. Shāman se dirigea vers elles et déployant ses pouvoirs de charisme sur ces filles, dit d'une voix sensuelle:

-Bonsoir mesdemoiselles. Suis-je bien au bal de fin d'année de Shibusen?

BAAAM Clong clong, et un petit Psshhhhht, c'est le bruit que fit Erica, projetée contre un lavabo par la chaine de Kal. Elle se releva, essuyant une goute de sang qui perlait de sa bouche d'un revers de la main, vraiment contrariée. Quand Kaliban l'avait regardée, c'est comme si le monde s'était figé, était passé en négatif, et qu'il avait fait un bruit de verre cassé. Pas parce que le regard du démon était terrifiant (en fait il était plutôt mignon) mais parce qu'à ce moment elle sut qu'elle ne pourrait pas le faire. Qui était elle pour le tuer, lui, le seul démon du monde à ne pas avoir fait de mal à un humain?
Ma infatto, il les a peut être mangés en cachette, c'est surement lui jack l'éventreur. Sicuro!

"La description est finie, narrateur à la hon! J'peux reprendre personnellement maintenant?!" Cria une voix fluette et énervée de tsundere italienne dans mon do... //PAF//

Voiiilà. Donc disais-je... Imposteur! Et incompétent en plus! Bref.
Ah oui, je m'étais relevée, classieuse, prête à en découdre. Le coup de Kal m'avait fait mal, mais je ne laissais rien paraître.  Juste un petit filet de sang au coin de ma bouche. Puis je répliquais. Il avait lancé une chaine dans ma direction, pour tenter de me sonner une bonne fois pour toute. J'ai paré avec un de mes miniguns, et je l'ai ensuite fait tourner pour enrouler la chaine autour. Ca je suis sûr que Kal ne l'avait pas prévu! Et en augmentant la vitesse de rotation, je l'ai attiré vers moi par la chaine, ... Mais beaucoup plus fort que je ne le pensais.

Clong!, clong!, et Bam! je crois. En gros, notre chute avait fait du bruit. D'ailleurs, c'était étonnant que personne ne soit encore rentré dans les toilettes parce que ça envoyait des décibels encore plus fort qu'au Hellfest.
J'ai fait tourner mon minigun droit, l'autre qui avait enroulé la chaine avait retrouvé une forme normale de bras pour se libérer. Je le tenais en joue, quasiment à bout portant sous son menton. Puis j'ai réalisé la position dans laquelle nous étions tombés.

-"Idi... IDIIIOTOO!!!", que j'ai hurlé, en rougissant. Instinctivement, j'avais enclenché mon minigun, mais je ne (le) visais plus. J'ai cassé quelques carreaux et un WC dans la foulée.

En fait, j'étais étalée au sol, Kaliban au dessus de moi, à califourchon. Emb... Embarassant!... Et tellement cliché. Sérieusement?! Heureusement que personne n'avait ouvert en fait. Et puis pourquoi il a fallu que je tombe comme ça? Ca t'amuse hein, foutu destin?!

(Oui, ça m'amuse.)

Peur, haine, souffrance. Et bizarrement, du rouge aussi. Bordel, qu'est-ce qu'il m'arrive? J'avais réussis à enterrer ces émotions depuis des années, pourquoi elles ressortaient maintenant? Il fallait que je reprenne mes esprits, et vite. Je secouai ma tête, comme si ma vision était troublé. Elle l'était en plus, y'avais du rouge écarlate partout! Alors, à moins que je ne sois téléporté dans une Murder Mystery Party qui avait tourné un peu mal, j'étais partit dans une belle crise. Première fois en 3 ans. Tssk. Après avoir secoué ma tête frénétiquement plusieurs fois, d'autres membres du spectre lumineux vinrent enfin me rendre visite. Que c'est gentil!

L'image que je vit était... inattendue. Comment dire, j'étais à califourchon au dessus de Erica.

Wat. (http://img4.wikia.nocookie.net/__cb20140501150431/walkingdead/images/3/3d/Wat.jpeg Non cay pas ma face, j'ai juste pensé que c'était marrant de montrer cette image)

Je clignai des yeux plusieurs fois. Apparemment, la situation n'arrangeait pas Erica non plus, elle avait l'air exaspérée et embarrassée. En plus, de la fumée sortait des ses cannons, ce qui voulait dire qu'elle avait tirer. Puis, mon oeil s'attarda sur mes chaînes, seule la Dogging était sortie. Ouf, je ne lui ai pas sérieusement fait du mal.
Bon, vu que cette position m'embarrassait aussi, j'ai décidé de bouger. Et j'ai fais l'erreur d'utiliser ma main droite. Le contacte des chaînes sur le sol mouillé me fit glisser, et mes lèvres tombèrent sur les lèvres d'Erica. Mais le choc ne fut pas douloureux vu que je m'étais rattraper avec mon avant bras. Vous vouliez une scène encore plus clichée? Non? Tans pis.

J'aimerais disposer de plus amples connaissances sur les différentes religions, car comparer ma situation présente au seul Paradis me semble tristement faible. Des rivières d'or pâle et de miel blond cascadent contre ma tête, chatouillent mes joues, je m'en mettrais presque à ronronner, si seulement mon organisme en était capable.

Purrrrr.

Ah, apparemment il en est pas loin. Pour une étrange raison, ça ne parvient pas à me déranger autant que ça le devrait (ndt : Jill se situe présentement quelque part au septième ciel/Walhalla des tricophiles et est actuellement incapable d'en avoir quelque chose à mettre, même si elle en vient à faire des bruits de chat fat et satisfait ▬ c'est dire la qualité de cheveu.)

Imaginez-vous dans un bain chaud, par une soirée tranquille ; c'est à peu près cette sensation. J'en arriverais à oblitérer les bruits extérieurs ; ah non, j'entends la porte s'ouvrir, se refermer, et une voix ▬ et quelle voix, du velours liquide fait vocal, oui ▬ s'élever, doucement, interrogatrice. Le genre de voix qui fait de l'effet, vous voyez ▬ enfin, entendez ? Qui me ferait probablement de l'effet si je n'étais pas en train de me prélasser sur la poitrine ▬ certes un peu trop plate pour qu'elle en soit vraiment confortable ▬ d'Yùka, et surtout sur les boucles somptueuses de la demoiselle. Et elle, contrairement à sa pote, avait intérêt à ne pas se tirer, parce que même si ça me ferait pas forcément plaisir de lui faire du mal, l'option « scalpage » était totalement envisageable (et envisagée).

Seulement voilà, mon regard s'est tourné vers la propriétaire de la voix ▬ la voix qui en ferait jouir certains sur place, je parle, hein ▬, et.

Et.

« Oh my. »

Ses mèches chatoient sous la lumière des projecteurs, et ça devrait pas être permis à des cheveux d'avoir l'air aussi lustrés sous des lumières aussi crues. C'est du pur porn capillaire.

