Bataille!!! \o/

Quel bazar il y avait dans le réfectoire ! Tout le monde ou presque était en train de se jeter de la nourriture ou bien des coups variés. Kirai, surtout était attaqué de toutes parts. En même temps, c'était bien lui qui avait déclenchée la bagarre non ? Il essayait donc vainement de se défendre du mieux qu'il pouvait, un instant, j’eus pitié de lui... Puis je me ressaisie bien vite, il avait gâché MON REPAS, et on ne rigole pas avec MON REPAS ! Il me répondit donc, un peu hésitant sur les bords.

Bon, écoute, je...

Il prenait du temps et je commençais sérieusement à m'impatienter. Je lui adressais donc un sourire qui voulait lui dire qu'il avait intérêt à se dépêcher, je n'avais pas que ça à faire moi.

Ecoute, je...

A ce moment là, Gaby arriva, s'énerva et lui mit un on coup de poing dans le nez. J'avais envie de lui crier bravo, mais je me retenais pour ne pas trop attirer les regards sur moi. Elle partit ensuite dans pas énergique vers sa table, Kirai essaya de lui parler, mais elle ne se retourna pas. Et lui tenait son nez en sang en la regardant. Il se retourna alors vers moi.


Bon, je suis sincèrement désolé. Si tu veux je te donne ma part demain. Ou alors je vais te chercher un autre plateau rapidement avant que Jill ne revienne, OK?

Ma consience me disait de lui répondre gentillement car il faisait tout de même un effort, mais mon ventre me disait d'être sans pitié avec celui qui avait bousillé mon premier repas.

Un autre plateau, et vite !

Pendant que Kirai partait en vitesse chercher un autre plateau, je vis derrière moi arriver le professeur Walker que je venais de bousculer en allant donner des baffes à Kirai. Il n'avait pas l'air déjà très content de voir cette bataille, alors là, je l'avais vraiment mis en colère.

Je peux savoir ce que vous faites ?! Et Yuka, pourquoi m'as-tu bousculer ?!

Oulala, j'étais dans de sales draps là, je ne voulais pas trop me faire remarquer, mais c'était raté. Au final, je n'avais rien demandé moi, on m'avait juste arraché mon plateau des mains à peine étais-je entrée dans le réfectoire pour le lancer sur la tête de quelqu'un d’autre... Bon, j'avoue, je suis tout de suite plus susceptible quand il s'agit de mon repas, mais au final, j'avais tout de même était la moins violent de tous les élèves ! Je lui répondais sur un ton qui ce voulait assez normale pour qu'il me pardonne et que dés que irai m'aurait apporté un autre plateau, je puisse tranquillement partir manger dans un petit coin éloigné du self.

Je suis désolée monsieur Walker, je n'ai pas du tout fait exprès de vous bousculer, je voulais juste régler un... léger souci de plateau avec Kirai, et j'étais en colère car je n'aie pas que l'on touche à MON REPAS.

J'insistais bien sur les deux derniers mots pour faire passer le message à monsieur Walker en espérant qu'il comprendrais et me laisserais partir sans embrouille.

