Et PAN ! Dans la gueule ! [PV Kaemon]

Le truc positif dans les vacances, outre le fait qu'il n'y ai plus de cours, et que les examens soit passé, c'est qu'on avait plein de temps libres. Trop, d'ailleurs. On ne savait plus quoi faire. D'habitude, on avait toujours des trucs à faire, que ce soit devoirs, révisions... Là, plus aucuns abjectifs. Les premiers jours, c'était bien marrant, de se lever tard, de passer la journée sur sa console, ne pas s'habiller... Mais c'était vite lassant. Même pour moi, ça avait été trop. Pourtant,c'était mon rêve, de ne rien faire de mes journées. Mais là c'était trop. Overdose d'écran, une semaine comme ça m'avait bousillé les yeux.

J'avais donc décider d'aller dehors. Je m'étais levée doucement de mon lit et avait grimacé quand mes jambes avaient touché le sol. Je me rapelle m'être écroulée sur le sol, ne me portant plus. Après, j'étais allée me laver entièrement, au bout d'une semaine...ça craignait un peu de me montrer devant tout le monde comme ça. J'avais éteins - en soupirant, je dois l'admettre- tout mes écrans, m'était changé et après pris un bouquin. Oui, il m'arrivait parfois de lire... Cette fois-ci, je ne regardais même pas le titre, il fallait que je sorte.

Hum... Que c'était bon de sentir de l'air, du vrai air, pas celui conditionné. Bon, d'accord, il faisait chaud, c'était moins agréable mais quand même. Je rejettais mes cheveux en arrière, tendait les bras et restais quelque secondes comme ça, laissant le soleil caresser mes joues. J'étais affreusement pâle.... Pour un été. J'avais toujours été comme ça depuis ma naissance, mais ma peau blanche tranchait avec mes cheveux rouges et blancs. Non que ce soit moche, hein...

Plus loin, deux trois garçons qui avaient environ mon âge jouaient au ballon. Ils étaient très bruyants, hurlant de joie ou de décéption, selon les actions... Pff... Ils étaient ridicule. Ils devaient être dans mon cycle et se conduisaient comme des enfants de 10 ans ! Elle les regarda encore quelques secondes, tout en secouant la tête. Elle marcha un peu, voulant trouver un endroit à l'ombre. Malheureusement, il n'y en avait que proche des garçons... Bon, tant pis, c'était toujours mieux que d'avoir un coup de soleil.

J'allais m'asseoir à l'ombre, à seulement quelques mètres du terrain de foot improvisé. Quand je lisais, j'arrivais à me concentrer assez pour n'entendre aucun bruit. Que c'était agréable de sentir cette petite brise fraiche parcourir mon visage... Je reposais mes yeux sur le livre et devins totalement absorbée par ma lecture.

Les vacances... Pas de cours, la tranquillité suprême quoi. Enfin quand je dis tranquillité, c'est pas toujours le cas. Faut dire que quand on vient vous appelez pour jouer avec un ballon, où elle est cette foutue tranquillité ?!? Mais bon, je ne suis pas du genre à me plaindre et pis c'était déjà mieux que de ne rien faire de la journée. Quoique... Bah il fallait s'amuser un peu, s'amuser en courant après un ballon certes, mais s'amuser quand même. Ça serait divertissant au moins, ça passerait l'après midi, c'était déjà ça. Bon j'étais pas doué pour jouer au foot, faut dire que c'était pas vraiment mon truc ce sport mais j'y avais déjà joue rune fois ou deux pour me divertir. Bah je pouvais toujours recommencer. C'est alors peu enthousiaste que je me rendis sur le terrain improviser avec d'autres gars.

Au début nous ne faisions qu'échanger des passes et il n'y avait pas réellement d'action, non contrairement aux apparences je n'était pas nul. J'avais ôté mon long manteau noir qui j'avais déposé sur le côté cependant je gardais ma longue écharpe. Sans elle je me sentais mis à nu... Oui bah vous pouvez vous moquer mais c'est comme ça ! J'étais maladroit, très maladroit, mais pas nul. Tandis que le match se poursuivait, et que les autres étaient à fond dedans, dans un moment de distraction je remarquai l'arrivée d'une jeune fille. Je l'admirai un instant, ses cheveux étaient d'une couleur écarlate et vu de loin, elle avait l'air plutôt mignonne. Avec un léger sourire, je réalisais un peu trop tard que les joueurs m'avaient dépassés et qu'ils hurlaient leur joie d'avoir réussit à nous marquer un but. Haussant un sourcil, je leur fit un sourire pour leur faire plaisir et, détournant mon attention de la jeune lectrice, continuais à jouer.