« Me likey. »

Ni une ni deux, beautés blondes oubliées aussi vite que des amourettes d'été, je suis sur ▬ enfin, façon de parler, pas comme si j'étais un requin en manque de viande se jetant sur sa proie ▬ la nouvelle venue, me repaissant du spectacle.

« Effectivement, vous y êtes, Miss...? »

Et vas-y que je lui coule une œillade par-dessous mes cils, l'air de rien. Oubliées les expressions à la fangirl, je la déshabille littéralement du regard. (Pas qu'elle ait grand-chose pour cacher ses atours imposants, de toute façon.) (Pas que je m'en plaigne.) (Mais tant que les cheveux sont libres, le reste c'est juste du bonus.)

La fille qui bavait sur les cheveux de l'autre se retourna et sembla avoir un orgasme rien qu'en me voyant -en parlant de ça je sens de la forte énergie orgasmique venant des toilettes - elle fixa mes cheveux d'un air insistant, pas que ça me dérange.

-Appelez moi Shaman mon ange.

Je secoue mes cheveux, à la "Loréal", pour donner plus d'effet à mes paroles, et je me rapproche d'elle avant que son visage ne soit qu'à quelques centimètres du mien. Les regards insistants des gens aux alentours semblaient attendre quelque chose.

-Je suis nouvelle en ville et j'aimerai connaitre Shibusen.

Ces derniers mots que j'ai prononcés, ils ont été prononcés avec toute la sensualité que je pouvais offrir à cette jeune fille.

C'est vrai que c'était cool cinq minutes d'être assis, mais c'était un poil ennuyant. Quoique, observer Yùka en train de se faire baver dessus par Jill était plutôt fun. Mais le plus drôle, c'est quand une jeune femme arriva, détournant totalement l'attention de l'obsédée des cheveux de la blondasse. Parlons-en, de notre pauvre blonde. Elle perdit son équilibre et roula sur une table. Et voilà que notre Jillou faisait les beaux yeux à la nouvelle arrivante. Elle était en manque d'affection ou ça se passait comment ?
N'empêche que je m'inquiétais pour Yù, elle n'était pas en sécurité sous une table, j'en avais fait l'expérience peu de temps auparavant. Dans ma grande bonté -encore un effet de l'alcool-, je pris la décision d'aller la chercher -ou alors c'était juste pour trouver une occupation, les spécialistes se posent encore la question-. J'abandonnais ma chaise et commençais à traverser la foule. Pendant que mes pieds se faisaient agresser, je réalisais qu'il y avait beaucoup trop de chaises dans ma vie en ce moment, et que je délaissais peu à peu mon lit. Ce fut une masse de cheveux blonds sur le sol qui me tira de mes pensées -très profondes-, objectif atteint ! Je regardai à droite, puis à gauche, surveillant qu'une Jill sauvage n'allait pas me bondir dessus. Ne voyant pas de danger immédiat, j'attrapais les deux pieds de Yùka et commençais à la tirer vers les toilettes. Elle allait être bien, avec les odeurs de vomi et de choses non identifiées et non identifiables. Vu le coli que je transportai, les gens me laissaient passer, mais ils ne se gênaient pas pour écraser la tête de Yùka, lui renverser leurs verres dessus - pas volontairement, mais quand on est bourré on confond la verticale et l'horizontale, ce qui est dérangeant quand  on tient dans ses mains un verre rempli à ras bord-. Le résultat était intéressant, une robe blanche + du liquide ça donnait... Je laissais les pervers répondre, et j'arrivais finalement aux toilettes. Les bruits bizarres auraient dû m'alerter, mais je n'étais pas totalement sobre, alors la seule chose qui vint à mon esprit était que Yù était vachement lourde. J'appuyais sur la poignée avec mon coude et poussais la porte avec un coup de cul expert. Je n'avais pas prévu autant de puissance venant de la part de mon fessier, et je chutais donc. Je me relevais et récupérais les pieds de la grosse blondasse, tout en grommelant.
- Ce que tu peux être louuuurde. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas de la faute de tes seins.
C'est à ce moment là que je réalisais que je n'étais pas seule, en effet, il y avait deux autres personnes qui... Quoi ?
Je me frottais les yeux - j'avais évidement lâché les pieds de la blondasse, je n'allais pas me foutre ses chaussures à talons dans l'oeil, et quand j'eus la confirmation que c'était bien réel, je commençais à rigoler. Avec le bon rire de la fille surexcitée qui a un peu trop bu.
- Sorry, faites comme si j'étais pas là. Je voulais juste ranger cette grosse baleine, dis-je en indiquant Yùka, mais je crois qu'ici c'est déjà occupé.
Je soupirais, réalisant que j'allais devoir la trainer ailleurs.
- Je vous laisse tranquille.
Un nouveau sourire, plus moqueur, vint se dessiner sur mon visage quand je réalisais qu'ils continuaient de s'embrasser, comme si l'idée de se décoller de l'autre était insurmontable.
- Fermez la porte à clef. Et surtout, faites pas trop de bruits, la musique est pas super forte, si jamais monsieur est doué elle ne suffira pas à couvrir vos ébats.
Je baillais, récupérais ma marchandise - Yù, dans ce cas précis-, sortais de la pièce et fermais la porte. Mais une autre recommandation me vint à l'esprit, je rouvrais la porte et criais.
- SURTOUT PROTEGEZ-VOUS, gueulais-je.
Je claquais la porte et, fière de mes conseils, je repartis vers le barre, avec les pieds de la blondasse sur les épaules.
Et là, je réalisais une chose.
Déjà, l'état des toilettes. On aurait dit qu'il y avait eu la première et la seconde guerre mondiale dedans. Alors qu'ils avaient encore leurs vêtements.
De deux, les deux avaient des armes. Le mec avait une chaine, et ça, j'arrivais à le caser dans mes fantasmes. Mais le flingue qe tenait la fille, un peu moins.
Je tournais la tête dans tous les sens, cherchant un prof. Et je le trouvais ! Il était prêt du bar, et même si il n'avait pas l'air très sobre, il ferait l'affaire. J'abandonnais Yù... Quelque part et je me précipitais vers lui, lui tombant presque dessus.
- Excusez moi m'sieur, mais y a deux personnes dans les toilettes... armées. Et je sais pas trop si...
Bref. Il devait avoir compris l'idée général. Je regardais derrière le bar si le serveur sexy d'un peu plus tôt était toujours là, mais malheureusement pour mes yeux, il n' était pas.
Le prof en lui même était plutôt très séduisant, mais PUTAIN il se bougeait le cul ou quoi, si ça se trouve il y avait un mort dans les chiottes !
Ou un rendez-vous à la maternité dans neuf mois, au choix.

- Excusez moi m'sieur, mais y a deux personnes dans les toilettes... armées. Et je sais pas trop si...

Mais qui donc osait venir le faire chier alors que pour une fois il était pénard, en buvant une bonne bière, sans qu'il n'aie besoin de rien faire ?! Il se retourna, s'apprêtant à rembarrer la personne qui lui avait adressé la parole, mais... Ah, c'était une élève. Keiko Ikuda qui plus est. Observant l'élève en face de lui, en particulier au niveau juste en dessous de ses épaules, il plissa les yeux, puis réalisa ce qu'elle venait de dire, et cracha sa boisson en tournant la tête.