Je laissais cette espèce d’ado puéril et belliqueux là où il était le mieux. A terre. Aux bons soins de Gaby. Mais, je pensais qu’il n’allait pas tarder à changer de localisation. Oh, pas bien loin, mais il devrait regretter son geste à partir de maintenant. Il ne devrait pas tarder à jouer le punching-ball personnel de ma coloc’, et je savais que sous ses dehors de jolie blonde, se cachait une bonne combattante. J’envisageais qu’il aille ensuite faire plus ample connaissance avec l’un des murs du réfectoire, après un petit vol à bord de Gaby Airlines. Pas de sortie de secours, juste l’option "siège éjectable". M’enfin, vu la tête que nous faisait Gaby, s’il ne volait pas suffisamment bien, il aurait droit à un tour gratuit. Je ne le plaignais absolument pas, ça lui apprendrait peut-être, et je dis bien peut-être, car le décoloré m’avait tout de même l’air d’être un sacré cas, que ça lui apprendrait –éventuellement- à vivre –ne serait-ce qu’un peu- dans le respect –minimum- des autres. Il n’avait pas à s’étonner de ma réaction.
N’importe qui dans l’académie savait très bien que venir vers moi en m’accusant, car panne d’agresseur potentiel, donc Jill ferait très bien l’affaire, était une –très- mauvaise idée. La suite était prévisible, pas besoin de boule de cristal ou autre. Droite en plein face, demi-tour sur les talons, et départ vers une table de libre. Accuser ainsi quelqu’un, sans raison, m’horripilait, surtout qu’à ce moment, c’était techniquement impossible. En étant loin derrière lui –sa tignasse se repérait, malgré sa –très- petite taille- je ne risquais pas de pouvoir le pousser. J’attendais toujours la fin du service, histoire d’éviter de me retrouver mêlée à la cohue. Les coups de coudes pour savoir « quiquiauraladernièreglace », très peu pour moi, merci.
Je me dirigeais alors vers la file du self. Si déjà mes cheveux avaient subis cet acharnement à être recouverts de… Mets divers et variés, ils pouvaient bien le supporter encore quelques minutes. De plus, je n’étais apparemment pas la seule à avoir été relookée à la perruque aux spaghettis. Le foutoir qu’était devenue cette altercation avait envahi toute la cantine bien plus vite qu’une marée noire. Certains avaient même utilisé leurs pouvoirs… C’était du beau. La vraie raison, c’était surtout que le combat à Death City m’avait vidée. Si je ne mangeais rien, j’allais probablement tomber cette après-midi. Et j’aurais bien voulu éviter, si possible, je n’affectionnais pas particulièrement l’infirmerie.
Je stoppais soudain. Mon bras me lança un coup. Argh, p’tain, fichu démon !!! Il n’avait pas loupée… Je mourais d’envie de relever ma manche pour voir ce qu’il en était de ces griffures. Mais rien qu’à l’intensité de la douleur, je me doutais que ce ne serait pas beau à voir… Je suspendis mon geste. Mieux valait que je ne le fasse pas ici, avec Walk, qui se rapprochait justement, entouré par plusieurs élèves, dont l’Arme qui s’était à moitié transformée, ainsi qu’Yùka et Erica. En larmes… Je préférais ne pas me poser de questions et je repris mon chemin, lorsque je sentis quelqu’un s’approcher. Je ne me retournais d’abord pas, jusqu’à ce qu’une paluche s’abatte lourdement sur mon épaule.
La douleur reflua tout au long de mon bras, je manquais hurler, ce qui m’arrivait tout de même rarement, malgré la souffrance. Mais là… Si les entailles n’étaient pas infectées, je n’étais plus une Arme. J’avais dû mal désinfecter, ce matin en rentrant.
Je m’apprêtais à partir en courant pour arranger ces saletés de plaies, et fis demi-tour, lorsque je bondis obligeamment en plein dans le poing… Du décoloré. Mais il n’en avait pas marre ? Toujours pas compris, celui-là ?
…

J’allais percuter un chariot que remballait une des serveuses de la cantine. Bien sûr, acharnement du destin, en plein sur l’épaule. Je blêmis. Toute envie de vengeance s’était envolée. Si je ne m’occupais pas de cette infection tout de suite, ça allait sentir les médecins et l’infirmerie. Je savais traiter ce type de blessure, il avait bien fallu que j’apprenne, au cours de mes batailles, mais il fallait que je trouve le matériel, le plus vite possible.
Je sortis, courant à moitié, laissant de bon cœur la Bagdad qu’était devenue la cantine à celui qui avait lancé le schmielblick, ne voyant même pas que c’était à présent au tour d’Yùka de régler ses comptes avec lui. Je ne réfléchissais plus qu’à moitié, toute occupée à tenter de refluer la douleur, mais je savais que j’aurais au moins un truc à récupérer à l’infirmerie. Et que si je me baladais dans les couloirs avec des pâtes dans les cheveux, on n’allait pas tarder à me poser des questions. Et si elles n’étaient pas intéressantes ou n’apportaient aucune réflexion, les questions ne servaient strictement à rien.
Je tournais au coin du couloir, et rejoignis les douches. Pris un shampoing qui traînait par là. Fraise… Tant pis, pas le temps de chipoter. J’en profitais pour rincer mon bras à l’eau claire. J’avais vu juste. Du pus suintait. Charmant. Je passais par l’infirmerie, puis me rendis directement dans la chambre que je partageais avec Gaby.