Le match continua en même temps que l'après midi passait lentement. Il faisait chaud mais cela ne me gênait pas vraiment. Cette fois j'avais la balle. Il était dans de leur montrer que moi aussi je pouvais frapper fort ! Non pas que je voulais jouer mon malin... Bon un peu mais j'étais tellement maladroit qu'il fallait que je montre que moi aussi je savais viser ! Oui je la mettrais en plein dans leur but, ils verront bien de quel bois je me chauffe ! Avec un léger sourire sur le visage, je courait, la balle aux pieds et mettant le plus de puissance possible, je tirais. C'était bien partit, un tir en puissance, une balle tournoyante perçant l'air autour d'elle prête à entrer dans le but adversaire... J'avais réussit, cette fois j'avais vaincu ma maladroitesse ! Comment ça ce mot n'existe pas ?... Chuteuh ! Bref cette fois j'avais réussit mon coup ! Enfin... Non c'était trop beau pour être vrai. La balle heurta un mur et rebondit dessus pour se diriger droit vers.... Aïe ! Je regardais la jeune fille de tout à l'heure qui venait de se prendre une balle de foot dans la gueule et sans faire attention aux autres je courait vers elle. Arrivé à son niveau, je m'accroupis, ramassais son livre tomber à terre et l'aidais à se remettre bien.

Je suis sincèrement désolé ! Tu vas bien ?!?

Au début, ma lecture fut paisible, quoique parfois troublée par les hurlements des garçons. Mais maintenant, ça me faisait plus sourire qu'autre chose. Après tout, ils avaient bien le droit de se divertir, et ils semblaient bien s'amuser. Un garçon m'avait dévisagé, et je pensais que c'était à cause de la couleur de mes cheveux. C'est vrai qu'ils étaient un peu spéciaux et qu'ils attiraient l’attention !Tout cela me fit penser à mes amies, que je n'avais plus vue depuis le Bal, un magnifique moment. En même temps, ce n'est pas comme si j'avais été très présente ces derniers temps. Me rappeler cette fête me fis penser à tout ce qu'il s'était passé, et ça me faisait sourire. Bref, tout ça pour dire qu'il fallait que je vois Yùka et les autres au plus vite !

Je regardais mon livre, que je n'avais décidément pas beaucoup avancer, seulement une quinzaine de page en une dizaine de minutes. J'étais habituée à lire plus vite... Mais bon, j'avais de la distraction, et j'avais souvent du mal à me concentrer sur quelque chose, surtout avec autant de bruit. Je souriais et repris ma lecture.

BAM !

D'abord sonnée, je ne compris pas tout de suite ce qu'il s'était passé. La main collée sur la partie droite de mon visage pour atténuer la douleur, je levais la tête et vis un ballon de foot à côté de moi. Il y avait aussi mon livre qui été tombé à l'envers mais ce n'était pas le plus important. Car je venais de comprendre. On venait de me tirer. Dans la gueule. Avec beaucoup de force. Et ça faisait mal ! J'allais avoir une marque horrible sur toute la figure et j'avais abimé mon livre. Celui qui avait fait ça allait payer, et au diable ma timidité ! Je relevais la tête, la vision flou. Un garçon - assez mignon je dois l'admettre- fonçait vers moi et s'agenouilla, ramassant mon livre.

Je suis sincèrement désolé ! Tu vas bien ?!?

Si j'allais bien ? Je venais de me prendre un ballon dans la tête et il me posait la question ? Mon visage devait avoir la couleur de mes cheveux ! Bon, la douleur s'amenuisait mais quand même. Au moins, il avait eut le courage de s'excuser...

- Ça...Ça va aller.