- D-deux personnes dans les toilettes ? Armées ?! Où ça ?!

Il posa sa bière et regarda partout autour de lui, en quête de trouver des toilettes.

Sinon il pouvait me regarder dans les yeux quand il me parlait ? Mais c'était un peu un prof donc je ne pouvais pas vraiment me permettre de lui faire la remarque. Je fis un pas en arrière pour éviter de me faire arroser par la bière qu'il venait de cracher, et me retenais d'éclater de rire quand il se tourna dans tous les sens pour identifier où se trouvait les toilettes... Dans tous les sens, sauf le bon. Mais je n'étais pas sûre qu'il prenne ça bien que je me fiche de lui alors que je venais le déranger, et je passais déjà assez de temps en colle pour ne pas avoir envie d'être punie alors que les vacances venaient de commencer.

- Ils sont juste derrière vous les toilettes m'sieur. Mais...

Comment expliquer à un prof que je ne savais pas si ils étaient en train de se déshabiller ou de se tuer ? Au pire, l'arrivée du prof ne fera que les retarder.

- Je vais vous y emmener. Faut juste faire gaffe à ses pieds, dis-je en me dirigeant vers les toilettes.

J'espérai juste que le prof était trop bourré pour leur donner une punition, sinon je me sentirais un poil coupable. J'attrapais un autre verre - contenant sans doute de l'alcool, en tout cas c'était liquide- et vérifiais que le prof me suivait.

Wait, wat. Just, what ze fôck. Il embrasse bien ce con.
Bah oui, désolée que ça ait été ma première et à peu près seule pensée pendant tout le temps qu'a duré le baiser accidentel. Cet imbécile, bien que l'action ait semblé accidentelle, il a mis la langue. Et que comme une imbécile moi aussi, j'ai répondu. Parce qu'il embrasse bien. Et puis qu'il m'a surprise, et qu'il était étalé sur moi et donc je pouvais pas me lever.
Plus confuse que moi à ce moment précis, ça n'existe pas. Non, non, même un pokémon sous ultrason est moins confus, il lui reste 55% de chances d'attaquer. A cet instant, je savais trois choses.  1- Que ça me faisait du bien. 2- Que je voulais le tuer, et ça il n'a pas réussi à me le faire oublier. 3- Qu'il fallait que j'arrête de jouer à Pokémon.
J'allais mettre un terme à cet accident quand la porte s'ouvrit violemment.

(Pièce jointe: Vraiment, mettez ce son pour avoir l'entiereté de la réaction de Erica à cet instant.)

Bruit de verre brisé, passage de l'image en négatif, arrière plan en morceaux, enfer et putréfaction. Putain mais c'est pas possible.
La seule chose qui me traverse alors l'esprit, (Pas beaucoup de choses dans la tête en ce moment la pauvre Rica...), dans l'immense urgence, c'est ça: J'embrasse à mon tour volontairement et langoureusement -en apparence!- ce salopiaud de démon. Que j'ai surpris, mais qui semblait en profiter. Dans le feu de l'action j'oublie de rendre une apparence moins militaire à mon bras gauche, et étreindre quelqu'un avec un minigun, ça ne montre pas une affection particulière pour le partenaire. Ou un fétiche Team Fortress. Mais tant pis, le mal est fait.

Dans tous les cas, je peux voir au travers des mèches blondes de mon partenaire d'infortune. Une rouquine aux cheveux vermillons, portant une blonde... Oh. Yùka. -Deuxième sirène d'alarme si vous avez l’obligeance de re cliquer.- Et j'ai failli mordre la langue de mon ennemi juré. Parce que là, c'était bon, moi et Kal nous serions ensembles pour toute la shibusen si elle se rend compte que c'était moi sous sa masse informe. Je suis très pessimiste, Yùka n'est absolument pas encline à dire les secrets des gens, mais c'est la seule qui m'ait vu et qui connaisse mon nom. Donc risque potentiel.

La nana aux cheveux rouges commence à joyeusement nous apostropher sans aucune gêne. Chacune de ses remarques me fait se dresser mes cheveux sur ma tête et accélérer mon minigun, qui ripe contre le T-shirt de Kal.  Non, le monsieur ne serait jamais assez doué! Pfffrt. Comme si on allait le faire, en plus. Mais enfin, après une interminable apnée pour moi, elle sort et ferme la porte. Soulagée, je passe rapidement mon minigun au contact de son fin menton, et le fais tourner, l'air blasée. Histoire de lui faire comprendre que oui, le baiser est fini, et que j'espère qu'il en a bien profité parce que c'est pas demain la veille que ça recommencera.
Claquement de porte.

- SURTOUT PROTEGEZ-VOUS

Climax. J'avale ma salive de travers, et essaye d'étouffer ma toux pendant que l'autre bourrée s'en va aussi vite qu'elle est revenue.

Kof! Kof!! On... ON FRAPPE... Kof! AVANT D'ENTREEEEER!!!

Dans mon énervement, j'en profite pour détruire deux lavabos survivants. Pas le miroir par contre, ça porte malheur. Déjà qu'en ce moment... Et qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire maintenant? Je suis sûre qu'un pion ou autre vont débarquer d'un instant à l'autre, vu le boucan. Et je ne sors pas des toilettes, parce que je crains par dessus tout qu'un type du corps enseignant soit déjà devant la porte...
Je me tourne alors vers Kal, toute les émotions négatives possibles et inimaginables sur mon visage. Aucune émotion sur mon minigun, que je braque maintenant sur lui sans le faire tourner.

J'peux pas te tuer... j'y ai bien réfléchi. Je ne peux pas, et je ne pourrais pas. Si tu es encore en vie, c'est parce que j'ai toujours eu ce petit moment d'hésitation avant de tirer... Je me rends alors compte de l'absurdité de ce que je viens de dire. Je rectifie un peu le tir:
NE VA PAS T'IMAGINER DES CHOSES NON PLUS!!! T'embrasse bien mais ça a rien à voir!!

Baka.

Kfazpj fzapojaz fao... iazhfo zfaoiiaf az. Fzjadkl dzha zda, gor gropjireg ojidfaze. Siopf efkzaopjaf faeaoij, oiefja feajiopazf pofea ka  efkljnolna gerbn ef gzjonkonef oihnfze oiefhjz... IOZFHA FAZEOIHAZF HOPF IZAO!!! T'akjkefanko efozpaf epfoaj fepaôv!!