J'étais encore furieuse, et j'avais mal au nez. Il y était pas aller de main morte l'autre décoloré!Ou plutôt avec le pied.....Passons. Je me dirigeais vers ma table, où je pourrais enfin déguster ma pizza.
Les pizzas me rappelaient ma patrie d'origine, la magnifique Italie. Ah, l'Italie, avec ses monuments datant de l'ère de l'Empire romain, la Basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine, ses deux monuments un peu plus récent... Et surtout ses délicieuses pizzas, ses divers recettes de pâtes... Miam. J'allais pouvoir retrouver un plat qui me ramènerait dans mes souvenirs et me transporterais en Italie.

Ce fut raté. Lorsque j'arrivais enfin à ma table après avoir évité divers projectiles, je vis une rouquine prendre mon plateau et donc MA PIZZA. Elle s'en servi pour le jeter contre une autre fille qui n'avait rien demandée. Je vis rouge. Très rouge. On m'avait pris MA pizza pour aller la gaspiller ! J'étais hors de moi, surtout que j'étais affamée et me réjouissais de goûter cette pizza. Furibonde, je m'approchais de la rouquine qui ricanait en regardant l'autre fille. Je la forçais à se retourner séchement. La fille me regarda d'un air hautain. Se demandant certainement ce qu'une pauvre blonde qui avait encore du sang sur le visage pouvait bien lui vouloir. Je lui jetais un regard assassin tout en disant :

-Alors, tu prends le repas des autres pour attaquer autrui ?

Elle ne me répondit pas et chercha a se dégager de mon emprise. Mais j'avais beau être blonde, je savais me battre, et j'étais intelligente. Sauf que je ne me contrôlais absolument pas quand j'étais furieuse, et quand on m chipais MA PIZZA. Je re- serrais ma main autour de son bras, pour commencer à lui faire mal.

-Bienvenue sur la ligne de vol Gaby Airlines, nous vous souhaitons un long vol et pas agréable du tout, sans possibilité d'atterissage en douceur et uniquement option siège éjectable, continuais-je avec un sourire machiavélique.

Elle me regarda comme si j'étais une grosse tarée, et ouvrit la bouche pour me dire ce qu'elle pensait, mais je ne lui laissais pas le temps. Je la saisis avec les deux bras, et me servant de toute ma force, fit faire un magnifique vol plané à la rouquine. Je ricanais sadiquement tandis qu'elle faisait son vol plané en hurlant. Pour attérir à moitié sur Kirai, le bousculant pour finalement finir sa chute sur une table d'étudiants. Youps, petite erreur de paramètrage pour le vol de la ligne Gaby Airlines....Je me dis que j'allais encore passé un sale moment, parce que je devais encore avoir mis Kirai hors de lui. L'option fuite est très conseillée dans ce cas là. Ce que je commençais à faire discrètement.

Monsieur Walker, qui ne semblait pas comprendre le message que j'essayais de lui faire passer en lui expliquant que je tenais beaucoup à MON REPAS était toujours en colère contre moi.

Ce n'est pas une raison ! Si tu as un problème, tu le signales à un professeur !