Ok pas de panique... Je venais juste de foutre une balle en plein dans la gueule d'une jeune et jolie jeune fille, mais c'était rien de grave. Eh bah si, je m'en voulais terriblement, et si elle avait mal ? Et si elle était super blessée et qu'elle ne s'en remettait pas tout de suite ? Bon d'accord j'avais peut-être tendance à exagérer les choses mais tout de même... Elle avait l'air d'avoir un sacrée traces rouge sur le côté droit de son visage. C'est dans ce genre de situation que je me maudissait d'être aussi maladroit, j'aurais du mieux viser.

- Ça...Ça va aller.

J'étais pas réellement convaincu mais je ne pouvais pas vraiment y faire grand chose, à vrai dire j'en avais fait trop. Je lui avais foutue une balle en pleine figure c'était déjà assez moche pour une première impression. Des fois je me demande si je suis idiot, ou si c'est simplement parce que je ne fais pas attention. peut-être les deux allez savoir. Bref, les garçons avec qui je jouait quelques instants auparavant réclamèrent que je revienne avec le ballon mais je préférais rester avec cette jeune fille, je pouvais bien faire ça après lui avoir mis autant dans la gueule... Leur rendant le ballon, je m'assis à côté de l’adolescente et esquissa un petit sourire. Déposant le livre que je tenais toujours dans la main sur ses genoux, je décalais doucement sa main de son visage pour mieux voir. Bah ça avait pas l'air très grave, au moins elle avait pas de coquard, c'était déjà ça. Je dégageai ma main et l'observait un instant. Même si je l'avais vu de loin, je ne m'étais pas tromper sur deux points : ses cheveux étaient bien rouges et elle était mignonne.

Je suis vraiment désolé... C'est que je suis super maladroit et apparemment... je sais pas viser non plus. Si y a quoi que ce soit que je peux faire... Ah au fait, je m’appelle Kaemon, Kaemon Maeda. Et toi, tu es ?...

Lui attrapant délicatement la main, je commençai à l'aider à se relever sans pour autant détacher mon regard d'elle. Faire connaissance avec une fille après lui avoir foutue une balle dans la gueule... Mais bon, c'était une belle occasion d'en apprendre plus sur cette jeune fille. Lui offrant mon plus beau sourire pour la mettre en confiance, j’espérais pouvoir un jour me faire pardonner ma bêtise. J'étais impatient de savoir plus de chose sur cette fille. En quelques sortes elle m'intriguait. En quoi ? Je n'aurais sut le dire...

Vu la tête que faisait le garçon, il n'était pas convaincu. Il se sentait vraiment coupable. Tout de suite, ma colère s'estompa. J'étais incapable de m’énerva contre quelqu'un qui avait cette bouille là. Bref.J'arrivais jamais à faire gober des mensonges aux gens, surtout quand je leur disais que j'allais bien. Quoique, là, c'était vrai, je ne me sentais pas mal... Juste comme une fille s'était pris un ballon dans la tête. Y avait rien de grave, si ? J'essayais de faire un sourire qui se termina finalement en grimace. Bon. Ne pas sourire.

- Ne t'inquiète pas, c'est pas comme si c'était super grave...

Ouais, non, il ne me croyait définitivement pas. On avait limite l'impression qu'il m'avait blessé grièvement... Quand il déposa mon livre sur les genoux, je n'y fis même pas attention. De toute façon, j'avais perdu ma page... Pourquoi restait-il avec moi ? Non que ça me dérangeais, ma vie sociale en ce moment était aux alentours de zéro, mais juste qu'ils auraient pu retourner avec ses copains et jouer au foot, sans se préoccuper de moi... Mais non, il restait. Il poussa ma main et regarda sa trace. Il sembla soulagé... Le contact n'avait duré que quelques brèves secondes, mais j'avais sentis un picotement. Non, pas le genre de truc miracle "coup de foudre" loin de là. Je ne parlais pas de ce genre de sensation. C'était étrange..

Je suis vraiment désolé... C'est que je suis super maladroit et apparemment... je sais pas viser non plus. Si y a quoi que ce soit que je peux faire... Ah au fait, je m’appelle Kaemon, Kaemon Maeda. Et toi, tu es ?...

- Keiko Ikuda... Je suis une Arme, et toi ?