Bon, elle n'avait peut être pas dit ça, mais j'm'en fous un peu là. Honnêtement, j'avais pas très bien compris ce qu'il s'étais passé. J'suis tombé sur Erica, puis mes lèvres sont tombées sur les siennes. J'avais beau me repasser l'épisode des centaines de fois, je comprenais de moins en moins à chaque fois. Même si c'était accidentel, j'ai sentis une certaine passion dans ce baiser. La chance de débutant? Nah. Je n'avais pas remarquer que Keiko était rentrer puis resorties non plus. On peut dire que j'étais un peu noyer dans le moment. Même quand on s'était relevé, je me sentais toujours un peu secoué. Et là je vois ses lèvres bouger alors qu'elle parle. Puis mon regard se pose sur son bras. Un minigun. Oh chouette, elle veut toujours me tuer? Même après ce qu'on avait échanger. J'allais ouvrir ma bouche pour déblatérer une piètre défense quand je remarque qu'elle ne faisait pas tourner le canon. Niark (pardon), il y avait donc encore de l'espoir.

Je m'approche donc lentement vers elle, pas très sur de quoi faire franchement, en espérant qu'elle ne me tire pas dessus. Je continue de marcher jusqu'à être à seulement quelques centimètres d'elle. Puis, j'écarte une mèche de ses cheveux qui était dans le chemin, et pose une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes. J'ajoute ensuite un peu de langue et de passion, tout en la plaquant doucement contre le mur. Fini les clichés (ou pas), je voulais autre chose.

Rei se retourna donc pour enfin voir la porte des toilettes. Au lieu de calmement suivre Keiko il couru et ouvra la porte avec un grand coup de pied.

- THIS IS SPARTA QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ BORDEL

Il tourna la tête pour voir la scène se présenter sous ses yeux. Il regarda les deux, avec cette tête:
Il ferma les yeux et se mit une main sur le front.

- Le... Les... Vous avez pas le droit d'être tous les deux dans les mêmes toilettes.

Il se tourna ensuite vers Keiko avec toujours la même tête, la regarda pendant qu'il sortait des toilettes et se dirigea vers la sortie. ENOUGH BULLSHIT FOR TODAY.

... Bon au moins personne n'avait peur de devoir payer les dommages matériels, entre les deux qui se battaient à l'intérieur et le prof qui défonçait la porte. Porte qui n'avait pas besoin d'être défoncé car ils étaient trop cons pour la verrouiller ! A croire qu'ils voulaient vraiment être observé. Il ne fallait pas me tendre la perche comme ça voyons, je faisais ma voyeuse toute seule.

La tête du prof fut juste épique. Il s'attendait plus à voir deux morts que deux jeunes gens en train de copuler, ce que je pouvais comprendre, et sa réaction était compréhensible. Et ridicule.
Surtout ridicule en fait.

Il semblait plus désespéré qu'autre chose le pauvre. Il perdit toute crédibilité - et autorité- quand il baragouina une phrase qui semblait indiquer que les deux obsédés n'avaient pas le droit d'être là. Et quand il eut dit ça, il partit.
Euh ouais, c'était un concept.

Juste avant de le suivre, je fis un ptit clin d'oeil à la fille - qui me disait vaguement quelque chose. Ça devait être une pote à Yùka, c'était de son genre de trainer avec des obsédés - et m'approchais du garçon. Je lui glissais une petite pochette plastique dans la poche https://i.servimg.com/u/f39/17/54/00/25/th/preser10.jpg puis suivais le prof. C'est que je pensais à eux ! Déjà qu'ils avaient eu l'air de mettre du temps avant de se décider à coucher ensemble, si en plus ils devaient élever un gosse à la fin.... Ca la foutait mal pour un coup d'un soir.

Je pris soin de fermer la porte, et rattrapais le prof - oui je connaissais pas son nom, il faut dire que j'étais si attentive-.

- C'est particulier quand même, de faire l'amour debout. Vous avez déjà testé ?

Euh. Attends quoi. Stop. Pause. Je venais de dire quoi ? Avant que mon cerveau n'identifie cette connerie monumentale comme étant sortie de ma bouche, je devais trouver un truc. Vite, diversion.

- Vous allez rentrer chez vous là ?

Non, ça, c'est ce qu'on appelle une mauvaise diversion. Une très mauvaise diversion. Mais qu'est-ce qu'il me prenait ? Je savais bien que mon intelligence frôlait les -15 en temps normal, mais là je battais des records.

- Je vais me suicider je reviens, dis-je en tournant les talons.

C'était la meilleure chose à faire, je partais donc chercher - et retrouver !- ma dignité en enfer.

Maintenant que je lui ai jeté tout ce que j'avais sur le cœur à la gueule, j'avais plus grand chose à dire si ce foutu blondinet ne relançait pas. Et il relançait pas! Mais est ce qu'il m'avait au moins écouté? On dirait même pas! Gnnnuuuuu, cretino! C'était bien la peine que je lui dise que je l'épargnerais! Dis quelque chose! Je n'aime pas le silence, je n'aime pas la pression, je n'aime pas ce mec, et je n'aime pas ces toilettes! Et j'aime pas non plus la façon dont il m'observe. D'un air tellement absent, c'en est flippant.
Duel de regard entre lui et moi. ... ... .... Il gagne, je baisse les yeux. Il est flippant là, il a l'air ... Rien en fait. Son absence d'émotion me fait peur. Il veut aspirer mon âme! ... C'était moi qui devait faire ça à la base.
Il m'a bien analysée, j'ai senti son regard me sonder de haut en bas, il s'approche. Pt'être qu'il veut faire la paix? Ou pas, il a toujours cet air impassible, comment est ce qu'il veut que je ne panique pas! On dirait une rapeface! Je fais mine de m'éclipser, mais il me prend délicatement la tête dans ses mains. M'écarte les cheveux. M'embrasse en me plaquant au mur.

- *Long cri de surprise étouffé*

WAAAAAAAAAT!!! Je suis tellement stupéfaite que je tente de le repousser, les yeux grands ouverts, de petites larmes perlant au coin des yeux. Pas que je pleure! Juste, va t'en va t'en vat'envat'en vatenvatenvatenvaten!!! ... Ou pas. Il embrasse bien. Et il a eu l'obligeance de masquer son haleine. Pendant les premières secondes du baiser, je le frappe à la tête. Mais pas aussi fort que je ne le pensais. Il ne rompt pas, et j'arrête finalement de le taper en m'abandonnant à ce moment.
La porte s'ouvre en grand fracas. Je tente de voir à qui appartient le pied qui vient d'apparaitre, avec un air de chibi implorant. Pitié à l'aide, Kaliban est mignon, Kaliban embrasse bien mais Kaliban est collant! Et je suis prise! Mais le prof n'allait pas m'aider gentiment si il nous engueulait en ouvrant la porte. Par contre c'est assez pour m'aider à délier nos lèvres. Je peux alors tourner la tête et regarder le prof, qui nous regarde à son tour en mode blasé. Le prince des blasés. Ce qu'Alucard était à la Badassitude, Rei l'était au Look of Disapproval. Quelle magnificence.

-"Le... Les... Vous avez pas le droit d'être tous les deux dans les mêmes toilettes."