Le signaler à un professeur ? Pas le temps, quand il s’agissait de manger, mon estomac réfléchissait plus vite que mon cerveau. Ma première priorité quand j'avais vu mon plateau voler ainsi, avait tout de suite était d'en demander un autre à la personne qui avait osé me le prendre. Mais bien sûr, pensant que je n'avais toujours pas compris la leçon, il voulut encore en rajouter une couche... vraiment les profs, ce que cela pouvait être exaspérant.

Imagine que quelqu'un me pousse, dois-je le tuer ? Je pense que ça ne lui plairais pas trop...

Tuer ? Mais qui avait parlé de tuer... Je n'avais pas tu tout essayer de tuer, j'avais au contraire était la plus gentille des personnes qui se battaient autour de moi. Je lui avait seulement mit une "petite" baffe de rien du tout. Mais bien sûr, comme c'était moi qui avait eu la mégarde de le bousculer, c'était moi qui allais morfler pour tous les autres, pas de bol. Mais je n'allas pas le laisser le gronder comme ça sans rien faire, j'allais me défendre, et avec des bons arguments en plus ! Mais au moment ou j'allais lui répondre, je compris que quand il parlait de bousculade, il voulait parler de moi, juste avant quand je l'avais bousculé en allant voir Kirai. Me tuer, et puis quoi encore ! C'est bon, je l'avais bousculé, je l'étais excusée, et je n'avais pas bien fait grand mal a Kirai qui avait seulement reçu une petite baffe sur la joue. Et puis là, il mélangeait les choses le prof, faut pas me gronder pour deux choses différents et n'en faire qu'une seule et même chose, si non ça donne des trucs bizarre.

Monsieur, je me permet de vous dire que le faite que je vous ai bousculé et celui que j'ai baffé Kirai n'est pas le même. L'un était volontaire et l'autre non. Kirai a fait exprès de prendre mon plateau, par contre moi je n'ai pas fait exprès de vous bousculer !

Si il pensait qu'il allait me faire la morale comme ça sans que je me défende, ils se trompait largement ! Je n'était pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, surtout quand il était questions de "manger".

Hum...écoute...

Je relevais la tête vers Kaliban, les yeux encore humides et la bouche tremblante. J'avais gagné! Mais bon, impossible de résister à mon charme de victime, je ne blâmait pas le prof pour ça, seul un cœur de pierre aurait pu résister. Je séchais un peu mes fausses larmes quand Yùka le bouscula. Aïe... Dommage pour elle! Mais dans le même temps, Kal m'avait tourné le dos, et Ty m'avait lâché la grappe. Bueno!
Je regardais à droite, a gauche, vérifiant qu'aucune autorité supérieure puisse me prendre en flagrant délit. J'avais arrêté de simuler le chagrin, et je scrutais les alentours... J'évitais au passage une assiette perdue qui aurait pu m'atterrir dans la face, tant le réfectoire était devenu un champ de bataille. Tant mieux, plus de chance de passer inaperçue...
Je vis d'ailleurs que ça ne se limitait pas aux assiettes et autres joyeux échanges de nourriture et de bons procédés... Jill sortit de la salle après avoir percuté un chariot de cantine, elle avait l'air d'avoir mal!... J’espérais que c'était pas si grave que ça. Yùka débattait joyeusement avec le professeur Walker, Gaby réglait des comptes avec une pauvre rousse que je ne connaissais pas, et la jeta sur... Kirai. Mammamia. La bataille n'en avait pas fini. Peut-être qu'une intervention du directeur Shiningami pourrait arrêter le massacre... Mais il n'était pas là. Taaaaant mieux!!
Je repris mes "missiles" salade/boulette bolognaise, il fallait faire disparaitre les preuves de ma culpabilité de future attaque. Cette fois ci, j'essayais de mieux viser. Donc... Une pour Kirai, une pour Ty... Jill était partie, et si j'osais, une pour Kal. La dernière pour le plus malchanceux de la salle.
Deux projectiles dans chaque main, légerement redressée sur ma chaise, et la dernière boulette dans ma cuillère, transformée pour l'occasion en catapulte de fortune. Il fallait faire vite, net, précis et indétectable.