Il saisit ma main pour m'aider à me relever, et là, la sensation revint. Comme le contact ne fut pas interrompu, la sensation fut bien plus forte.Je le...ressantais. Il n'y avait pas d'autres mots. Comme si nous étions liés depuis toujours... Pas de la façon dont les personnes peuvent le croire, pas une relation "plus qu'amicale". Plutôt une relation Arme Meister... Je pris une inspiration :

- Je... Tu es un Meister, non ?

J'étais bouleversée parce la force de la liaison que j'avais ressenti... C'était d'une telle puissance qu'il ne pouvait que l'avoir aperçut, lui aussi.

- Ne t'inquiète pas, c'est pas comme si c'était super grave...

Elle grimaça. Décidément, cette jeune fille ne savait absolument pas mentir du tout... Mais cela m'arracha un léger sourire. Moi non plus j'étais pas très doué dans ce domaine là, mentir n'avait jamais été mon fort et ça sonnait toujours faux quand je disais quelque chose qui... Bah qui était faux. Mais bon, là c'était pas vraiment le problème, elle avait beau m'avoir mentit, je savais que son état n'était pas si grave et qu'elle s'en remettrait vite.

- Keiko Ikuda... Je suis une Arme, et toi ?

Lorsque j'avais dégager sa main, un léger picotement m'avais parcourus le bras mais je n'avais pas fait attention, pas vraiment je m'étais dit que vu le taux d'électricité statique dans l'air, c'était un phénomène naturel mais quand je lui prit la main pour l'aider à se relever... ce fut une toute autre histoire. C'était tellement étrange comme sensation, j'avais l'impression de la connaître depuis toujours, de pouvoir lui dire n'importe quoi, qu'elle avait toujours été là avec moi et pourtant je venais de la rencontrer... C'était dur à expliquer, c'était si elle et moi, ne faisions qu'un. Je sus en lisant dans son regard que elle aussi ressentait la même chose, ainsi donc ce n'était pas à sens unique. Ce phénomène étrange m'arracha pourtant un sourire. Je me sentais bien...

- Je... Tu es un Meister, non ?

Au début je la regardais légèrement interloqué en haussant un sourcil. Comment savait-elle ça ? Il est vrai que j'étudiais ici dans le but d'en devenir un mais je n'avais jamais trouvé de Partenaire ce qui m'empêchait de pouvoir aller chasser des Âmes. Cette fille avait soit un sens de l'observation très aiguë, soit elle avait des capacités hors du commun. Continuant de la fixer de mes yeux aux reflets écarlates, je lui sourit avant de lui dire :

Oui... Effectivement mais comment sais-tu cela ?!?

Oui... Effectivement mais comment sais-tu cela ?!?

D'après son regard, lui aussi avait eu la même sensation que moi... Mais qu'étais-ce donc ? C'était à la fois puissant, enivrant et...terrifiant. Se sentir liée à quelqu'un que tu venais juste de rencontrer - pas dans les meilleurs conditions, se prendre une balle dans la tête n'est pas une preuve d'affection- était une sensation plus que bizarre. Elle le fixa, essayant de comprendre ce que ça pouvait représenter.

J'ai... L'impression de te connaitre depuis toujours, pour tout t'avouer.
J'essayais de trouver des mots, les bons mots. Des mots qui exprimeraient ce que j'avais ressenti pendant ce court contact. J'en avais encore la main tremblante. C'était si déconcertant..

- C'est...Quand tu m'as aidé à me relever. J'ai senti un sorte de lien entre nous, bafouillais-je.

Ma timidité reprenait le dessus... Je n'allais bientôt plus pouvoir parler convenablement, c'était horrible. Mon visage prit d'un coup la couleur d'une tomate, et cette fois ce ne fut pas à cause du ballon.

J'ai... L'impression de te connaitre depuis toujours, pour tout t'avouer.

Moi aussi je ressentait cela. Cette étrange sensation de rencontrer quelqu'un et de se sentir bien avec cette personne. Non c'était pas de l'amour, autre chose, un lien, un lien spécial. Quelque chose d'indescriptible, comme si elle et moi étions fait pour nous rencontrer, comme si on était lié depuis notre naissance. C'était al première fois que je voyais cette fille et pourtant je croyais déjà tout connaître sur elle. Et pourtant ça ne devait pas être le cas. C'était tellement étrange que j'en fut vite dérouter, si elle avait fait également cette constations c'est que c'était réciproque.