... Quoi? Je retiens un sursaut de rire. Le temps qu'il s'en aille. Puis j'en peux plus, je décharge mes nerfs en éclatant d'un rire franc, bruyant, cristallin et sans doute communicatif. Ce prof est une perle. Autant que la fille aux cheveux rouges qui était entrée à sa suite. Vu ce qu'elle avait donné à Kal... Ha. Haha.
Nouvel éclat de rire nerveux. Le destin voulait qu'on le fasse hein? Ok. Mais avant, je fais un doigt à la rousse, qui vient de sortir. Puis, vers mon démon;

-"Toi et moi, ça marchera pas ici. Vraiment. Et tu le sais."

Je le repousse alors violemment. Et je prends mon air le plus sombre et menaçant et je lance,avec ma voix la plus sinistre:

-"Donc, go dans les toilettes d'à coté."

Sourire kawaii, je commence à déboutonner le haut de ma chemise, sans pour autant l'ouvrir. Ce sera pour plus tard. Mais il croyait quoi? Que j'allais rester ici dans cette pièce où y'avait plus des jets d'eau qu'à la fontaine du Louvre? Surtout qu'ici à la Shibusen, les toilettes publiques étaient plutot propres.
J'ouvre la porte doucement et sors de la pièce, pour rentrer dans celle d'à coté.
Je halète, à cause de l'angoisse surement. Est ce que j'ai fait le bon choix? Est ce que ce n'est pas une connerie? Ca en a tout l'air. Pourtant... J'suis sure que si je ne le fais pas, un train, un paquebot ou un missile nucléaire me tombera sur la gueule.

- THIS IS SPARTA QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ BORDEL

Hein, quoi, ti? Quelqu'un est rentré très bruyament, ce qui interrompt notre baiser. Et c'est dingue, j'ai cru l'entendre gueuler le nom d'une cité de mon pays natal. Bah, ça devait être mon imagination. Je tourne donc ma tête vers l'intru, et à la place, je vois la tête la plus blasée du monde. Chapeau. Je croyais que c'était qu'un mythe moi. Je l'avais déjà vu quelque part d'ailleurs. Ah oui, c'est un nouveau prof! Il a pas l'air très content d'être ici en tout cas.

-"Le... Les... Vous avez pas le droit d'être tous les deux dans les mêmes toilettes."

Oui, d'accord. Mais y'a plus de toilettes! Ils ont été annihilés à cause des canons d'une certaine personne, khof khoff. Soit le prof n'a pas remarqué l'état des lieux, soit il en a strictement rien à foutre. Encore une fois, chapeau. Puis, une fille aux cheveux rouges entre à son tour. Elle a l'air très amusée de la situation, et met ensuite quelque chose dans ma poche. N'ayant pas eu le temps de le voir, je resors le truc... puis le remet tout de suite où il était, en rougissant un peu.

C'est là que Erica éclate de rire. Peut être à cause du prof, peut être à cause de Keiko. Je sais pas. En l'écoutant, je ne peux pas m'empêcher d'esquisser un petit sourire nerveux. Franchement, j'étais un peu mal à l'aise. Elle fait ensuite un doigt à la rousse alors que celle-ci sort, et se retourne vers moi.

-"Toi et moi, ça marchera pas ici. Vraiment. Et tu le sais.

Elle me pousse alors violemment. Alors que je fais de mon mieux pour ne pas perdre équilibre, elle lance:

-"Donc, go dans les toilettes d'à coté."

Ti epicheirisi? J'ai vraiment du mal à la comprendre parfois. Surtout qu'elle l'a dit dans une voix assez menaçante, et elle me lance un sourire tout mignon après. Puis elle déboutonne la haut de sa chemise. Je la regarde d'un air perplexe, elle veut vraiment faire ça? Son corps disait oui, mais ses yeux disait "Mhe, je sais pas si c'est une bonne idée...".  Croyez-moi, je m'y connais en yeux.
Elle ouvre alors la porte et sors de la pièce pour aller aux toillettes d'à côté. D'un pas hésitant, je la suis. Moi non plus, je n'étais pas très sur de ce qu'on allait faire. Principalement parce que si elle finit par regretter, je me sentirais coupable.
Une fois dans l'autre pièce, je regarde Erica sérieusement et dis:

- Ecoute, t'es absolument sure que tu veux faire... ce que nous allons peut être faire? Moi je veux bien, mais toi si tu n'es pas certaine de vouloir le faire, je veux pas t'obliger.

Oui, l'honneur et les bonnes manières avant tout.

Pas que je tente de vanter mes talents d'observation ou quoi, mais je crois bien que l'intérêt est partagé. Tant mieux. De un, ça rend les choses plus simples, de deux, c'est quand même mieux avec un partenaire complètement consentant. (ndt : Jill rejoint à nouveau tranquillement le Walhalla des tricophiles, sans se presser).

Shaman, hm. Étrange, mais on ferait avec ▬ c'est pas comme si son nom importait beaucoup, je comptais pas forcément faire d'elle un PQR ▬ mais c'est toujours mieux d'avoir un nom ▬ au moins t'as quelque chose à crier.

Encore faut-il crier.

Même pas deux secondes dans mon monologue intérieur qu'elle balance ses cheveux dans un geste plein de grâce et d'éleg... On dirait qu'elle a passé des années à pratiquer ça, sérieux je veux la même maîtrise sur ma longueur d'onde qu'elle sur ses cheveux. Et ses cheveux punaise. Parce que je vais vous l'admettre, le geste l'Oréal m'aurait presque à ses pieds ▬ si seulement c'était possible. Le temps d'une fraction de seconde, mes yeux s'écarquillent, mes pupilles s'étrécissent, et si avant j'avais pas l'air d'une bestiole affamée, maintenant oui.

Elle s'approche, s'approche, et y a comme une tension dans l'air ; elle est suffisamment près pour que je puisse la sentir ; elle sent le danger, et elle sent bon.
Je sais pas vous, mais chez moi c'est plus +10, direct.

Je me recule d'un pas, lui offre une légère révérence, tissus de ma robe pincé entre mes doigts. Tout en délicatesse, faut pas croire, je suis bien élevée, je sais parler aux femmes, voyons.

« Jill, pour ma part. »

Me rapprochant à nouveau, je lui offre mon bras, ever the gentlewoman.

« Je ne pense pas que vous trouverez d'attrait à une fête de lycéens baignant dans leur sueur et la mauvaise musique. Je pourrais vous proposer un tour des endroits plus tranquille, si cela vous convient ? »

Lourde de sous-entendus, ma question ? Que nenni. Toujours moins lourde que sa poitrine, ça a l'air de peser, ça pèserait bien dans mes mains, aussi.

Spoiler:

Quel sérieux, Kaliban. Tu vas me faire douter. Ne me regarde pas comme ça, ne me juge pas, pitié. Ma conscience fait déjà ça très bien.

- Ecoute, t'es absolument sure que tu veux faire... ce que nous allons peut être faire? Moi je veux bien, mais toi si tu n'es pas certaine de vouloir le faire, je veux pas t'obliger.