*Canon principal gauche, cible verrouillée, angle de tir calculé... feu! *
Je tirais la boulette sur le manteau de Ty. Petite vendetta personnelle. Puis j'enchainais.
*Canon principal droit, paré, cible acquise... Feu!*
Là, c'était pour Kirai... Plus difficile à choper, mais néanmoins accessible. Avant de regarder le résultat, du tir, je me tournais vers Mr Walker, puis adressait un petit clin d’œil à Yùka avant de viser le prof. Par pure mesquinerie...
*Canon droit, deuxième tir! Feu!
Une fois que le projectile atteint sa cible, je me débarrassais du dernier que j'avais en main en le jetant au hasard, et en me rasseyant je donnais un grand coup sur le manche de ma cuillère, qui catapulta la dernière boulette sur... Gaby. Oups. Pas fait exprès du tout!

Après ce petit trip bateau de guerre, je repris la mine la plus triste que je pouvais faire, simulant à nouveau quelques légers petits sanglots, puis pris mon plateau pour le ranger et sortir de la salle...

Citation :

Monsieur, je me permet de vous dire que le faite que je vous ai bousculé et celui que j'ai baffé Kirai n'est pas le même. L'un était volontaire et l'autre non. Kirai a fait exprès de prendre mon plateau, par contre moi je n'ai pas fait exprès de vous bousculer !

Effectivement elle n'avait pas fait exprès.. Mais qu'est-ce que ça change ?! Elle aurai pu faire attention ! "J'ai pas fait exprès ! J'ai pas fait exprès !". Ces sales gosses croient que c'est la meilleure excuses du monde ! Mais non !.. Loin de là !

Malgré tout, je tenta de ne pas m'énerver et de lui expliquer caaalmement.. Nan mais c'est vrai ! Ils se croient tous permis s'il n'ont pas fait exprès !..

Ecoute... Je me fiche complètement si tu a fais exprès ou non ! Ce que je te demande c'est justement de faire exprès de ne pas faire quelque chose de mal ! Si tu l'as fait, c'est que tu n'as pas fait attention donc tu es quand même fautive. Compris ?

C'est alors que je reçus une boulette de viande dans la figure. Sur la joue... Elle dégringola sur mon manteau en laissant un petit filet de sauce. Une immense colère m'envahit. Ils m'attaquaient moi maintenant ?! Le/la fautive allait passer un sale quart d'heure ! Je tourna la tête vers celui qui avait lancé cette boulette. Ou plutôt celle... Oui, c'était Erica.. La Fourbe !
Je la vit quitté la salle avec une mine assez triste. Ah, ça ne doit pas être elle alors.. Mais qui était-ce alors ? That is the Question ! (/SBAF/)
Mais de toutes façon ils étaient tous fautif vu qu'ils participaient tous à cette bataille.

Je transforma alors mon bras en Arme et tira au plafond. ( https://nsa30.casimages.com/img/2012/06/02/120602014923893684.jpg )

QUE TOUT LE MONDE SE CALME !!

Je sais. C'est une méthode assez brutale. Mais mettez vous à ma place aussi ! Ok, il y a toujours eu des petites bagarres à Shibusen.. Mais jamais une comme celle-ci ! Et puis, que faisaient les autres profs ? Etais-je le seul à vouloir ramener l'ordre ?
Je vis ceux qui se battaient arrêter. Mais il y en avait toujours quelques-uns qui persistaient.. Raah ! Je vais les calmer pour de bon moi si ça continue !..
Puis, je leva la tête pour voir l'état du plafond. Il avait une très grosse fissure. Il menaçait d'ailleurs de tomber.. Oops !.. J'y étais peut-être aller un peu fort.. D'un autre côté, ces gamins seraient enfin calmer.