- C'est...Quand tu m'as aidé à me relever. J'ai senti un sorte de lien entre nous.

Ça m'a fait la même impression c'est comme...

Pouvait-ce être ça ? Ce lien étrange que nous avions tous deux ressentis pouvait-il correspondre à celui qui se forgeait entre un Meister et son Arme ? Le doute me prit, je n'avais pas d'Arme, quelque chose me disait qu'elle n'avait pas de Meister, ça concordait. De plus, on m'avait souvent dis que lorsque je rencontrerais l'Arme qui m'étais destinée, je le saurais immédiatement. Et en portant mon regard sur Keiko, je le sut. C'était elle, je n'aurais sut dire comment mais je le savait, ce lien, cette sensation, il n'y avait pas de doute possible. J'étais lié à elle, non pas par n'importe quelle relation ou sentiment, mais tout simplement par nos Âmes. Nous avions la même longueur d'ondes.

...comme le lien qui unit un Meister à son Arme, terminai-je en la regardant dans les yeux.

Ça m'a fait la même impression c'est comme...

Il n'arrivait pas à terminer sa phrase... Que voulait-il dire ? Pour elle, ce lien n'avait rien de commun. Car, oui, elle se sentait encore liée à lui. Et elle sentait que ce lien était loin de s'estomper. Cela la troublait mais, cela la rendait joyeuse, d'un autre côté. Car elle sentait qu'il ne pouvait qu'être bénéfique. Pour elle.

...comme le lien qui unit un Meister à son Arme, dit-il en me regardant dans les yeux.

Les miens s'écarquillèrent quand je compris. Il avait raison, c'était ça ! Nos âmes devaient être sur la même longueur d'onde, nous étions fait pour être partenaire ! Et nous avions su cela rien qu'en se touchant la main... Le monde était étrangement fait, quand on y repensait... Je cherchais depuis longtemps un Meister, car mes cours à l'Academy ne servait à rien sans cela. Mais aucun ne me convenait, nous étions trop différent. Et là, j'étais tombée sur lui par hasard..

Cela voudrait dire, que tu serais mon Meister ?questionnais-je en le dévisageant.

Non que ça ne me dérange hein, dis-je d'un ton plus doux.

Cela voudrait dire, que tu serais mon Meister ?

Possible... C'était l'éventualité la plus évidente à cette heure, ce lien qui nous unissait, cette sensation qui nous envahissait, elle ne pouvais s'expliquer que par cette évidence. Nous étions partenaires depuis la naissance. Et notre rencontre avait été quelque peu étrange cependant, le hasard faisait bien les choses. Je recherchais une Arme car sans elle, il me serait impossible de devenir fort et mes études à Shibusen seraient tout bonnement inutiles. Et je la rencontrais là, après lui avoir foutue un ballon en pleine gueule, c'était étrange comme rencontre, étrange mais au moins elle avait eut lieu. C'est vrai quoi, j'étais un Meister, je me devais d'avoir une Arme.

Non que ça ne me dérange hein.

Un sourire étira mes lèvres, comme si ça allait la déranger de rencontrer son Meister ! Quoique c'était possible... Mais si elle m'assurait que non je la croyais. C'est vrai quoi, j'étais plutôt heureux d'enfin rencontrer celle qui était mon Arme. Il me tardait de la manier et qu'on aille ensemble capturer des Âmes. Je me posais pleins de questions sur Keiko et j'avais hâte d'en apprendre plus sur elle. Oui nous allions passer beaucoup de temps ensembles à partir de maintenant mais cela ne me dérangeais pas, nous allions certainement former une équipe du tonnerre !

Il semblerait que oui, je suis ton Meister, et ça me fait énormément plaisir !

Quand il acquiesça, un éclair de compréhension traversa mon regard. J'avais compris. Je tendais ma main pour toucher la sienne, pour retrouver ce lien. J'inspirais un grand coup et regardais sa vie défiler. Quand j'eus mal à la tête, j'enlevais ma main.

Excuse moi, mais c'est tellement spécial...