J'éclate de rire. C'est les nerfs, c'est la première fois que je ris 3 fois d'affilé pour de telles bêtises. Mais franchement, me dire ça après ce qu'il a fait, c'en est presque du foutage de gueule! De l'humour au troisième degré. Nan, nan, je t'oblige paaaaaas. Je prends un air dur, intransigeant. Qu'il fasse des concessions lui aussi! :

-Prenda la responsabilità per questo!

J'vois pas comment lui dire autrement que dans ma langue natale. Quand je suis gênée, mon anglais se fait la malle, et seul l'italien reste pour me soutenir. Pis c'est pas compliqué à comprendre non plus, le contexte, tout ça... Bon, la bêtise de Kal aussi. Alors, je lui mime l'idée, en essayant de faire semblant de remplir un contrat d'assurance imaginaire. Je pointe le démon du doigt, puis fait semblant de signer, ensuite je me désigne puis je croise les bras pour lui indiquer la négation catégorique de toute reprise. Rien de tout cela n'est ma faute! Et c'est pas facile d'évoquer un contrat d'assurance dans le vide. Le pauvre devait me prendre pour une folle à faire des gestes de signature dans le vide.

Bon finies les conneries. Sa volonté de me câliner dans les toilettes ne semble pas vaciller. Okidoki. F'iou. Bon, ce sera pas plus compliqué qu'avec Chugi. J'ai juste un gros trac. Est ce que je serais assez attirante, malgré ma faible dotation? L'attitude fait beaucoup, ça je l'ai, mais les mecs semblent accorder tout autant d'attention à... Heu, nos racks à munitions? Oui bon, bah moi j'ai pas la "chance" d'avoir des obus. STOP, penser à tout ça, ça va me mettre encore plus la pression et je tomberais jamais le masq... La chemise.
Je soupire un bon coup, et défait les derniers boutons de ma chemise blanche. Doucement, timidement. Puis ma cravate dorée. Puis... Rien d'autre. Je n'enlève pas mon haut, mais il laisse à découvert le centre de mon soutien gorge et mon ventre. Embarrassant. Mais si il me voulait vraiment, il faudrait qu'il aille chercher lui même.
Je veux qu'il partage mon embarras. Je déteste les relations unilatérales, non mais. Je prends une gorgée d'air, et de l'assurance avec. Donc c'est à sa chemise que je m'attaque ensuite, déliant les boutons par coups secs et précis. Puis la lui retire purement et simplement. Hmmm, plutot désirable le bonhomme. C'est aussi pour ça que j'ai accepté. Il a le physique qu'il faut pour me plaire. Et des chaines. Fin et musclé. Espérons que dessous ce sera bien aussi, que je pense en fixant... Ses jambes, oui, oui, se jambes. *rougissement.*
Ne pas aller trop vite. J'lui baisserais pas le pantalon tout de suite.

-Dovrai cercare per i miei intimi. Non te li darò cosi facilmente.

Clin d'oeil franc en penchant la tête. Je pose ma main sur la gauche de mon soutien gorge, pour lui faire comprendre ce que sont les "intimi". Mes mains vont ensuite lui enserrer sa taille. Serrée contre lui, je l'embrasse dans le cou à plusieurs reprises, doucement.

~Erica et ses changements d'humeur d'une minute à l'autre... Erica qui essaye de ne pas se faire comprendre en parlant italien, parce qu'elle a peur de dire des conneries... Erica, qui pour une fois ne la ramène pas trop! Profite Kaliban, ça se reverra pas avant longtemps.~   

Spoiler:

-Prenda la responsabilità per questo!

Pourquoi elle parle en italien? Je comprends pas l'italien moi! Elle réagirait comment si je commençais à lui parler en grec hein? Je peux quand même essayer de décrypter, après tout le français et l'italien sont deux langues latines. Je crois qu'elle est en train de me dire de prendre ma responsabilité... pour cuistot? Quelle responsabilité? C'est elle qui a essayer de me tuer. C'est elle qui a attraper mes chaînes et qui m'a fait tombé sur elle. C'est... moi qui ai glissé, c'est vrai, sur ses lèvres. Avec la langue. Mais elle m'a pas repoussé! Puis c'est... moi qui l'ai embrassée une nouvelle fois contre le mur. Bon, d'accord, elle a peut être pas complètement tort. Mais elle n'a pas complétement raison non plus. Je gromelle donc sous ma barbe métaphorique:

T'as aussi une part de responsabilité...

Elle essaye ensuite de mimer quelque chose. Mais quoi, telle est la question que je me pose. On dirait qu'elle écrit quelque chose, puis elle croise les bras. Ca veut dire quoi ça? Une policière qui donne un P.V? Un serveur désagréable qui prend une commande? Quelqu'un qui donne un chèque à quelqu'un d'autres? Je dois payer c'est ça? Je sais pas qui lui a appris à mimer... Mais il a du le faire en mimant.

Bon, finies les conneries. C'est là qu'elle soupire, défait sa chemise et enlève sa cravate. Réaction naturelle: je rougis. Bah oui, forcément. C'est pas tout les jours que je vois ça moi. Aussi, l'envie que j'avais dans les toilettes d'à côté me revient petit à petit. Elle s'attaque ensuite à ma chemise. Erica utilise déboutonnage sur ChemiseDeKal. C'est super efficace! ChemiseDeKal utilise lance-flamme. Je me retrouve donc SCF - Sans Chemise Fixée. C'est un peu injuste quand on y pense. Elle, elle garde son haut. Enfin, j'suis pas gêné. C'pas comme si j'étais une fille non p- Aah, d'accord. Ok, c'est pas si injuste que ça finalement.

-Dovrai cercare per i miei intimi. Non te li darò cosi facilmente.

Eh bah dis donc, encore de l'italien. La deuxième phrase semble vouloir dire qu'elle me le donnera pas aussi facilement, ou quelque chose comme ça. Mais me donner quoi? Un P.V? De la nourriture? Un chèque? Je suis pas ce genre de personne! Puis elle accompagne ses paroles d'un geste qui suggère qu'est-ce que sont sont les "intimis". Ah bah, voilà qui est plus clair. Merci. Ensuite, elle m'enlace et commence à poser plusieurs baisés sur mon cou. Et là vous vous dîtes: "Allez Kal! C'est ton heure de gloire!" Oui bah non. J'ai un gros blocage mental là, je sais pas quoi faire. J'vous signale que ma vie jusqu'à maintenant n'a été que violence et souffrance. J'ai pas été entraîner pour ce genre de situations! Enfin, détrompez vous, je sais comment ça marche techniquement. Mais bon... Pas trop sur de moi, je met mes mains sur les hanches de Erica.

Vas-y au feeling, j'te dis!

Oui mais si je faisais un truc totalement bizarre, ce qui pourrait bien finir en meurtre vu les pouvoirs et l'état d'esprit d'Erica?

Feeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeling, j'te dis!

Oui mais moi j'te dis que s-

FEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!!

OUI, BON, TA GUEULE.