Je ne m'énervais pas, mais je ne regardais pas le visage du professeur, s'il croyais que ça m’amusait de me faire sermonner alors qu'à la base j'allais tranquillement manger et que l'on m'avait d'un coup arraché mon plateau des mains. Je ne demandais qu'à manger calmement moi ! Et ce n'était pas de ma faute si dés lors que l'on s'en prenant à MON repas, ce n'était plus mon cerveau mais mon estomac qui prenait le contrôle.

Le professeur n'avait pas l'air lui de vouloir abandonner l'affaire et continuait donc à m'expliquer la cause et la conséquence de mes actes. Il n'y avait pas dans sa voix un ton qui trahissait son énervement, mais je voyais qu'il se retenais quand-même un peu de crier.

Ecoute... Je me fiche complètement si tu a fais exprès ou non ! Ce que je te demande c'est justement de faire exprès de ne pas faire quelque chose de mal ! Si tu l'as fait, c'est que tu n'as pas fait attention donc tu es quand même fautive. Compris ?

D'abord, il fallut quelques minutes pour que cette phrases complexe arrive à mon cerveau, l'on aurait pu croire qu'il l'avait fait exprès pour me faire réfléchir. Ensuite, quand cela fut fait je me mis à l'assimiler. Je trouvais qu'il mélangeait un peu tout, ne trouvant plus d'arguments pour me gronder par rapport à la claque de Kirai, il en revenait à la bousculade. Comprenant qu'il ne servirais à rien de me défendre, car de toute façon, comme il était un professeur il était "censé" toujours avoir raison lorsqu'il parlait aux élèves et je n'avais aucune chance contre lui.

J'allais donc lui faire des excuses, en espérant qu’ensuite il me foutrais la paix. Pour faire plus vrai, je pris une voix faussement désolée et je regardais mes pieds.

Je m’excuse monsieur, je ferais plus attention la prochaine fois. Mais maintenant si vous voulez bien m’excuser, je dois aller manger.

A ce moment là, tout ce passa vite, je vis Erica me faire un petit clin d’œil de l'autre bot de la cantine, un projectile me frôla la tête et quand je me retournais, monsieur Walkeur avait une grande trace de sauce tomate dégoulinante le long de sa joue. Je sentie que c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase et de plus, la clin d’œil de Rica m'indiqua que c'était elle l'auteure de ce "crime" même si tout c'était passé très vite.

Monsieur Walker qui semblait en être venue à la même conclusion que moi, tourna sa tête en direction de mon amie. Mais celle-ci, jouant bien la comédie s’éclipsait de la salle, un petit air triste. Trop forte ma Rica ! Mais je sentais que le monsieur était tout de même énervé et qu'il risquais de péter un câble sous peux. Donc, par prudence et pour éviter un potentiel danger due a une surchauffe de nerfs, je me reculais un peu de lui.
J'eus raison car peux te temps après que je me sois reculée, il leva son bras et le transformant en arme tira vers la plafond pour attirer l'attention sur lui. Et puis quoi encore, maintenant les profs ont le droit de dégrader les plafonds ? Mais il se crois tout permis celui-là...

QUE TOUT LE MONDE SE CALME !!

Oui, c'est vrai qu'il était enfin temps de prendre les choses en main à plus grande échelle que d’intercepter des élèves un à uns ce qui n'était pas très efficace puisqu'ils repartaient toujours d'une façon ou d'une autre.
Bon personellement, je voyais que ce n'était toujours pas très efficace et comme par hasard, cela ne pouvait que retomber sur moi ! A propos de tomber, suivant de le regard du professeur qui se dirigeait vers la plafond, j'y remarquais une grosse fissure pas du tout jolie !

Voulant me faire oublier et ne pas rester en dessous de cette vilaine fissure, je me dirigeais vers la nourriture, attrapais une pomme un bout de pain et du fromage et allait me caler dans l'une des tables les plus éloignés de la bagarre. Pour ne pas avoir d’ennuis, je renonçait même aux bon spaghettis avec des succulentes boulettes de viande... Tout cela me mettais l'eau à la bouche mais Kirai avait l'air d'avoir oublier de me ramener mon plateau, aller en chercher un autre moi même n'aurait pas donné bonne image. Et de plus, il ne restait lus que quelques minutes de pause et je ne voulais pas être en retard en cours.