Il semblerait que oui, je suis ton Meister, et ça me fait énormément plaisir !

Sa réponse me fit sourire, c'était pareil pour moi.

Même si la rencontre aurait pu être meilleure, moi aussi !

Je n'avais jamais été manié par quelqu'un qui me correspondait... J'avais hâte de voir ce que ça allait donner. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas mangé d'Âmes, ça me manquait. Mais avec Kaemon, j'étais sûre que ça allait vite changer. Vu que nous étions sur la me^me longueur d'Âme, nous allions pouvoir maîtriser très vite les techniques de combat.

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Spoiler:

Elle toucha de nouveau ma main et je ressentis une nouvelle fois cet extraordinaire lien, c'était tellement étrange et plaisant à la fois. Alors c'était ça, être lié à une Arme... Jamais je n'avais manié d'Armes et combien même j'en aurait utilisé un jour, je savais désormais que seule Keiko pourrait me convenir. Dans un sens nous étions destiné à être ainsi, oui oui j'avais été destiné à lui foutre une balle dans la gueule. Comme la vie pouvait être philosophique des fois... J'aurais aimé qu'une pancarte avec marquée "IRONIE"' dessus appuie mes propos mais bon... Puis elle enleva sa main et je sentis son contact se couper.

Même si la rencontre aurait pu être meilleure, moi aussi !

C'est sûr que ce genre de rencontre était étrange, surtout pour un Meister et son Arme, c'est vrai vous vous voyez foutre une balle dans la gueule de quelqu'un avec qui vous êtes liés en réalité ? C'était bizarre tout de même. Il était bizarre le hasard, oui je sais faire des rimes mais ne dérivons pas ! Donc nous étions là, face à face, après cette drôle de découverte, un sourire béat planait sur mon visage. Je devais vraiment avoir l'air idiot planté là à la regarder en souriant. Mais je n'avais pas vraiment d'autre choses à faire et pis, je ne savais pas non plus quoi faire. Je me mis à penser à notre avenir, désormais nous pourrions nous battre ensemble, j'avais hâte de voir Keiko, qui semblait plutôt timide, dévorer des Âmes. Ce serait amusant... Autant dire qu'ensemble nous ferions de grandes choses ! J'en étais presque certains ! Et qui sait, peut-être attendrons-nous le stade des 99 Âmes corrompus plus une Âme de Sorcière... Oui, qui sait peut-être qu'un jour je pourrais faire de Keiko une Dead Scythe ! Bon ne rêvons pas trop, je venais à peine de rencontrer mon Arme, on aurait beaucoup de chemin à faire si on voulait en arriver là alors patience. Je m'assis et fit signe à la jeune fille de s'asseoir près de moi.

Puisqu'on va être souvent ensemble, parles moi plus de toi ! Je veux absolument tout savoir, sans avoir besoin d'utiliser ce lien qui nous unis.

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Spoiler:

Puisqu'on va être souvent ensemble, parles moi plus de toi ! Je veux absolument tout savoir, sans avoir besoin d'utiliser ce lien qui nous unis.

Après le signe que me fit Kaemon -que j'avais décidé de surnommé Kae', si celui-ci était d'accord- je m'assis à côté de lui. Pour tout dire, j'étais vraiment proche de lui mais ça ne me fis rien. Avant, la Keiko que j'étais aurait rougi, et serait parti en courant. Pas moi. Car, non, je n'étais pas gênée d'être proche de mon Meister. Je le considérais comme mon grand frère, en fait. Le grand-frère que je n'avais jamais eu et que je n'aurais jamais. Je retins un soupir. Ma famille, c'était pas vraiment la joie. Je commençais à réfléchir à la réponse que j'allais donner à Kaemon. Enfin, d'abord, il fallait que je lui demande quelque chose.

- Dis... Je peux t’appeler Kae ?

Sans attendre sa réponse, j'enchainais. La rougeur de mes joues s'atténuaient peu à peu, et j'en étais contente. Maintenant, j'allais devoir lui répondre, et pas pars d'autres questions.

- Oh... je n'ai pas grand chose à raconter, tu sais. Ma mère est morte à ma naissance. Et mon père s'est rendu quelque temps après que j'étais une Arme. Il a donc décidé de m'envoyer à l'Academy, mais ne l'a fait qu'à mes 13 ans. J'en ai maintenant 15.

Il y avait autre chose... Quelque chose que je n'avais confié qu'à Melody et Yùka, mes meilleures amies. Car si d'autres personnes le savaient... Elles se moqueraient de moi à coup sur. Mais, je e pouvais rien lui cacher? Comment l'aurais-je fait alors qu'il lui suffisait de poser sa main sur la mienne pour savoir toute ma vie ? Ce lien était troublant, en fait. Il m'obligeait à me confier, en quelque sorte. Boh, de toute façon, il l'aurait vite découvert.

- Tu sais, à ma naissance, les médecins se sont rendus compte que mes gênes avaient quelque chose de spéciales.

J'approchais mes lèvres de son oreille. Je voulais lui dire quelque à lui, pas à toutes les personnes présentes dans le jardin, à savoir des garçons de mon Cycle.

- Mes gênes, donc,chuchotais-je d'un air gêné, seraient similaires avec celle des hérissons, finissais-je en rougissant.

- Et toi, parles moi de ta vie, dis-je en changeant rapidement de sujet, car il était sensible pour moi.

- Dis... Je peux t’appeler Kae ?

On ne m' avais jamais, ou que très rarement, donné des surnoms et cela m'arracha un sourire. En fait, c'était plus un diminutif qu'un surnom. Kae, oui ça me plaisais bien. Keiko semblait être une personne bien et ayant de bonnes intentions, une sorte de fierté s'installa de suite en moi. Même si je ne la connaissait pas depuis super longtemps, j'étais déjà fier d'être son Meister. Déjà elle était plutôt mignonne, ce qui n'était pas négligeable il fallait l'avouer, et puis je me sentais bien avec elle, normal nous étions liés. J'hochais la tête pour lui indiquer qu'elle pouvait m’appeler comme elle le souhaitait et l'adolescente enchaîna presque immédiatement.

- Oh... je n'ai pas grand chose à raconter, tu sais. Ma mère est morte à ma naissance. Et mon père s'est rendu quelque temps après que j'étais une Arme. Il a donc décidé de m'envoyer à l'Academy, mais ne l'a fait qu'à mes 13 ans. J'en ai maintenant 15.

Cela faisait donc deux années qu'elle était ici, à Shibusen. Elle avait dut avoir une enfance difficile... Je me promis alors d'en savoir plus en détail, mais de toutes manières je inirais bien par le savoir par le biais du lien qui était tissé depuis toujours entre Keiko et moi. Je n'avais rencontré quelques Armes mais je ne m'était jamais véritablement lié d'amitié avec eux. J'avais plus côtoyer des Meister accompagnés de leurs Armes et j'avais souvent envier ce lien qui les unissaient toujours.

- Tu sais, à ma naissance, les médecins se sont rendus compte que mes gênes avaient quelque chose de spéciales.

Toujours aussi silencieux, ma curiosité fut piquée au vif et je tournai la tête vers elle, haussant légèrement un sourcil. Des gênes spéciaux ? Tiens donc, comme c'était intéressant ! Même si je savais que Keiko allait finir par m'avouer de quoi il s'agissait, je ne pouvais m'empêcher d'être impatient. Même si je ne le montrais pas, attendre était une chose qui me répugnait, je haïssait ça. C'était là l'un de mes nombreux défauts mais le moment arriva où mon Arme s'approcha de mon oreille et me murmura :

- Mes gênes, donc, seraient similaires avec celle des hérissons.

Des gênes d'hérissons ? En voilà une chose curieuse ! Comment était-ce possible ? Durant toute ma vie je n'avais jamais rencontré quelqu'un possédant ce genre de particularité, comment dire, spéciale ! Si un jour je le pouvais, j’essaierais certainement d'élucider ce mystère, car tout ça était plus qu'intriguant, je devais l'avouer.

- Et toi, parles moi de ta vie.

Y a pas grand chose à dire, je suis un orphelin envoyé ici pour devenir Meister. C'est tout simple. Sinon, qu'est-ce qui te plait ? Je veux dire, je pense que tu n'apprécie pas tellement le foot, surtout maintenant, dis-je en esquissant un léger sourire narquois.