J'aillais quand même pas rester sans rien faire alors que Erica m'embrasse tendrement le cou, telle une vampire qui a perdu son dentaire. Je décide alors de faire quelque chose de téméraire, très téméraire. J'enlève mes mains des hanches de Erica, et je les ramène derrière son dos au niveau des son soutien-gorge. Grâce à la dextérité de mes doigts, je décroche en un instant le dit soutien-gorge.

Oups.

Spoiler:

Cette << Jill >>, m'offre son bras et me dit:

« Je ne pense pas que vous trouverez d'attrait à une fête de lycéens baignant dans leur sueur et la mauvaise musique. Je pourrais vous proposer un tour des endroits plus tranquille, si cela vous convient ? »

Je ne parlerai pas de comment elle l'a dit, elle veut clairement m'avoir au pieux, et bien soit, elle veut une nuit de rêve et de fesses, elle ira au 77e ciel! Je lui prend le bras et lui murmure dans l'oreille:

-Avec plaisir mademoiselle, suivez moi plutôt, j'ai une idée très précise où on pourrait... sympathiser.

Je l’entraîne par le bras sans le demander son avis, et l'emmène discrètement dans les toilettes de filles.. et OH MON DIEU. Il y a eu un cataclysme? La moitié des toilettes filles étaient en miettes... Et personne n'a rien remarqué dans un bal?... Je suis littéralement tétanisé devant ce spectacle.

Oui vas-y, rapproche-toi, viens me susurrer à l'oreille, tu peux même y mettre les détails.
Oh wow je savais pas que j'avais un truc pour ça.

Comme quoi, aujourd'hui et la soirée découverte question topics à tendance plus ou moins sexuelle.
Je pense que j'ai trop d'alcool dans le système pour que ça réussisse à me gêner.
Surtout que pour l'instant, je suis bras dessus bras dessous avec une charmante créature, et laissez-moi vous dire que sa peau est douce. Si j'étais d'humeur poétique, j'aurais très certainement pu déclamer une ôde ou deux à sa peau, mais apparemment l'alcool me rend plus en manque que lyrique. Où on en était ? Ah oui, sa peau douce. Plus que la mienne ▬ mais j'ai l'excuse d'être couturée de cicatrices sur les zones généralement exposées (et tout le corps en fait, les démons n'ont aucun respect envers les fringues), et honnêtement c'est plutôt badass et ça a tendance à faire peur aux gens. Et si les gens viennent pas me parler parce que j'ai l'air d'un ours orange mal léché, c'est cool.

Euh ?

Ah oui, ses chev▬ sa peau, non, déjà fait aussi. Les toilettes pour fi▬
Ah bah y a plus de chiottes, autant pour moi.
... Y a plus de chiottes ?
(Elle voulait vraiment qu'on s'envoie dans les chiottes ? Ugh.)

Par pure curiosité mal placée, et parce que le spectacle et l'étonnement en résultant ont peut-être passablement réussis à me sortir de mon état second (c'est la faute de ses cheveux ▬ bon, et de sa poitrine, ok ▬, je plaide non coupable !), j'entraîne mon futur plan vers les toilettes masculines.

Une Erica chemise et soutif ouverts, et le démon de tout à l'heure qui est aussi torse nu.
Pas mal, Eri, mais ça vaut pas une Shaman.
... Eri, enlacée avec un démon.

Toujours enlacée avec ma partenaire, je les dévisage. De haut en bas. Des pieds à la tête. Appelez ça comme vous voulez. Et je le fais plusieurs fois.
Je suis peut-être en train de bugger. Peut-être un peu, parce que je relève la tête vers la plantureuse Shaman, qui est toujours aussi plus-grande-que-moi.

« Votre avis par rapport au voyeurisme ? »

C'est même plus un état second, là. Vous avez perdu Jill. Regard vague, court-circuit, tout ça.
Je ne m'en remettrai jamais.

Ça va vous faire rire et vous allez peut-être me trouver bête, mais je crois bien que je me suis endormie. Au milieu du bal de fin d'année. Je ne sais pas exactement si c'est dû aux coups de pieds que je me suis pris dans la tête pendant que je roulais sous la table après que Jill m’aie délaissée pour une... euh... étrange ? ... magnifique ? ... femme ? Bref, toujours est-il que depuis ce moment je suis en plein rêve ou bien en plein délire plutôt. Une personne que j'identifiais comme étant Keiko d'après les cheveux roux épineux me tira... par les pieds... jusqu'aux toilettes. Là-bas nous avons surpris Rica, toujours avec le même garçon que tout à l'heure, mais cette fois ils étaient l'un sur l'autre, en train de s'embrasser sauvagement. D'accord. Je ne pensais tout de même pas que ça irait si vite... il va falloir que je discute sérieusement avec Rica quand cette fête sera finit. Toujours est-il qu'après un ou deux commentaires sympa de la part de Keiko sur mon poids et mes seins, nous sommes reparties en direction de la piste de danse. Enfin, Keiko est repartie en me trainant toujours derrière elle comme un vulgaire sac à patate, elle va m'entendre celle-là quand je serais de nouveaux en état de la noyer dans une piscine municipale ! Bref pour en revenir à la situation actuelle, je suis maintenant assise au milieu de la piste de danse en train de me frotter la tête -qui doit probablement ne plus ressembler à grand chose, c'est peut-être d'ailleurs parce que je fait peur à voir que les danseurs s'écartent autour de moi- et à me demander ce que je fais ici. J'ai vu Keiko passer devant moi et se diriger vers les toilettes avec un professeur il y a quelques minutes... mais qu'est-ce qu'ils ont tous ce soir ? Rica qui fricote avec un démon, Jill avec une... femme, Keiko avec un professeur, mais..., mais ils sont vraiment bizarres ce soir, tous autant qu'ils sont !

Je réussit à me lever avec une étrange facilité, j'avais un peu la tête qui tourne mais finalement je ne devais pas avoir bu tant que ça. C'était probablement l'ambiance générale qui m'avait fait exagérer les évènements et les actions de chacun. Pour finir d’éclaircir mes idées, je me dirigeais vers les toilettes pour me passer un coup d'eau sur le visage et remettre mes cheveux en ordre. Me souvenant de justesse que les toilettes des femmes étaient déjà occupés par deux individus en pleine action, je me dirigeais vers ceux des hommes. Et surprise ! Le couple s'était déplacé, comme si la destruction des toilettes des femmes n'avait pas suffit, ils se sentait obligés de venir faire le bazar ici aussi. D'ailleurs Jill et sa copine étaient là aussi et apparemment elles regardaient bien tranquillement Erica se déshabiller devant le démon.... Ok, ok. demi-tours, on retourne sur la piste de danse et on oublie tout ça pour l'instant, on demandera des explications aux uns et aux autres plus tard. -oui, je dit "on" pour ne pas avoir l'impression que je suis seule dans ce monde de fous-.

De retour dans la grande salle, je me dirige vers le bar, je trouve un verre, d'eau cette fois, et le bois rapidement avant de m'en resservir un deuxième. Une fois mon corps étanché de sa soif par autre chose que de l’alcool, je regarde un peu autour de moi pour voir comment le bal se déroule. Des couples ou même des gens seuls continuaient à se trémousser sur la piste de danse, personne ne semblait se rendre compte qu'il se passait des choses bizarres dans les toilettes.
L'ambiance générale elle, avait changé depuis que j'ai arrêté de danser il y a une ou deux heure, le DJ a enfin décidé de passer de la bonne musique, justement j'avais super envie de danser un peu de rock !
En marchant un peu le long des tables alignées sur l'un des côtés du gymnase en bar improvisé, j’aperçois Rezama et je me souviens qu'il a refusé de danser avec moi au début de la soirée en prétextant qu'il n'aimait pas la musique. Pour lui éviter d'avoir à inventer une nouvelle excuse, je passe devant lui sans m'arrêter. de toute façon il y a peu de chance qu'il me reconnaisse. Je continue donc d'avancer tranquillement à la recherche de quelqu'un que je connais.

Oups.

Ah, Kaliban ne se laisse pas impressionner, c'est bien. Il ne me reste plus que ma chemise ouverte, une fois mon soutif détaché. Personnellement je trouve que c'est encore plus sexy que la nudité. Y'a peut être une part de gène là dedans.
Sur le coup, j'ai quand même peur qu'il me raille sur ma poitrine. J'comprends pas, c'est la même attirance pour les grosse poitrines que pour les gros navires? Le prestige, le calibre? La mienne est en harmonie avec mon corps. Si il trouve quelque chose à redire, c'est mon poing dans sa gueule -Pt'être même que ça le stimulerait encore plus, ce sera à tester pour ce soir.-
Mais loin de ces pensées violentes, toujours affairée dans son cou, je lui sussure, vaguement coquine;

Miao~

Parfaitemiaou. Les mecs ont tendance à bien réagir aux chats. Le miao est très expressif pour peu qu'on sache bien le faire. Puis je lui ai pas encore montré mais je peux faire un ronronnement convainquant, contrairement à certains qui...
Qui...
Qui regardent la scène?!

Mammamiao?!

Je me serre fort contre Kal, l'espace d'un instant. Si j'étais vraiment un chat, là j'aurais fait le gros dos en crachant. J'veux bien me montrer au démon, mais pas à Jill et... Et surtout une inconnue! Roh. Calibre Yamato, l'inconnue. Et bien mis en valeur. Ça doit faire mal au dos, mais ça a le mérite de donner une irrésistible envie d'y toucher, presque hypnotique. Et de montrer ce que c'est qu'une femme, une vraie, dans un genre de "virilité" féminine.
Aussi bien dotée que soit l'une des entrantes, et aussi distante que soit Jill en temps normal, elles m'avaient salement interrompues. Kal et moi étions de profil, leur laissant le soin d'apprécier toute l'action, et moi ma poitrine. En réaction à cette indiscrète intrusion, je saisis fermement Kal par la taille, le soulève et le place de façon à ce qu'il soit dos aux deux squatteurs et face à moi. Là, ils ne verront plus mon joli corps, et moi je peux voir leur attitude. Le moindre commentaire, c'est 35 balles dans la tête. Et Yuka vient d'entrer... Elle me regarde, je la regarde, elle insiste, je continue de la regarder l'air à la fois innocente et désolée, elle s'en va sans rien dire. Bref, ma meilleure pote m'a surprise dans les toilettes.
Je regarde alors Kal dans les yeux, sérieusement, voir même énervée à cause de notre public.

-"Ç-Ça te... Plait de...Essere... Raaah! Ti piace essere guardato? Io, no."
J'l'avais dit, moi, dans les situations embarrassantes je perds mon anglais. Pourtant c'est là qu'il est le plus utile... Eh, je suis pas bête pour autant! Juste un peu... Heu... Excentrique? Quoi qu'il en soit, je continue après avoir décoché un regard courroucé aux tapeuses d'incruste:
-"Se vuoi continuare, lo facciamo nei WC. No qui in pubblico."

Et sur ce, je l’attrape par le pantalon pour le traîner vers une porte de cabinet, que j'ouvre, dont l'intérieur est propre, et que je claque au nez de Jill et de l'autre une fois que je suis entrée avec mon partenaire. Non sans leur avoir fait un petit clin d’œil aussi évocateur que possible, histoire de les faire rager sur ce qu'elles ne verront pas. Sauf si elles insistent pour de bon. On pourrait faire un échange, Jill et moi, le décolleté de sa copine est tellement... Non, je garde Kal!!

Bene... Vengo.

Spoiler:

Bien la musique est enfin bonne y a de l'ambiance et d'la zouz (j'ai honte d'écrire ce mot) on peut dire que la soirée commence maintenant pour moi. Reste maintenant a trouvé une personne avec qui danser vu que cette dernière c'était échappé mais bon on va bien finir pas trouver car comme on dit souvent quand on est un bon garçon les choses s'arrangent et puis on dit aussi que tout vient a point pour qui sait attendre. En espérant ne pas devenir l'exception qui confirme la règle sinon je ne te dit pas la soirée que je vais passer. Bon maintenant Check list de départ: chapeau ? Check, costume niquel? Check, sourire ravageur et non pas ravagé? Double Check, république ? Check humour douteux ? Check
C'est good pour tout alors on peut y aller. Je partais donc vers le seul endroit, normal, ou on peut faire des rencontre. Qui n'est pas normalement les toilettes mais bien le bar lieu de toutes les folies et plateforme tournante internationale d'immigration de soirée étudiante. Bon a force d'y aller par contre on va finir par pensée que je suis un vieux poivrot sans aucune humanité. Ce qui est un peu vrai en ce qui concerne l'humanité mais pas vraiment pour l'alcool.

Bien maintenant on attend...
...
...

Tiens mais il me semble que c'est notre yuka qui passe en revenant des toilette ou il semble régler une ... Euh... Certaine agitation ce me semble. Boarf si c'est détruit c'est pas grave il faut bien que jeunesse ce fasse.
Bref c'est pas la soucie mais c'est plutôt que yuka bah elle m'ignore complètement la!! Mais c'est assez horripilant comme comportement ça! On se démène on tue on étripe on pille, enfin on pille, on s'abstient. Pour obtenir de la musique potable afin de danser avec la personne qui vous proposez juste avant et avec qui vous avez bu un verre! Très important le verre ne l'oublier surtout pas . Et maintenant qu'on peut et bah cette personne dit juste un truc en gros est : "Nope" mais ou va le monde j'vpus jure! Plus rien ne va.

Bon après m'être énerve intérieurement il faut maintenant rattraper notre cavalière ...
-Yup Yuka plutôt que de fuir pourquoi ne pas danser un petit coup maintenant que j'ai pu obtenir la musique dansante?

Et en attendant la réponse, en espérant que cette dernière est entendue la proposition autant siroter une petite mousse histoire de... Mais quand j'y pense. L'alcool ne devrait pas être interdit dans l'enceinte de l'école?