Après avoir finit, je jetais mes déchets dans une poubelle pas loin de moi et me dirigeais vers la porte pour aller en cours.
Quel repas mouvementé !

Oups, la voleuse de pizza, la foutue rouquine avait eu une erreur de vol et avait attérit de moitié sur la mauvaise personne. Kirai. Manquait plus que ça! Malgré sa petite taille, Kirai savait taper fort et je me sentais pas vraiment d'attaque pour un combat contre lui. Je le vis se relever avec un sourire machiavélique jusqu'aux oreilles. Traduction: J'étais dans une belle merde là.

JE VAIS TE BUTER!!!

Bon, cela confirmait bien mon impression. Je réfléchissais à toutes mes options. Soit je restais là et Kirai me butait, mais je me défendais, soit je choisissais la fuite. Option assez lache, mais quand on a pas le choix. Ma fierté me disait de rester là et de ne pas me laisser faire. A contre coeur, je n'écoutais pas la voix de ma fierté personnelle et choisissais l'option fuite. Je me reculais doucement en essayant d'être discrète. Je vais vous dire un truc, que vous devez déjà savoir. Tenter de s'éclipser discrètement durant une bataille de nourriture n'étais pas vraiment réalisable. Je devais me pencher à plusieurs reprises pour éviter les projectiles. Et mon estomac continuait de crier famine. Hum, un petit détour par les cuisines s'annonçait. J'entendis un bruit de tir d'une arme et m'arrêtais net. Je regardais en direction du bruit. C'était M. Walker qui venait de transformer son bras en arme et de tirer au plafond. Qui s'ornait d'une magnifique fissure désormais. Je pensais que le directeur n'allait pas du tout aprécier que l'on abime les plafonds de l'Academy de cette manière.

QUE TOUT LE MONDE SE CALME !!

Au moins, cela eu un effet. La plupart se calmaient. Je décidais d'aller quémander de la pizza aux cuisinières, qui aimables, me donnèrent deux parts. Je les avalais rapidement avant d'aller nettoyer mon visage couvert de sang provenant de mon nez. Ensuite, je filais vers ma salle de cours.

Une chose était sûre. Je ne voulais plus jamais de repas comme ça! Je tenais trop à ma pizza et à mon nez!

Quand je me retournai je vis que c'était Érica qui avait lancé la boulette. Je la vis sortir de la salle avec une mine triste mais ça ne prenait pas avec moi. J'aurais volontiers lancé la table sur elle mais elle était déjà sortit de la salle. Et en plus je réservais cette table pour une tout autre personne. Puis je vis que msieur Walker avait aussi reçu une boulette. Il transforma son bras en une espèce de machin-canon, et tira en l'air en criant.

QUE TOUT LE MONDE SE CALME !!

Je me foutait complètement de ce qu'il disait et regardai directement l'endroit où il avait tiré. Il y avait une grosse fissure et le plafond menaçait de tomber, valait mieux sortir d'ici le plus vite possible. Ensuite, je vis que Yùka avait pris une pomme, un bout de pain et du fromage et était allé sur table a l'autre bout de la salle. Et le plateau que j'avait payé?! Quelle gourdasse celle là!! finalement, je me retournai vers Gaby, toujours la table en mains, et je la vis prendre deux parts de pizza et sortir de la salle l'air de rien. En fureur, je lançai la table dans sa direction qui atterrit sur le sol et se cassa. Comme il n'y avait plus que moi et msieur Walker, je décida aussi de partir car je ne voulais pas rester avec un prof déjanté qui tire sur des plafonds. J'avançai vers la sortie de la salle le plus vite possible, contournai la table détruite et sortit. Heureusement que je me suis contrôlé et ne les ai pas mordus. 

Spoiler: